Laurine Sheeran, M.I.A.

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 Laurine Sheeran, M.I.A.

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Laurine Sheeran
Down to a Sunless Sea
Down to a Sunless Sea
Laurine Sheeran


Messages : 48
Date d'inscription : 29/08/2014

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Âge: 39
Profession: Tireuse d'élite
Classe: Martiale

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MessageSujet: Laurine Sheeran, M.I.A.   Laurine Sheeran, M.I.A. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 20:49

« FICHE DE PERSONNAGE »

« Identité »

Nom complet : Laurine Alyss Sheeran
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Âge : 39 ans
Planète natale : La Terre
Affiliation : Indépendante
Profession : Tireuse d'élite
Vaisseau : Disbelief, originellement SSV Jutland
Rang : 3

« Description physique »

Laurine est une humaine aux cheveux blonds, descendant jusqu'aux épaules, du moins, ils sont restés à cette longueur pendant la majeure partie de sa vie. Récemment, ils descendent un peu plus bas, mais pas trop non plus. Si parfois elle les laisse cavaler à leur convenance, ils sont généralement attachés en un chignon tout à fait règlementaire. Ses yeux bleux-verts s'incrustent dans un visage fin, et on aurait pu les trouver jolis s'ils n'étaient pas en quasi permanence froncés, ce qui donne l'impression qu'elle est tout le temps en colère ou au moins renfrognée. Ses lèvres sont généralement pincée, comme si son interlocuteur l'agaçait à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Et lorsqu'elle est énervée, ses lèvres se retroussent pour dévoiler deux petites canines plus pointues que le reste de sa dentition.

Pas très grande, à peine 1 mètre 66, pour un poids jalousement gardée, la soldate est finement musclée. Cependant, ça n'est rien de très important, autant dire de suite qu'elle n'a aucune chance dans un combat au corps à corps contre un adversaire plus lourd et aussi entraîné qu'elle. Sa souplesse et sa rapidité est ce qu'elle troque contre la force brute. Elle n'est pas aussi souple qu'une danseuse Asari, loin de là, mais suffisamment pour sa spécialisation. Son manque de muscles étant ce qui a failli lui coûter son refus à l'entrée du Corps des Marines, Laurine s'est toujours efforcée de les développer, quitte à passer bien plus de temps à l'entraînement que les autres pour de maigres résultats.

Portant habituellement un treillis vert, sorte de relique des armées du passé, vous la verrez parfois s'entraîner avec un mini débardeur et un short, laissant apparaître son tatouage en forme de rose sur le côté gauche de son ventre, ainsi que son piercing au nombril. Ainsi qu'un couteau, accroché généralement à sa cheville ou à sa jambe. Ses plaques d'identifications ne quittent son cou pour que rejoindre ses bottes lorsqu'elle est en mission, au cas où sa tête serait désintégrée. Quand elle est au repos, elle porte son uniforme de l'Alliance avec fierté, ses insignes de Sous-Lieutenant soigneusement polis. Et lorsqu'elle est en permission, elle se fond aisément dans la masse avec des vêtements tout ce qu'il y a de plus normaux. On note toutefois sa posture raidie, comme si elle allait se mettre au garde-à-vous en un quart de seconde, ce qui trahit évidemment sa profession aux yeux des connaisseurs.

Elle ne porte pour ainsi dire jamais de maquillage, et se préoccupe rarement de l'état physique de son corps. Les bleus, les égratignures, les griffures ? Ça lui apprendra. A vrai dire, tant que ça ne laisse pas de cicatrice, elle s'en fiche pas mal. Par contre, le "maquillage" où elle est passée maîtresse, c'est celui des peintures de guerre. Pas pour effrayer un adversaire, non, celles destinées à la fondre dans son environnement. Parce que oui, cette Marine préfère les missions où elle peut se passer de son armure pour enfiler un treillis camouflés, se peinturlurer, et se jeter dans l'environnement. Evidemment, parfois, cela est impossible, mais elle essaie tout de même de colorer son armure de façon accordée avec sa mission.
« Description psychologique »

Laurine est une Marine dans l'âme. Pourtant née dans une famille de pacifistes, elle a l'appel du devoir dans le sang, la dévotion à l'autorité et un fort sens de l'honneur. Du moins, elle était comme ça, avant ses premières expériences au feu. Désormais, elle est un peu perdue. "Perdue" est d'ailleurs un mot juste. Elle a perdu la confiance, l'estime qu'elle plaçait dans l'Autorité de l'Alliance, et ce, à de multiples occasions. A chaque perte de repères, elle est revenue, mais sa foi était un peu plus ébranlée. Jusqu'à la Guerre contre les Moissonneurs, ou plus précisément, jusqu'à la fin de la Guerre, ce qui aurait dû être une grande joie pour tous les militaires... Mais qui ne fut qu'une déception de plus dans le coeur de Laurine. Une déception de trop.

