Amélia Greenfield

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 Amélia Greenfield

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Amélia Greenfield
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Amélia Greenfield


Messages : 9
Date d'inscription : 01/03/2015

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Classe: Martiale et Biotique

Amélia Greenfield Empty
MessageSujet: Amélia Greenfield   Amélia Greenfield Icon_minitimeDim 1 Mar - 15:37

« FICHE DE PERSONNAGE »

« Identité »

Nom complet : Amélia Greenfield
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Âge : 25 ans
Planète natale : Terre
Affiliation : Alliance de coeur/Neutre de fait
Profession : Soldat de l'Alliance en retraite très anticipée
Rang : 2

« Description physique »

Au premier coup d'oeil, il est difficile d'imaginer que la jeune femme nommée Amélia Greenfield soit vraiment une ancienne soldat de l'Alliance. Avec sa petite taille – atteignant difficilement 1 mètre 55 – et sa carrure de mouche, elle ne paraît pas très appropriée pour ce genre de boulot. D'autant plus que ses muscles, la jeune femme les cache plutôt bien – surtout après trois ans passés dans deux hôpitaux différents. Ils sont toujours là bien sûr mais d'une finesse telle qu'il est difficile de les discerner, sa force se situerait plutôt dans sa souplesse et son agilité, et sa biotique bien entendu. Ce qu'elle a l'impression d'avoir perdu en taille, la jeune femme l'a gagné en forme. Elle a la poitrine haute et fière, plus que généreuse, ainsi que des reins solides et des fesses rondes pour attirer l'oeil. Tout ce qu'il lui fallait pour s'amuser en académie.

Amélia a le type européen ou tout du moins ce qu'il peut en rester après des siècles de brasssage, en témoignent sa peau assez pâle mais surtout ses longs cheveux à l'auburn particulier. Depuis qu'elle a quitté l'armée en effet elle les laisse pousser et ils atteignent maintenant une longueur plus que respectacle puisqu'ils reposent le plus souvent sur ses épaules. Ils encadrent ainsi un visage fin, mangé par deux grands yeux bruns – qui peuvent parfois sembler contenir des éclats de jade. Elle a le nez fin et en trompette, surmontant des lèvres pleines et pulpeuses. Les lèvres sont d'ailleurs le seul élément qu'elle met encore en valeur les rares fois où elle se maquille.

Il faut noter à ce sujet que si elle a toujours été ravissante, son arme fatale a toujours été son sourire avec lequel elle pouvait faire n'importe quoi à n'importe qui. Si elle n'a plus du tout le même état d'esprit aujourd'hui, son sourire reste désarmant. Un sourire d'ange pourrait-on dire, tant il respire une innocence qu'elle a pourtant très clairement perdue. Elle ne l'arbore plus souvent mais il a le don de lui ouvrir des portes, comment pourrait-on refuser quoi que ce soit à un pareil sourire ?

Comme beaucoup de soldat, la jeune femme arbore un certain nombre de cicatrice qu'elle a tenu à conserver comme des souvenirs. On peut noter parmi elles des traces de coups de griffes d'un zombie laissée en évidence sur son épaule gauche, une vilaine cicatrice rectiligne allant de sa clavicule droite à au-dessus de son sein droit – laissée par un tir de Maraudeur à une peu trop courte portée, une autre plus large mais moins profonde au flanc gauche. Et enfin une longue cicatrice remontant de son talon à son genou droit, qui témoigne d'une blessure reçue à la jambe qui a dû être traité sur le front, à coup de médi-gel.

De sa mère, la jeune femme a héritée quelques tâches de rousseur qui parsèment la naissance de ses seins ainsi que ses épaules, et un goût pour les choses simples. Ainsi elle ne porte jamais de bijoux et sa garde robe est dorénavant très simple. Elle porte débardeur, t-shirt et autre haut qui ne la mette pas très bien en valeur, et des pantalon variant entre le jean et le militaire, là aussi sans jamais la mettre réellement en valeur.
« Description psychologique »

Plusieurs analyses psychologiques ont été lancés sur la jeune femme au cours du temps et la plupart ont conclus à ce qui paraît de toute façon évident : la guerre contre les Moissonneurs l'a profondément et définitivement marquée. Malgré le fait qu'elle n'ait connu qu'une seule affectation avant la fin de la guerre – sur la colonie humaine de Tiptree – la jeune femme y a combattu pendant des mois, parfois sans dormir plusieurs jours d'affilés. Cela a conduit l'Alliance à ne pas la renvoyer sur le terrain une fois la planète évacuée, car elle venait de faire une crise nerveuse d'importance après la perte de plusieurs coéquipiers la veille de leur départ. Confiés à un spécialiste après la fin de la guerre, elle a été jugée inapte au combat et renvoyée à la vie civile avec les remerciements de l'Alliance.