Professionnelle jusqu'aux bouts des ongles, elle faisait partie, à ses débuts, des militaires qui ne questionnaient pas leurs ordres. Même s'ils impliquaient des dommages collatéraux. Ça ne voulait pas dire qu'elle les aimait pour autant, mais jusqu'ici, elle a toujours obéis, aveuglément, persuadée que la Hiérarchie avait un plan absolu pour toutes les choses, et que chaque perte innocente était calculée, justifiée, et justifiable. Que la Hiérarchie avait toujours raison. Mais tous ça, c'était des conneries. Elle l'a compris à la fin de la Guerre contre les Moissonneurs. Loin d'afficher ses sentiments personnels en public, elle garde toutes ses émotions pour elle, attendant d'être seule ou entourée de ses amis pour dire ce qu'elle a sur le coeur. Elle pensait que le bien et le mal étaient des notions abstraites, et elle pensait se situer juste entre les deux. Pas bonne, ni mauvaise, juste obéissante. Mais lorsque les Moissonneurs sont arrivés, alors s'est rendue compte qu'ils représentaient le mal absolu. Celui à éradiquer pour vivre en paix. Il n'y avait pas d'autre solution.

Très humano-centrée, elle est loin de chercher la reconnaissance de ses pairs, et garde une certaine distance avec les autres races de la Galaxie. Pas qu'elle ne les aime pas, à part les Krogans, qu'elle déteste particulièrement, mais elle préfère rester entre Humains si possible. Elle a ainsi davantage de facilité à parler aux Humains, tandis qu'elle sera plus hésitante à engager la conversation avec des aliens. Ça n'est d'ailleurs pas étonnant que son meilleur ami soit Humain. Il s'agit en effet de son observateur, celui qui lui donne les indications pour ses tirs à très longue distance. Leur relation aurait pu être ambiguë, s'il n'était pas gay, et casé de surcroît.

Durant leurs nombreuses missions ensemble, Laurine a toujours fait preuve d'un calme exemplaire, ne cédant jamais à la panique, même lorsque les tirs sifflaient autour d'eux. Loyale jusqu'au boutisme envers ceux détenant pour elle l'autorité légitime, elle n'est pas du genre à abandonner ceux qu'elle considère comme ses rares amis. En revanche, les vagues connaissances, ceux qu'elle vient de rencontrer et qui n'ont pas encore eu le temps de s'installer dans sa tête, elle vous laissera mourir dans 9 cas sur 10. Le dixième cas étant les exceptions, celles où elle ne reçoit pas d'ordre contraire, ou celles où sa morale reprend un peu le dessus sur son caractère inflexible. Réfléchie, elle est loin d'être une tête brûlée, et y repense à deux fois avant de s'attaquer à quelqu'un, encore plus au corps-à-corps.

Ses autres amis se comptent sur le doigt d'une main : éloignée assez vite de sa famille, elle tient en haute estime son premier instructeur de l'école des tireurs d'élite, celui pour lequel elle vouait un culte, jusqu'à son décès durant la guerre. Ses autres collègues de la 103ème division de Marines sont quasiment tous des inconnus pour elle, seuls les membres de l'escouade de reconnaissance à laquelle elle est affectée ont un nom dans sa tête. Pour elle, l'héroïne de l'Alliance, Jane Shepard, n'est qu'une de ces légendes dopée à la propagande. Personne ne peut accomplir ce qu'ont prétend qu'elle ait accompli. Oh, évidemment, elle ne va pas nier ses compétences. Mais pour Laurine, Shepard c'est juste une soldate d'élite, une Spectre qui a bien réussi, certes, mais qui a reçu pas mal d'aide de la part de la propagande. Du moins, elle la respectait, avant la Guerre contre les Moissonneurs. N'ayant eu aucune idée de ses missions pour le compte de Cerberus, la voir revenir sous les drapeaux alors même qu'elle avait été dans ce groupe terroriste... Et ce, par un heureux "hasard", lorsque la Hiérarchie a été décapitée lors de l'attaque sur Terre. Non, Shepard n'avait rien à faire en tant que leader symbolique de la Résistance face aux Moissonneurs. Elle a peut-être réussi, ou alors tout ce qu'elle a fait n'est qu'un gros coup de mensonges servis encore chaud par l'Alliance. Laurine penche pour la dernière explication.

Laurine ne cautionne pas l'inanition du Conseil, et lorsqu'elle a appris que la 5ème Flotte avait été détournée pour sauver le Destiny Ascension, elle en a conçu d'abord un grand étonnement, puis une importante colère. Que des soldats de l'Alliance aient été sacrifiés pour sauver ces idiots... Elle a été en revanche ravie d'apprendre qu'Anderson avait été nommé au Conseil, même si cela n'a pas eu l'impact qu'elle espérait. Encore une déception... Et sa frustration latente grandissait. Elle s'était engagée pour de l'action, et si d'un point de vue personnel, elle a été servie, l'Alliance n'a eu de cesses de la décevoir, la rendant de moins en moins crédible. Jusqu'à ce jour de fins des hostilités, lorsque, contrairement à toutes ses attentes et à tous ses espoirs, les Moissonneurs ne soient pas détruits. Les voir encore debout, simplement "inoffensifs"... Non, c'était trop pour elle. Elle s'était battu jusqu'au bout en espérant vivre assez longtemps pour les voir tous exploser, mais à la place, tout le monde criait victoire, là où il n'y avait pas de victoire. Et ils étaient là, en dépits de toutes ces rumeurs qui disaient qu'on allait les exploser, les renvoyer dans l'Au-Delà, toutes ses conneries... Les voir encore en activité, prêts à trahir les Humains et les autres espèces ? Non, c'était le mensonge de trop. La goutte d'eau, tout ça. Elle et quelques autres ont donc décidé que l'Alliance n'avait rien à leur apporter.

En prenant possession de la frégate de reconnaissance, celle sur laquelle Laurine servait déjà, le SSV Jutland, Laurine, son groupe de reconnaissance et quelques officiers supérieurs ont fait défection. Ils ont désertés, en signe de protestation, espérant peut-être que par leur départ, l'Alliance se rendrait compte de quelque chose... Mais non. Dans les jours qui ont suivis leur départ, c'est à peine s'ils ont été remarqués. Leurs dossiers indiquaient simplement qu'ils étaient portés disparus au combat. Pire, pour certains, on annonçait de but en blanc leur mort. Eux ont été les plus chanceux, comme le partenaire de Laurine, qui a ainsi pu récupérer son conjoint, et le conduire à bord.

Depuis la fin de la Guerre contre les Moissonneurs donc, ils se cachent aux abords des systèmes Terminus, et Laurine n'apprécie pas vraiment cette option. Se cacher, fuir, tout ça en faisant quelques boulots pour essayer de trouver des pièces pour leur frégate volée ? Sa vie d'honneur et de batailles épiques semble terminée, et elle est donc très renfrognée. Elle s'interroge de plus en plus sur son choix, son choix de suivre les mutins, mais à chaque fois qu'elle entend parler d'un Moissonneur réparant telle structure dans tel coin paumé, elle serre les poings, et maudit l'Alliance en son fort intérieur.
« Biographie »

« Chut, tu vas lui faire peur. Tu le vois ? »

« Non... »

« Ajuste ta lunette. Réglage de la hausse : 9-7-9. »

« Je l'ai. »

« Vent d'ouest en est, en un quart de valeur. »

« Je l'ai. »

« Feu. »


La détente est lourde. Dure. Mes mains sont trop petites —ou trop gelées— pour l'atteindre correctement. La neige continue de tomber, et j'ai froid. Très froid. Le métal est glacé entre mes mains. La cible —un daim— pointe son regard dans ma direction. Je ne sais pas s'il peut nous voir, mon père et moi, à près de 800 mètres de distance... Mais j'ai l'impression que oui. Il se retourne, comme s'il allait s'enfuir, avant que je n'actionne enfin la queue de détente. Le coup part, brusque, sonore, et qui résonne contre mes dents un long moment. Le daim s'effondre avec un instant de retard sur ma lunette. Mon père tape mon dos chaleureusement, et enfile de nouveau ses raquettes.


« Bien joué. »


Je ne réponds pas. Je ne suis pas sûre de vouloir répondre. Ça n'est pas la première fois que je chasse en compagnie de mon père, mais je sais pourquoi il le fait. Trop occupé avec son travail, s'il passe du temps avec moi, la petite cadette de la famille Sheeran, c'est uniquement parce que ma mère rouspète. Alors, ça n'est pas exactement pareil que les premières fois, où il prenait vraiment du plaisir à passer du temps avec moi. Ou peut-être étais-je trop naïve pour croire qu'il était heureux ? Je ne sais pas. Toujours est-il qu'il pianote déjà sur son téléphone, alors qu'on marche en silence pour récupérer le corps. Les traditionnelles vacances au Canada sont tout ce qu'il y a de plus mornes, maintenant. Mes deux grands frères sont partis, l'un dans la Navy, l'autre dans des études commerciales, et ma grande soeur nous a annoncé qu'elle allait bientôt déménager avec son copain, qui travaille dans la recherche, sur un vaisseau de l'Alliance. Ce qui ne laisse plus que moi à Chicago, moi avec ma mère, parce que mon père passe tellement de nuits au bureau que son côté du lit n'a pas été défait depuis bien longtemps.

Mes frères et soeurs, je les aime bien, mais à part mon premier grand frère, le militaire, les deux autres voient d'un mauvais oeil que je chasse ainsi avec papa. Pour ma soeur, c'est affreux de tuer les animaux, blahblahblah, et mon autre grand frère dit que c'est mauvais pour la faune locale, blahblahblah. Ils sont tous plus ou moins pacifistes, et même mon grand frère militaire ne s'est engagé que par défaut : c'était ça, ou la prison, depuis qu'il a essayé de voler des voitures avec ses potes drogués. Du moins, on m'a dit qu'ils étaient drogués. Alors, je sais plutôt bien que je vais lancer une bombe —littéralement.