Avant la guerre, Amélia était une jeune fille brillante, sans être la meilleure du lot, elle était travailleuse et intègre. L'armée n'était pas son objectif final mais elle s'y intégrait bien et faisait tous les efforts du monde pour être un bon sous-officier. Joyeuse et motivée, elle avait le don de communiquer son enthousiasme à des groupes de travail et plus tard à des soldats.

Aujourd'hui cependant elle est totalement différente. La guerre la rendue plus nerveuse, plus timide aussi, elle qui était une extravertie formidable se trouve maintenant à beaucoup moins parler, encore moins de son expérience. Toujours motivée et volontaire, elle peut cependant paraître beaucoup moins énergique qu'avant. Amicale de nature, elle a beaucoup de mal à s'énerver. Sauf s'il s'avère que l'on touche un point sensible et c'est là qu'est le problème car ils sont assez nombreux. De la guerre des Moissonneurs jusqu'à la place des Geth dans la société, elle-même n'est pas capable de prévoir quand elle peut se sentir vraiment énervée.

De la guerre, Amélia a obtenu plusieurs étranges obsessions. Ainsi elle a parfois tendance à se focaliser sur des détails insignifiants aux yeux des autres et à parfois les ancrer dans sa mémoire, au point de les répéter à voix haute plus souvent que de raison. Par exemple, elle ramène très souvent sur le tapis le fait que l'arme qu'elle possède ne lui appartient pas. Elle a par ailleurs une excellente mémoire des noms et prénoms de ceux qui l'accompagnaient sur Tiptreee et il est fort probable que cela s'étende aux noms et prénoms de tout ceux qu'elle connaît. Depuis la guerre elle a aussi beaucoup de mal à supporter les foules entièrement humaine, raison pour laquelle elle se trouve sur la Citadelle et songe à y rester. Il est possible que ce soit dû au fait que les armées Moissonneurs sur Tiptree soient constitués presque exclusivement de zombies. Elle a aussi développé une obsession de sa propre odeur corporelle et du propre. Selon les logs de l'hôpital psychiatrique où elle a passé deux ans, elle utilise en moyenne 5 fois plus de savon qu'un patient normal et passe au minimum 45 minutes sous la douche. Elle se parfume toujours un peu et ne supporte pas l'idée de se sentir sale, ce qui l'amène à se doucher parfois plus de trois fois par jour.

Officiellement, elle n'est plus sous médication, mais elle a encore des ordonnances pour un somnifère assez puissant, qui lui permet de dormir les nuits où ses troubles du sommeil sont trop importants. Elle a aussi pris l'habitude de mettre plusieurs alarmes en même temps pour être certaines de se réveiller quand il le faut. Là encore, ces perturbations du cycle du sommeil sont dûes en grande partie aux mauvaises habitudes prises sur le front mais aussi - possiblement - à des cauchemars ou des rêves récurrents.

Bien qu'éduquée dans un milieu très conservateur à la limite de la xénophobie, Amélia a totalement changé de point de vue avec la guerre. Elle se sent aujourd'hui plus à l'aise dans une foule hétéroclite, voire exclusivement alien, qu'au milieu d'autres être humains. Elle a par contre beaucoup de mal à communiquer avec des intelligences virtuelles ou même artificielle à qui on a donné une pseudo-personnalité – elle déteste s'adresser à Avina sur la Citadelle. Sans doute à cause de son expérience avec un Geth Prime durant la guerre.

Au sujet des intelligences artificielles, les Moissonneurs sont toujours sa plus grande phobie et si elle respecte ce qu'elle croit être un sacrifice de Shepard pour empêcher les monstre d'éradiquer tout le monde, elle craint par-dessus tout de les voir se retourner contre l'humanité un jour. De fait, elle évite de penser trop souvent à eux malgré leur proximité de la Citadelle. En revanche, elle n'a pas le moindre problème ou rancune pour les Geth qu'elle juge tout à fait apte à vivre avec le reste de la communauté galactique.

Amélia n'a suivit que de très loin les transformations de la société suite à la guerre, d'abord cloisonné dans un hôpital de l'Alliance, puis transférée à la Citadelle dans un hôpital psychiatrique privé, elle n'en est ressortie que très récemment avec des intentions floues. Tantôt elle veut rejoindre l'Alliance pour se battre à nouveau, tantôt elle veut changer complètement de vie et pourquoi pas s'établir en tant que cuisinière. Cette instabilité est probablement dû à son conflit entre vouloir réparer ce qu'elle juge avoir raté et son complexe d'infériorité qui la persuade qu'elle n'en est pas capable.