« Papa, je vais m'engager dans les Marines, dis-je d'une petite voix, m'attendant à la claque. »

« Hmm-hmm, grogne-t-il, concentré. »

« Tu sais, les Marines, les soldats. L'Armée, quoi ! »

« C'est bien ma puce, je suis fier de toi. Continue tes études et tu verras que tu pourras être scientifique, ou chercheuse ! Comme Dan. »


Dan, je l'aime pas. C'est le copain de ma soeur, et il a beau avoir une intelligence surdimensionnée —dit-il— il est bête, asocial, et méchant. Et prétentieux, aussi. Enfin, toujours est-il que mon père est loin de m'écouter. Comme souvent, en fait, je ne vois même pas pourquoi j'essaie de lui parler. Je serre poings et dents, et continue, sur un ton légèrement plus hargneux.


« Tu sais, les Marines, ceux qui tuent des vrais gens. »

« Oui, oui, c'est bien. Mais excuse moi, il faut absolument que je réponde à ce message d'accord ? »

« Ça changerait quelque chose si j'étais pas d'accord ? »

« Merci ma puce. »


Deux mois plus tard, j'avais 17 ans, et je m'engageais dans le Corps.


* * *


« Cadette Sheeran, vous vous moquez de moi ? »


Je déglutis difficilement en essayant de ne pas bouger mon regard de devant moi. Qu'est-ce que j'ai mal fait cette fois ? J'ai pourtant essayé de mon mieux de me conformer à toutes les règles idiotes, à corriger chaque détail qu'il soulevait, mais il semble que ça n'est jamais bon. Mais le sergent-major, notre instructeur, attend une réponse.


« Non, sergent-major ! »


Le sergent-major s'avance vers moi, et même s'il est plutôt petit, plus petit que moi —et c'est dire !—, il vous file les jetons. Sa main agrippe ma bouche, écrasant mes joues, tandis qu'il me force à croiser son regard d'acier. Sa tête est furibonde, comme toujours.


« Vous avez un cheveu qui vous tombe sur le coin de la bouche. »


J'attends. Il ne peut pas avoir que ça à me reprocher... Si ?


« Vous m'écoutez ?! Cadette Sheeran ?! Vous avez une minute pour vous tirer de là, et vous recoiffer. »


J'hésite un instant, mais, je finis par battre prudemment en retraite pour retourner dans mon baraquement, rejoignant toutes les recrues du bataillon, renvoyées dans leur baraquement pour se recoiffer, se raser un poil de moustache qui dépassait de deux millimètres, ou pour un bouton mal sanglée de leur ceinture. Les dernières recrues finissent par nous rejoindre. Il a toujours quelque chose à nous reprocher. Il n'a ni chouchous, ni bonne humeur. C'est un pitbull fait homme. Et le voilà qui entre comme une furie, nous obligeant à tous nous remettre au garde-à-vous.


« Vous vous laissez tous aller ! On dirait des danseuses Asari ! lâche-t-il, avant de repartir en sens inverse. »


Connard, je songe. Et comme s'il m'avait entendu, sa voix tonitruante m'interpelle au-dehors. Replaçant vite la mèche, que dis-je, le cheveu, rebelle, je sors aussi vite du baraquement pour me mettre au garde-à-vous devant lui.


« Au rapport, sergent-major ! »

« Qu'est-ce que vous foutez dans ma chère unité ?! »

« Je veux être une Marine, sergent-major ! »

« Alors prouvez-le ! dit-il, pointant la colline du doigt. »


Je sais ce qu'il veut dire, et mes jambes fatiguées protestent aussitôt. Je viens de la monter sa colline, et il veut que je le refasse. Mais je ne réponds qu'à l'affirmative. Et me voilà repartie à courir, pour grimper, atteindre le sommet, sonner la cloche, et revenir. En moins de 30 minutes, telles sont les instructions. Le sergent-major sait à quel point je n'aime pas courir, que je n'aime pas le combat au corps-à-corps. Le pire, c'est ne pas que mes résultats ne suivent pas, et qui voudrait donc me pousser à m'améliorer. Non, il veut juste me torturer pour le plaisir, simplement parce que j'ai eu le malheur de dire une fois à voix haute à mes potes que je détestais courir.


* * *


« Caporal Sheeran, vous avez été sélectionnée pour passer l'école des tireurs d'élite. »


Une simple phrase qui m'avait tant fait rêver... Dire que j'avais eu des étoiles pleins les yeux était à prendre au sens propre. L'un des plus beaux jours de ma vie. J'avais à peine 22 ans, et je pouvais intégrer cette fameuse école, celle pour devenir une Marine de reconnaissance, et être tireuse d'élite dans ce régiment d'élite, et...


« Hé, Laulau, tu dors ? »


Je décoche un regard acéré à Tony. Ce surnom honnis me fait grincer des dents à chaque fois que je l'entends. Je rassure ma prise sur mon fusil de précision, revenant coller mon oeil contre le télescope. Antony Mijalski est mon coéquipier, un grand coéquipier, si on considère ses pratiquement deux mètres comparés à moi. Tout en muscle, l'homme noir est d'une gaité presque enfantine parfois, et croit dur comme fer à son karma. C'est, comme moi, un tireur d'élite en devenir également, et dans la situation présente, mon binôme tireur. Je n'ai évidemment qu'une hâte, celle de prendre sa place, le mois prochain, lorsque nous inverserons de nouveau les rôles.


« Distance à la cible, 1432 mètres. Correction de la hausse : 7-2-4. J'ai un visuel dans 10 secondes, j'annonce, ne prenant même pas la peine de relever sa question. »


Bien sûr que non que je ne dors pas. Et je sais qu'il n'a pas besoin des indications que je lui donne, qui sont les mêmes que celles que je lui ai déjà donné il y a dix minutes. Il règle sa visée, comme à son habitude. Je lui reproche souvent cette manie, lui disant qu'à force, il va finir par manquer un degré, mais Chris est un homme d'habitudes. Et il y tient comme un chien à son os.


« Feu. »


Le coup part aussitôt, venant se loger dans la cible en bois, la fracassant en deux morceaux inégaux. Un joli tir. Mais... Tony jure. Le coup n'est pas mortel, et nous n'avions qu'une seule balle. Je le regarde, et il me regarde à son tour. Nous savons tous les deux ce que ça signifie, mais on ne dit rien. Je ramasse le télescope, reprend mon fusil d'assaut, et nous repartons silencieusement en sens inverse, pour parcourir de nouveau les quelques 80 kilomètres de montagnes qui nous séparent de notre point de départ. Il a raté une cible. Ce qui signifie que si moi je n'en rate pas, il obtiendra probablement la place d'observateur dans notre binôme. Si les 3/4 des soldats considéreraient cela comme un échec, une cuisante déception, ou les deux, Tony m'a d'ores et déjà avoué qu'il préfèrerait être observateur. Pour son karma. Reste à savoir s'il l'a fait exprès, ou si ses habitudes l'ont conduit à l'erreur. Enfin, ça, c'est si je ne manque aucune de mes cibles.

Et je n'allais pas en manquer une.


* * *


« Sheeran, Mijalski, 103ème division de Marines, escouade de reconnaissance. Vous serez affectés sur la frégate rapide SSV Jutland. Bravo. »


Pas un mot de plus de la part de mon idole, le Commandant Chris Whitaker. Celui qui m'a recruté, et sans doute l'un des plus grands tireurs humains. Je regarde Tony, et je lui souris. On a réussi. Après tant d'années de souffrances, de torture psychologiques par des instructeurs sadiques, d'entraînement... On a réussis. On est breveté. Et on a une affectation, à partager avec Linda et Justin, deux autres de nos collègues affectés sur le Jutland. Désormais, ce qui nous attends, ce sont nos premières missions opérationnelles. Finis l'entraînement, place au grand jeu.


Nous sommes le 8 novembre 2175, e je suis le Sous-Lieutenant Laurine Sheeran, j'ai 25 ans, et je suis en poste sur le SSV Jutland, au sein de la 103ème Division de Marine, 1er Bataillon de Reconnaissance. Hoo-Rah.


* * *


Le Raid des pirates engagés par les Butariens sur Elysium m'a pris de court, je dois le dire. Mais on nous a rapidement déployé, et c'était l'un de mes premiers engagements majeurs. Au départ, tout allait pour le mieux : Tony et moi faisions de la reconnaissance, dévoilant les positions des pirates avec précision pour guider frappes ou offensives terrestres. Parfois, nous avions une mission spéciale, un assassinat, et nous remportions toujours la mise. Mais peu à peu, la situation s'est dégradée. Peu à peu, nous nous rapprochions des points où les pirates essayaient de réduire en esclavage la population, s'entourant donc de formidables boucliers humains.

Les ordres tombaient, implacables : il fallait éliminer les pirates. Tirer dans le tas. Nous étions un scalpel, et on nous demandait de devenir un marteau. Mais c'était les ordres : alors on tirait. Vous savez, on a cette image du tireur d'élite dans les films, de celui qui vise pile le bon millimètre de chair qui dépasse pour atteindre sa cible. Ben la réalité, c'est que ça marche pas. Déjà, parce qu'on était tellement loin que même si on parvenait à viser ce petit endroit, le temps que la balle n'atteigne sa cible, l'autre avait bougé. Alors, des victimes collatérales, oui, il y en a eu. Un tas. Nos coups faisaient toujours mouche, mais parfois, ils faisaient d'une pierre deux coups. Sauf qu'on aurait pu se passer d'un mort sur la conscience. C'est à partir d'Elysium que j'ai commencé à voir les personnes que j'avais tué en cauchemars.

Et aujourd'hui, c'est l'heure de la contre-offensive. Le Jutland a pour ordre de nous déposer sur la Lune Torfan, peuplée "uniquement de criminels". Comme si c'était possible. Mais les ordres sont les ordres, et si guider des missiles pour tuer 90 adversaires, en sacrifiant 10 innocents permet de gagner la guerre, alors, soit. Je suis une soldate. Je ne questionne pas les ordres.