D'un point de vue relationnel, Amélia n'a rien connu depuis le début de la guerre. Elle avait jusque là entretenu quelques passades d'un soir ou petites amies très temporaires durant son éducation militaire, exclusivement avec des humaines bien sûr, mais depuis rien. Elle sait à présent qu'elle peut ressentir une attirance sexuelle et une attraction sentimentale pour une asari, et se pense capable de le faire pour d'autres espèces humanoïdes mais jusque là elle n'est pas vraiment en recherche. Fondamentalement, Amélia est consciente de sa fragilité et craint d'être à la fois dépendante de quelqu'un et de devenir un boulet pour la personne en question.
« Biographie »



Eyana poussa prudemment la porte de la petite salle, toujours anxieuse à l'idée de ce qu'elle pourrait y trouver. La jeune fille était installée sur le fauteuil comme on le lui avait demandé. Ses longs cheveux auburn cascadait sur ses épaules, les mêches trempées encore parfumées par le shampoing. L'asari constata en fait que la pièce entière sentait le savon quand elle referma la porte, la patiente devait sortir de la douche. Sitôt la poignée tournée, l'humaine releva brusquement les yeux vers elle.

- Oh, bonjour Doc'. Vous allez bien ?

Ce fut son sourire plus que tout autre chose qui acheva de désarmer Eyana. L'humaine avait l'air exceptionnellement jeune, et plus que ravissante. Comment une pareille créature pouvait-elle traîner un dossier comme celui qu'elle tenait entre les mains ? L'asari poussa un soupir triste et vint calmement s'installer face à sa patiente.

- Bonjour Amélia, je vais bien et vous ?

Maintenant face à elle, Eyana pouvait que remarquer que la jeune humaine se tripotait compulsivement les mains. Au moins, elle la regardait dans les yeux sans crainte apparente, ni trace d'aggresssivité.

- Je vais bien Doc', mais ils m'ont pris mes affaires hier. Mes habits et mon pistolet, c'est celui de Khar. Vous allez me le rendre, Doc' ?


Eyana ne répondit pas tout de suite, prenant le temps de consulter le dossier puis d'observer la jeune humaine. Elle portait la blouse des patients de l'hôpital et n'avait apparemment pas rechigné quand on lui avait demandé ses affaires la veille, lors de son admission. Une fiche avait été créé pour l'arme qu'on lui avait prise.

- Pas tout de suite, Amélia. Dans notre établissement, vous ne pouvez pas porter ça et encore moins votre arme. Il est dit ici que c'est un Carnifex ? Ce n'est pas une arme conventionnelle dans l'Alliance, je me trompe ?

La patiente répondit presque du tac au tac, sans faire montre de la moindre perturbation.

- Non, c'est celui de Khar, mais j'ai le droit de le porter hein ? On va pas me le prendre ? Hein ?

- Non non non,
répondit aussitôt l'asari d'un ton rassurant. Tout vous sera rendu quand vous quitterez l'hôpital, ne vous en faites pas.

L'humaine pencha la tête vers son médecin et eu à nouveau ce sourire désarmant pendant que ses prunelles sombres détaillaient le visage d'Eyana.

- Vous avez peur que je me fasse sauter la cervelle avec ? Je le ferais pas, pas avec le flingue de Khar.


L'innocence avec laquelle elle évoquait cette possibilité fit presque frissonner l'asari. Cette fois, il ne faisait plus aucun doute qu'elle avait à faire avec une vétéran. Elle lui répondit sur le même ton rassurant.

- Pas du tout Amélia, il s'agit juste des règles de l'hôpital.

Avant qu'elles ne s'éternisent trop sur ce sujet, Eyana prit l'initiative, consultant d'un regard son dossier.

- On m'a dit que votre père avait insisté pour que vous ayez un psychologue humain, mais que vous avez ensuite indiqué que cela vous était égal. Donc ça ne vous dérange pas que ce soit moi qui s'occupe de vous ?

L'humaine ne sembla pas surprise le moins du monde par la déclaration.

- Oh non, pas de souci Doc'.


- Est-ce que vous voulez bien qu'on discute Amélia ? Commencez par me parler de vous.

- De moi ? Il n'y a pas grand chose à dire vous savez Docteur. Mon père a fait plein de chose, il est entrepreneur vous savez ? Il avait travaillé sur plusieurs traducteurs pendant que l'humanité se lançait dans l'espace, pour faciliter les échanges entre pays. Plusieurs programmes ont été adaptés avec la découvert des espèces aliens et...


Eyana l'obligea à se couper ici et demanda d'une voix douce.

- Mais vous, Amélia, qu'en est-il ?

- Eh bien... Je suis née à Paris, sur Terre. Mon père avait pas mal de relation dans l'armée alors il avait accepté que je sois exposé à l'ezo de façon contrôlé. Ma mère pensait que c'était pour ça qu'ils n'avaient plus réussis à... avoir des enfants, après, mais mon père pensait que non. J'ai reçu mon implant L3 avant de rentrer dans l'adolescence. A partir de là, ça devient un peu plus compliqué. Mon père voulait que je suive une formation dans le privé – il pense que c'est le meilleur – mais l'Alliance offrait de belles opportunités aux biotiques comme moi. C'est pour ça que je suis allé à Grissom mais un peu sur le tard, notamment – je ne sais pas si vous connaissez.