* * *


La Guerre d'Eden Prime est une sale guerre. Pas à cause des pertes civiles —il en reste si peu qu'ils sont devenus anecdotiques—, mais parce que les Geths n'abandonnent jamais. Ne se lassent jamais. Ne nous laissant aucune chance de nous reposer cinq minutes. Il faut toujours tirer, se replier, trouver une autre position, tirer. Et tirer encore. Une fois qu'ils vous ont trouvés, ils envoient leurs drones nous trouver, puis, ils viennent, parce qu'ils nous trouvent presque toujours, et si ça ne suffit pas, ils balancent leurs roquettes. Et ces zombies... Ils me faisaient froid dans le dos. J'ai demandé plusieurs fois l'aval pour tirer dans la tête des civils pendus à ces trucs, pour leur éviter de devenir l'un d'entre eux, mais la hiérarchie préférait qu'ils se transforment pour nous autoriser. Histoire de préserver notre moral, qu'on ne tue pas d'autres Humains —déjà morts, mais passons— etc. Si l'intention était peut-être louable quelque part... Je ne pouvais pas l'accepter, tout simplement. Mais j'obéissais toujours aux ordres.

J'étais toujours sur Eden Prime lorsque la 5ème Flotte détruisit Sovereign. A l'époque, je croyais bêtement qu'il s'agissait juste d'un vaisseau Geth plus moderne, plus puissant, mais qui montrait bien la nature dangereuse de nos adversaires, ce à quoi le Conseil répliquait à coups de paroles et de hochements de têtes. Pas comme si on ne savait pas qu'ils n'aimaient pas les Humains. Ces aliens... Tous à se croire supérieurs, à croire que les Humains ne valent rien. Alors quand Shepard a été nommée Spectre, j'avais envie de dire que c'était pas trop tôt !

Je n'ai pas assisté à la fin de la Guerre sur Eden Prime. Nous avions déjà d'autres affectations, pour éliminer les avants-postes Geth disséminés un peu partout. Parfois, c'était facile de guider les frappes. Parfois, un peu moins, et d'autres fois encore, les frappes tombaient sur des bâtiments civils, alors même qu'on venait de déclarer que ces installations ne contenait aucun synthétiques. Je commençais à développer une antipathie de plus en plus profonde envers certains officiers supérieurs, désireux d'arborer des médailles, et n'hésitant pas à demander des frappes là où il n'y en avait pas besoin, conduisant au mieux à un gâchis de matériel, au pire, à la mort de civils.

C'est peu après la fin de la guerre sur Eden Prime que Cerberus prit contact avec moi, voulant me recruter. Apparemment, mes opinions anti-aliens, voire ma déception de l'Alliance s'étaient fait entendre... Mais je refusais. Je ne voulais rien à avoir à faire avec ces terroristes. Le Commandant Shepard, d'un autre côté, revenue subitement après deux ans, s'était acoquinée avec eux. Si j'avais du respect pour elle, pour être devenue la première Spectre et tout ça, c'était finit. J'eus beau apprendre cette histoire qu'une fois qu'elle se soit rendue à l'Alliance, je ne pouvais m'empêcher de la détester. Comment pouvait-elle leur avoir fait confiance ? Travailler pour eux ? Je voulais bien croire que l'aval du Conseil était quelque chose de difficile à obtenir, mais de là à aller chez Cerberus...


* * *


C'est évidemment en 2186 que mes plus hauts faits de guerres seront à déclarer. Les Moissonneurs arrivaient, et avec eux, leur cortège de zombies et de destructions. Je n'étais, Dieu merci, pas sur Terre au moment où l'attaque survint. Mais quand j'y repense, j'aurais peut-être voulu y être. Juste pour empêcher Shepard de profiter de la situation comme elle l'a fait. Attendez, vous y croyez vraiment, à la décapitation de la Hiérarchie, suivie soudainement de sa soudaine réintroduction, alors qu'elle était mise à pied ? Enfin, merde, quoi, faut arrêter d'être pris pour des nouilles un peu. L'Amiral Anderson, malgré tout le respect que je lui dois, c'est un peu l'ami de Shepard, et à vrai dire, lui aussi n'est pas aussi brillant que je ne le croyais. Parce que le Conseil, il était toujours aussi inactif pendant la guerre qu'avant. Les Asaris pensaient à leur petite tête, les Turiens voulaient toujours quelque chose en échange de leur soutien, et les Galariens n'aimaient personne.

Enfin, bref. La guerre contre les Moissonneurs aura sûrement été la partie de ma vie où j'ai été le plus mise à l'épreuve. Tout le temps sur le pied de guerre, à enchaîner missions sur missions, les brefs repos se faisant dans la soute du Jutland pendant un énième voyage. Au sol, on avait parfois l'avantage, on parvenait presque à retarder l'inévitable, mais dès qu'un Moissonneur débarquait, c'était foutu pour foutu. Les missions se ressemblaient pour la majorité : on débarquait à l'écart, on se planquait dans un coin pour surveiller l'avancée des troupes au sol Moissonneurs, et on guidait des frappes, on donnait des renseignements. De la reconnaissance pure et dure. Suite de quoi, quand les troupes de l'Alliance finissaient par reculer, on tirait dans le tas pour toucher les Moissonneurs. Il n'y avait plus de tactiques, d'encerclement, ou quoi que ce soit, c'était du corps à corps brutal, enfin, pour ceux qui étaient en bas. Nous, on était généralement à plusieurs centaines de mètres de distance, observant tout ce beau monde...

Sauf qu'inévitablement, quand on tirait, on devait se relocaliser assez vite, sans quoi, la riposte ne se faisait pas attendre ! Une fois la situation devenue un chaos total, c'était là le pire. J'ai tué pas mal de civils aux prises avec des zombies, persuadée de pouvoir les sauver... Mais ne parvenant qu'à leur épargner des souffrances. La hiérarchie était assaillie de toute part, et si quelque part je sais quelle pagaille ça devait être d'organiser des attaques contre les Moissonneurs... Je ne peux pas m'empêcher de leur en vouloir pour leur manque de clairvoyance. Plusieurs centaines de vies auraient pu être épargnées. Plusieurs fois, nous n'aurions pas du avoir été déployés. Parfois, même, nous prévenions le Commandement que la situation était foutue d'avance, mais ça n'empêchait pas l'envoi d'une force de réaction pour essayer de sauver des civils... Mais qui échouait lamentablement. C'était peut-être noble de vouloir sauver des innocents, mais nous n'avions pas les ressources adéquates.


* * *


Je suis, malgré moi, passablement excitée. Nous allons reprendre la Terre ! Le grand moment tant attendu est arrivé, et je dois avouer, voir toutes les flottes rassemblée, ça vous coupe le souffle. Evidemment, quand on nous a annoncé qu'on irait se battre dans Londres... Ça m'a un peu fait peur. C'était assez loin de nos champs de batailles, classique, dès que ça se passait dans une ville, ça allait considérablement réduire notre portée de vue, et notre proximité des combats allait être extrême. J'y étais préparée, tout de même, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas utiliser mon pistolet au combat. Et ça faisait un bout depuis que j'avais relégué mon fusil d'assaut au placard. Je n'étais pas nulle avec lui, mais ça n'était pas mon style d'approche.

L'arrivée sur Londres a été, comme pour de nombreux soldats, une catastrophe. Notre appareil fut touché, et nous avons été obligés d'atterrir en urgence... A plusieurs centaines de mètres du point initial. Quelques centaines de mètres à parcourir sous un feu nourris, en plein territoire hostile. Si Tony a reçu une importante brûlure au visage durant la bataille, je me demande encore comment j'ai fait pour m'en tirer sans séquelles physiques. Toujours est-il que lorsque l'Amiral Hackett a annoncé que le Creuset avait été armé... Que le tir fut effectué...

Et que les Moissonneurs étaient toujours debout, ça m'a fait sortir de mes gonds. Enfin, après qu'ils se soient envolés. J'ai d'abord cru que quelque n'avait pas marché. Qu'on allait se faire massacrer. Mais non. Ils étaient "neutralisés". Des semaines de souffrances physiques et morales, de voir des Marines et des civils de tous les peuples se faire massacrer... Et les Moissonneurs étaient toujours là. Le pire, c'est qu'on ne pouvait même pas accuser l'Alliance d'avoir menti, puisqu'elle parlait du Creuset comme d'une arme permettant de les "neutraliser". Sauf que moi, j'avais ancré dans ma caboche que neutraliser, c'est tuer. Détruire. Pas qu'ils soient devenus inoffensifs. Je voulais les voir payer. Mais non. Ils n'ont pas anéantis. Quelqu'un s'était méchamment foutus de nous, pour que tous ces morts ne soient pas vengés. Avec Tony, on n'a même pas eu besoin de se poser la question. Si l'Alliance n'était plus capable de "neutraliser" ses adversaires sans les détruire, il n'y avait plus rien à y faire. Linda et Justin ont quelque peu hésité, mais se sont rendus à l'évidence. Linda avait perdu ses deux parents sur Terre, et Justin avait toujours pensé que le système de l'Alliance était faillible.

Nous avons donc quitté Londres, sans trop savoir où aller. Pendant une vingtaine de jours, survivants parmi les survivants, essayant de comprendre ce qui s'était réellement passé. Mais on ne savait pas. On avait juste envie de quitter la Terre, et de repartir ailleurs, loin de l'Alliance. Et, chose inattendue, ce fut le Jutland qui nous trouvât.

Ce que nous ne savions pas, c'était que le Capitaine du Jutland, le Capitaine Griff, pensait la même chose de l'Alliance. Lui savait ce que nous pensions, en revanche. Il avait été avec nous durant toute notre carrière, il avait vu nos doutes. Et lorsqu'il nous contacta, je crus au départ qu'il voulait nous convoquer en court martiale. La vérité était tout autre : il nous attendait sur le pont, avec quelques autres hommes. Je ne sus jamais ce qui était arrivé au reste de l'équipage.


* * *


L'alliance entre les Geths et les Quariens... Encore une super nouvelle ! Tout va bien dans le meilleur des mondes ! Je n'y avais pas fait attention lorsque les flottes s'étaient présentées à l'appel, trop préoccupée par ma mission, mais maintenant que tout le monde semblait croire que les Geths étaient devenus des robots tout gentils, j'en étais venue à me demander si tout le monde n'était pas fou, tout simplement. Les Krogans proliféraient aussi, magnifique. Après tout, c'est pas comme s'il y avait une guerre, exactement pour les mêmes raisons. Chose qui ne me surprenait guère, en revanche, l'apparition d'un groupe de protestation contre l'Alliance avait été accueilli avec de vives approbations par notre petit groupe. Le débat quand à les rejoindre est toujours en cours.