La psychologue la laissa continuer sans faire de commentaire.

- Après un moment, j'ai finis par décider que ce serait l'armée, j'avais toujours des ponts en or de toute façon. J'ai commencé la formation de Sous-Officier quand j'avais 17 ans, mon père m'y a encouragé, il avait été Capitaine lui.

- Vous parlez beaucoup de votre père, fit remarquer l'asari.

- Il ne faut pas lui en vouloir Madame, il a toujours été un peu comme ça. Il est né à une époque où on concevait les aliens pour des films, de la science-fiction, et donc...

~ ~ ~

- Je n'ai rien contre les xénos, Sylvie, mais il faut tout de même admettre que j'ai plus souvent croiser des asaris danseuses exotiques que docteur en physique nucléaire. De là à penser que leur système éducatif est loin d'être parfait, pardon...

Sylvie Greenfield cacha son sourire derrière sa main, les joues rosies par la gêne.

- Joseph...

- Je ne critique pas, je constate, c'est tout.

Face à ses parents, la jeune Amélia baissait les yeux sur son assiette pour cacher elle-aussi son sourire. Son père rentrait d'une réunion où il avait dû discuter avec une envoyée d'une autre entreprise, extra-terrestre, cela expliquait que ce genre de blague fusait ce soir à table.

- Qu'est-ce que tu en penses, Amélia ? Beaucoup de poulpe à l'académie ?

Avec un nouveau rire outré de la part de sa mère, la jeune fille releva les yeux.

- Non papa, c'est l'Alliance, on ne voit pas beaucoup d'extra-terrestre. Les gars ont organisés une sortie dans un bar, avec des danseuses asaris je crois.


- Et tu y es allé ?! Commençait déjà à s'outrer sa mère.

- Mais non maman ! Bien sûr que non.

Joseph Greenfield éclata de rire et proposa de resservir un morceau de dinde à sa femme et sa fille, avant que la discussion ne dérive.

- Tu es toujours sûre de ta décision ? Tu sais ce n'est pas parce que j'ai fait l'armée que tu dois...

- Oui papa, je suis sûre. En plus avec mes implants, j'ai des supers formations. Ca va beaucoup m'aider.

Ses deux parents se regardèrent une seconde avant de se retourner vers leur fille.

- Je suis fier de toi, Amélia.

~ ~ ~

Les séances avançaient doucement. Amélia était plutôt bavarde mais elle s'étendait toujours sur des détails sans grande importance, il n'avait pas fallu longtemps avant que l'asari ne comprenne qu'il s'agissait là d'un des moyens de défense de la jeune femme. Elles avançaient tout de même, à pas de fourmis comme souvent, mais assez pour qu'Eyana commence à se faire une idée. Surtout maintenant que les détails de son dossier étaient enfin arrivés.

- Vous étiez en garnison sur Tiptree quand les Moisonneurs sont arrivés, c'est bien cela ?

- Oui
, répondit la jeune humaine sans la moindre hésitation. J'étais sous le commandement du Capitaine Karem Dirak. On a reçu l'ordre de tenir un point d'évacuation et d'aider les civils qu'on pouvait.

- Et vous avez été l'un des points d'évacuation à tenir le plus longtemps, si j'en crois votre rapport de l'époque.

- On a reçu de l'aide, rectifia aussitôt la jeune femme. Les asaris avaient envoyés un commando sur la planète, pour aider à l'évacuation, je n'ai jamais su pourquoi. Ça tombait bien puisque le Capitaine Dirak était mort depuis deux jours quand les asaris sont arrivés.


- Vous assumiez le commandement donc ? Je vois que vous étiez déjà Lieutenant.

- Second lieutenant, c'était le premier lieutenant David qui commandait. Il est mort quelques jours plus tard, mais je laissais plutôt la Capitaine Asari décider. Aemeia, elle s'appelait. Jamais vu biotique pareille.

- Et ce Khar, donc ?

- Un Krogan, j'ai pas la moindre idée de ce qu'il faisait là. Je crois qu'il venait faire le plein de nourriture quand les Moissonneurs nous sont tombés dessus. Il est resté pour combattre.

- Il aurait pu prendre une navette d'évacuation, non ?

- Parmi les premières oui. Je lui ai fait la remarque une fois. Il m'a regardé avec ses... yeux. J'ai cru qu'il allait m'arracher la tête avec les dents. Et puis, il a éclaté de rire et m'a dit avec sa grosse voix. “Vous avez déjà vu un Krogan fuir un combat ?!” et on en a plus jamais reparlé. De toute façon, très vite l'urgence a été d'envoyer les enfants, les adultes restaient pour combattre. Khar ne s'est jamais plain.

- Il vous aidait donc ?

- Personne ne lui avait rien demandé. Lui-même ne parlait pas de ça. Je crois que dans ces momentss là, on ne se posait plus trop la question, il y avait des morts qui venaient tous les jours pour nous bouffer. On tirait dessus.


Amélia s'interrompit mais la psychologue sentit qu'elle voulait ajouter quelque chose, elle la laissa réfléchir et se pencha doucement vers elle.

- On était avec lui quand on a reçu la nouvelle de Tushanka, à propos du Génophage. Vous auriez dû le voir. Il ne souriait pas mais... vous auriez dû le voir. Il ne parlait que de ça après, rentrer chez lui, trouver une femelle.

Elle renifla. Eyana tenta plusieurs fois d'approfondir ce sujet mais cette fois, elle se heurta à un mur. Au bout d'une vingtaine de minute, elle choisit une autre voie.

- Vous avez défendu la même position pendant plusieurs mois, si j'ai bien compris ?

- Non, pas la même position. On ne pouvait pas rester au même endroit tous les jours. Les Moissonneurs nous auraient submergés, nous devions bouger en permanence, en emmenant les civils qui pouvaient bouger. On cherchait un coin plat, où une navette, un cargo, n'importe quoi, pouvait atterrir pour emporter les gosses. Au début en tout cas. A la fin, on se concentrait plus sur le potentiel défensif du coin. Surtout qu'on commençait à manquer de barricades portatives.


- Vous affrontiez beaucoup de Moissonneurs, tous les jours ?

- Un petit peu. Ca dépendait. Il n'y avait pas de vaisseau dans le coin, alors c'était surtout leur infanterie. Recruté sur place, donc plutôt du zombie. Beaucoup de zombie. Beaucoup, beaucoup de zombie. Une de ces choses Turiennes de temps en temps, c'est une comme ça qui a fait sauter la tête à Khar.


L'asari se pencha doucement vers sa patiente.

- Racontez-moi ce qui s'est passé ce jour-là, Amélia.

~ ~ ~

Prise de panique, Amélia se jeta en avant pour saisir le pistolet et se retourna en un bond, à peine aidé de sa biotique. Le recul lui vrilla violemment le poignet mais la balle avait assez de force pour faire littéralement exploser la tête du zombi qui la poursuivait. A genoux, elle se traîna en vitesse derrière un tas de débris, une douleur soudaine lui prenant l'épaule.

- Capitaine ? Capitaine ?!
Cria-t-elle dans sa radio, malgré les riques.

- Je vous entends,
répondit finalement la voix d'Aemeia. Qu'est-ce qui s'est passé Amélia ?

- Les... Les civils étaient endoctrinés, on s'est fait avoir. Le Premier Lieutenant est mort, ils sont tous morts ! Ils viennent vers vous, par le Nord... attendez je regarde.

- Non, Amélia ! Calmez-vous. Khar est avec vous ?

- Khar est mort ! J'ai pris son flingue, un machin turien a fait sauter le mien. Ils viennent vers vous, je vous dit !


Dans la panique, la jeune fille se redressa pour tenter d'observerle mouvement ennemi par-dessus son tas de débris. Le Maraudeur s'éloignait, accompagné d'une petite troupe qui lui tournait autour. Quelques zombis restèrent dans le coin pour fouiller les débris à la recherche de corps.

- Ils vont arriver par le Nord-Est. Vous voulez que je les suive pour les prendre en feux croisés ?

- Calmez-vous Lieutenant. Quel est votre situation, vous êtes blessée ? Il vous reste des balles ?


Amélia prit une grande inspiration et inspecta son épaule, le zombi avait réussi à traverser la couche protectrice de son armure et ses griffes avaient entaillés sa peau, mais ce n'était pas assez pour l'incapaciter. Par contre, elle ressentait toujours le contrecoup du tir qu'elle avait essuyé à la jambe et pouvait à peine bouger sa hanche gauche. La jeune femme jeta aussi un coup d'oeil à ses réserves de munition, qui étaient bien plus alarmantes.

- Merde.

- Lieutenant ?

- Il me reste qu'une cartouche, capitaine. De quoi tirer une fois.


- Restez où vous êtes et ne la gaspiller pas, on va recevoir des renforts bientôt, je vous les enverrai. Vous ne bougez pas Lieutenant, je note votre localisation.

- Cherchez pas, Aemeia. Il me reste une option et vous savez bien les bastos que ça tire, si je la mets bien, jamais ils pourront me transformer en...

- La ferme Amélia ! Tu reste là et tu attends qu'on vienne te chercher, si j'entends le moindre coup de feu qui est pas destiné à une de ces saloperies, je te jure que je ferais de la bouillie de ton cadavre.

La jeune humaine n'osa pas répliquer, on n'entendait que très rarement la Capitaine perdre son sang-froid mais même dans l'au-delà, Amélia ne voulait pas la voir en colère. Elle attendit donc en se cramponnant de toutes ses forces à sa nouvelle arme, le Carnifex qu'elle avait arraché des doigts de Khar.

Elle pouvait entendre chaque mouvement des zombies qui tournaient autour de sa position, plus d'une fois ils approchèrent assez près pour qu'elle songe à utiliser sa dernière cartouche. Il fallut attendre une heure avant que la voix de la capitaine asari ne retentisse à nouveau dans son oreille, énonçant simplement.

- Voilà les renforts.

Quelques secondes plus tard, un énorme bruit métallique se fit entendre et les zombies se mirent à grogner. Amélia voulut relever la tête mais le son d'un fusil d'assaut la fit se rebaisser aussitôt, elle attendit patiemment que le dernier grognement de zombie s'éteigne avant de se redreser. Pour se retrouver nez à nez avec une lampe braqué directement sur elle. La jeune femme poussa un cri et le Carnifex produisit sa détonation habituelle. Le tir ricocha comme un rien sur le bouclier qui entourait le gigantesque Geth.

- Je suis les renforts, annonça la chose de sa voix désincarnée. Quel est votre statut ?

- Les renforts ?! Je... Je suis blessée, jambe et épaule, mais ça va.

La lampe frontale du Geth se baissa jusqu'à inspecter la jeune femme. C'est à ce moment-là qu'elle vit à quel point le robot était immense, il dépassait le tas de débris en se tentant debout alors qu'elle était obligée de se maintenir à sa hauteur en s'accrochant n'importe où.

- Vous ne pouvez pas marcher, constata la machine. Nous allons tenir la position puis je vous porterai jusqu'au camp de base.

Amélia était encore trop éberluée pour protester en quoi que ce soit, pendant que le Geth lui fourrait dans la main un fusil de précision et qu'il passait derrière les débris pour se mettre en position de combat.

~ ~ ~

- Des Geths avaient été envoyés sur Tiptree ?

- Seulement quelques uns. Dispersés pour aider à terminer l'évacuation, l'Alliance était plutôt fière de son coup, on avait réussi à envoyer la grande majorité des gosses sur une colonie galarienne, on pouvait bien rester encore un peu pour finir. Les Geth étaient le moyen le plus rapide et le plus simple pour envoyer des renforts partout sur la planète. On a eu de la chance d'avoir Zèd.

- Zèd ?

- Il fallait bien lui trouver un nom. Au début, je l'appelais Z6PO, en référence à... laissez tomber. Et puis, on l'a tous appelé Zèd. Ça n'avait pas l'air de le déranger plus que ça.

Eyana nota tranquillement dans le dossier que c'était la première fois depuis le débuts de leurs entretiens que la voix d'Amélia s'était serrée de la sorte.

~ ~ ~

Le cri retentit une seconde fois sur le champ de bataille, toujours aussi glaçant. Amélia hésita même à regarder l'approche de la créature.

- Bordel, qu'est-ce que c'est ce truc ?!

La préoccupation de la Seconde Lieutenant était partagée par tout le petit groupe. La chose qui avait lancée l'attaque ce matin les forçait à reculer de plus en plus, encore quelques mètres et ils seraient forcés de se battre en plein milieu du camp de réfugié. La créature ressemblait furieusement à une asari qu'on aurait agrandi et rendue absolumment dégueulasse. Jusqu'au pouvoir de la chose qui rappelait furieusement la puissance biotique des asaris. Une nouvelle impulsion biotique fit valser dans les airs une barricade qui servait de couverture.

- Elle va nous massacrer ! Elle se téléporte !

Pour le massacre, cela avait commencé il y a quelques minutes déjà, et pourtant ça semblait durer des heures. Les pouvoirs biotiques d'Amélia n'était d'aucune utilité contre une chose pareille et les tirs ricochaient sur sa barrière quand elle ne les esquivait pas simplement en se téléportant d'un coup de quelques mètres. C'était la première fois que le petite bataillon avait à faire à pareil ennemi et déjà la moitié de ses membres en avait fait les frais.

- Je vais faire tomber sa barrière, annonça brusquement Zèd, à ses côtés.

- Quoi ?!

- Quand elle sera vulnérable, utilisez votre déchirure, cela devrait l'affaiblir assez pour que notre puissance de feu la tuent.


Les survivants qui avaient entendus la proposition du Geth Prime se regardèrent brièvement, avant de conclure qu'il avait probablement raison de toute façon. Depuis la mort d'Aemeia, tout le monde se trouvait à suivre les ordre du Geth qui était le seul à avoir assez de circuit pour comprendre rapidement les situations et donner la réponse approprié. Avant que quiconque ait pu trouver une autre solution, le Prime se dressa de toute sa hauteur au-dessus des barricades et se lança sur le champ de bataille comme le char d'assaut qu'il était. Son fusil à impulsion arrosa l'entiereté des zombies et la créature asari avec sa précision habituelle. Jusqu'à ce qu'on entende le signal.

- Maintenant !

Amélia et les deux asaris restantes se dressèrent en même temps pour projeter leur énergie biotique sur la créature, créant une déchirure qui la fit même tituber.

- Feu à volonté ! Hurla la jeune femme au moment de se cacher à nouveau.

Il y eu des tirs, de fusil d'assaut, de fusil à pompe, de tout, la confusion. Et puis le cri, à nouveau. Un cri qui glaça le sang de l'humaine.

- Elle est en vie !

- Non, Lieutenant, c'est bon. Elle est tombée, elle se... désintègre, je crois.


Cette fois, elle dressa la tête par-dessus la barricade. La Furie était en effet en train de se désintégrer au sol, il n'y avait plus de trace de zombies en vie aussi.

- Je crois qu'on l'a eu.


C'est alors qu'elle aperçu le second corps à côté de l'asari mutée. Un corps immense et métallique.

- Zèd !!

~ ~ ~

Il avait fallut près d'un an pour qu'elles en arrivent à parler de ça, mais maintenant Amélia ne s'arrêtait plus et ce malgré les larmes chaudes qui dévalaient ses joues. Dès l'instant où Eyana l'avait entendu parler du Geth, elle avait compris qu'il s'agissait là du coeur du problème, mais il avait tout de même fallu des mois pour que la jeune femme accepte de confier la dernière bataille qu'ils avaient menés sur Tiptree.

- Le pire, reprit Amélia entre deux sanglots. C'est qu'ils sont venus nous chercher le lendemain et on a évacué. On étais plus que huit : Chris, Jude et moi pour l'Alliance, Eara et Mtea du commando asari, et Hugor, Valerie et Megan qui étaient des fermiers recrutés sur place. Ils seraient passés deux jours plus tôt, Zèd serait reparti avec nous, on aurait été 20. Elle a... la chose... Une Furie, ils appellent ça, elle nous as massacré. Si Zèd avait pas été là... Et c'est moi qui l'ai tué.

- Vous ne pouvez pas vous blâmez pour la mort de votre ami Geth, vous n'êtes pas la personne qui a tiré.

- Mais bien sûr que si !


C'était la première fois depuis le début de sa thérapie que la jeune humaine élevait ainsi la voix.

- Il a été affaibli parce qu'il a pris le contrecoup de la distorsion, il était tout aussi affaibli que la créature. C'est pour ça qu'il a été tué. Les asaris sont bien trop doués pour ne pas concentrer leur distorsion, j'étais la seule humaine biotique survivante. JE l'ai tué. C'était un IA, parfaitement consciente et intelligente et je l'ai tué.

- Amélia, vous avez fait votre possible pour protéger votre camp et Zèd savait les risques qu'il prenait, vous deviez attaquer cette Furie. Vous ne pouvez pas vous en vouloir pour ce qui est arrivé.


Les yeux embués de larmes se relevèrent doucement vers l'asari pour la foudroyer d'un regard qu'Eyana ne lui avait jamais connu. Il ne faisait aucun doute maintenant qu'elle avait touché le noeud du problème. Restait à la dénouer.

~  ~ ~

Les Greenfield s'étaient réfugiés derrière leur table comme derrière un rempart ce soir. Cela faisait quelques semaines que l'armée leur avait rendu leur fille et s'ils savaient qu'elle serait différente, c'était la première fois qu'elle se transformait en furie devant eux. La d'ordinaire si gentille et agréable Amélia criait des insanités depuis tout à l'heure et des plats volaient en tout sens sans que personne ne les ait touchés.

- Alors ferme ta putain de gueule à propos des Geth papa ! T'as rien à dire ! Rien !!

Dans un nouvel éclat de voix et de pouvoir biotique, la jeune femme fit valser un plat de dinde dans les airs.

- J'en ai vu mourir pour venir chercher des humains. J'en ai vu crever pour rien, en même temps que nous, que des asaris, que des krogans et que toutes les saloperies que la Galaxie pouvait bien nous refourguer ! Pendant que toi, t'étais assis sur ton cul quelque part en sécurité ! Tu n'as rien à dire, je ne veux plus t'entendre !

Joseph essayait – comme on le lui avait conseillé – de se montrer patient, l'Alliance n'avait pas remercié Amélia pour rien et il savait en la reprenant chez lui qu'elle aurait encore quelques soucis, il ne s'attendait simplement pas à une réaction si violente pour si peu.

- Ma chérie calme-toi, tout va bien maintenant.

- Tu sais ce qu'elle te dit ta petite chérie ? Tu sais ce que j'ai fait sur cette putain de planète ? J'ai combattu aux côtés de tout et n'importe quoi. Et j'ai fraternisé ! J'ai fraternisé tellement fort avec les asaris que je suis capable de te dire comment elles crient pendant l'amour ! Voilà ce qu'elle a fait ta petite chérie !

La claque la prit par surprise et avec une force qu'elle n'avait jamais connu chez son père. Au point qu'elle se trouva sonné une seconde, une seconde pendant laquelle elle imagina avec quelle facilité elle pourrait envoyer bouler son paternel, une seule pensée, une seule impulsion biotique suffirait à le plaquer contre le mur d'en face sans effort. Elle n'en fit rien.

- L'Alliance t'a laissé partir sans suivi, lâcha finalement son père. Je vais te trouver un vrai hôpital.

~ ~ ~

Étonnamment, parler de cela semblait soulagé la jeune femme. Eyana n'osait trop insister car elle n'ignorait pas que la cellule familiale était aussi importante – si ce n'est plus – chez les humains que chez les asaris. Se confronter ainsi à son père avait dû être une épreuve pour Amélia, mais elle semblait prendre la situation avec une forme de philosophie. L'asari s'arrêta cependant sur un autre point du discours de la jeune femme.

- Vous ne m'aviez pas parlé d'une liaison avec une asarie, sur Tiptree.

Amélia se contenta de ricaner.

- Parce qu'elle n'a pas eu lieu, je voulais juste l'énerver. En fait, on s'est embrassé, une fois, avec Aemeia. Une seule fois. On n'osait pas... Je ne l'avais jamais fait avec des... aliens. Sans offense Madame. Et on puait. On sentait la mort, le sang et la sueur en permanence, alors on s'est pas pressé et puis... elle est morte quelques temps après.

Sa voix s'était à peine serrée, elle n’eut qu'un bref soupir.

- Je voulais l'énerver. Je voulais qu'il... qu'il me dise quelque chose. Qu'il me dise quoi faire. Et il m'a juste envoyée ici – sans offense docteur.

- Pas de problème Amélia, je crois que vous avez bien fait de venir ici. Nous avons beaucoup progressé en un an.

- Vous pensez ?

- J'en suis sûre. D'ici encore quelques mois et vous pourrez sortir. Croyez-moi.

« Combat »

Classe : Martiale et Biotique
Barrière : Biotique
Pouvoirs actifs :
- Déchirure (Incapable de l'utiliser depuis Tiptree, raison de son inaptitude à reprendre les armes)
- Impulsion
- Onde de choc
- Projection
   - Projection étendue
Pouvoirs passifs :
Aptitudes :
- Cuisine - Rang 2 : Amélia a été éduquée par sa mère et son père dans le respect de la bonne cuisine, française s'il vous plaît.
- Commandement - Rang 1 : Elle a reçu une formation de sous-officier.
- Informatique - Rang 1 : Base de connaissance reçue au cours de sa formation.
- Médecine - Rang 1 : Premiers secours et interventions d'urgences sur le terrain, elle a appris beaucoup à la dure.
- Sciences - Rang 1

Physique :
- Potentiel Biotique - Rang 2
- Perception - Rang 2 : Amélia est devenue hyper-sensible depuis la guerre et elle sait déceler beaucoup de chose dans son environnement, parfois malgré elle.
- Athlète - Rang 1
- Dextérité - Rang 1

Combat :
- Armure - Rang 2
- Maîtrise du pistolet - Rang 2
- Maîtrise de la mitraillette - Rang 2
- Maîtrise du fusil à pompe - Rang 1
- Maîtrise du fusil d'assaut - Rang 1
- Maîtrise du fusil de précision - Rang 1
- Distorsion - Rang 2
- Télékinésie - Rang 2

Combinaison :
- Télékinésie destructrice (En était capable mais ne l'a plus tenté ou entraîné depuis Tiptree, pourra retrouver cette aptitude si elle recommence à maîtriser Distorsion) - Rang 2

Inventaire :
- Une garde robe complète à la mode de la Terre.
- De nouveaux vêtements acheté sur la Citadelle et plus adapté à la société cosmopolite de la station.
- Un Carnifex M-6 - celui de Khar comme elle le dit si bien. (Mod : Matériau Ultra-Léger et Rechambrage)
- Implant L3
- Ampli Prodigy
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Amélia Greenfield Empty
MessageSujet: Re: Amélia Greenfield   Amélia Greenfield Icon_minitimeMar 3 Mar - 14:26

welcome on bord zolie rouquine traumatisée à la griffure sur le bras

voyons voir comme cette fiche s'en sort

...

...

Et bien c'est un sans faut (2 d'affilés faut sortir le champagne)

Il ne me reste plus qu'à dire que tu es validée et te souhaitée un bon séjour parmi les fous

Si t'as des questions n'hésite pas Wink
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Amélia Greenfield
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