Cela fait maintenant 3 ans que nous avons désertés. Trois ans à rôder dans les systèmes Terminus, à effectuer des petits boulots de mercenaires pour payer les réparations de la frégate, rebaptisée pour l'occasion Disbelief, ainsi que notre nourriture. Trois ans que l'on s'interroge sur la suite, alors qu'on nous croit pour la plupart morts ou disparus. A vrai dire, je ne sais même pas si nous sommes recherchés. Alors je reste sur mes gardes, évidemment. Et Tony et moi, on s'interroge. Nos errances sans buts sont presque pires que de recevoir des ordres idiots. Presque. N'oublions pas qu'on parle quand même de Moissonneurs mystérieusement contrôlés. A mon avis, ils attendent juste qu'on ait de nouveau le dos tourné pour nous poignarder dans le dos. Si je partais du Disbelief, je sais que Tony me suivrait. Son conjoint aussi. Peut-être Linda et Justin. Le Capitaine aime trop sa nouvelle position de commandant de tout ce petit monde pour l'abandonner. C'est un bon capitaine, mais... Il est aussi perdu que nous. Mais si je partais, que deviendrais-je ? Mercenaire ? Tueuse à gage ? Non. Il faut que je retrouve une voie. Quand à savoir laquelle... C'est encore à voir.
« Combat »

Classe : Martial
Barrière : Barrière cinétique
Pouvoirs actifs : N/A
Pouvoirs passifs : Tireur d'élite, Maîtrise du fusil de sniper, Maîtrise du pistolet, Premiers Secours, Immunité
Inventaire : Armure légère Assassin(Modulateur Classique), Omnitech, fusil de précision M-97 Viper(IV Blessante, Capteur de Combat, Lunette Améliorée, Dissipateur Classique), pistolet M-11 Silencieux(Munitions denses, Rechambrage, IV de visée, Amélioration du Chargeur), Mod de munition Shredder.


Dernière édition par Laurine Sheeran le Sam 30 Aoû - 22:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Laurine Sheeran, M.I.A.   Laurine Sheeran, M.I.A. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 20:53

« FICHE DE VAISSEAU »

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« Identité »

Nom : Disbelief
Affectation : Indépendant
Capitaine : Commandant Griff

«  Informations »

Capacité d’accueil : 28 (18 membres du personnels + 10 en capacité d'accueil)
Capacité de stockage : 70 tonnes
Armement : Système GARDIA, 1 lance-torpilles à disruptions, 2 railguns légers.
Bouclier : Oui, mais peu effectif dû aux manques de pièces détachées
Réacteurs : Moteurs subliminiques modifiés pour accepter l'Hélium-3 civil, n'ayant plus accès aux ressources militaires.
Autres : N/A

«  Description »

Le Disbelief n'a pas toujours été comme il est actuellement. Lors de sa mise en service, il a d'abord reçu différentes missions de patrouilles et d'escortes. Le SSV Jutland de son premier nom, ne s'est retrouvé confronté que dans des engagements légers au début de sa carrière. En 2169, il est placé sous le commandement du Capitaine John Griff, un officier réputé pour être agressif, mais très respecté par ses hommes. Placé dans la Task Force 343, groupe de frégates de la même classe, le Jutland participera à toutes sortes de missions de reconnaissance agressives, et en 2175, il devient l'un des vecteurs du 1er Bataillon de Reconnaissance des Marines, qui l'utilisent pour se déployer rapidement, et en vitesse. Sa petite taille lui permettant de se poser sur la surface des planètes, il n'est pas rare qu'il se soit posés à de nombreuses occasions simplement pour déployer les quatre Marines constituant son équipage armé.

Son plus grand engagement fut donc —évidemment— la bataille pour la Terre. Dans son groupe de combat, le Jutland tira plusieurs fois lorsque l'ordre fut donné, pour des résultats en face plutôt aléatoires. Déployé sur l'aile gauche de l'armada, la TF 343 fut rapidement aux prises avec les Moissonneurs, et plusieurs frégates furent détruites lors des affrontements. Leurs efforts conjugués ont toutefois permi la destruction d'un Moissonneur, et l'endommagement d'un autre. Le Jutland subit toutefois une avarie sévère, son canon principal ayant été désactivé à cause d'un tir allié, et échappa de justesse au rayon d'un Moissonneur. Rompant avec le combat lorsque le Creuset fut activé, le Jutland fit parvenir un message aux Marines restés au sol, qu'il rejoignit lorsque le relai terrestre fut réparé, profitant de la quantité de vaisseaux allants et venants.

La bataille pour la Terre l'a donc amoché, sans parler de la prise de pouvoir du Capitaine, qui a expédié les membres d'équipages loyaux dans l'autre-monde. Depuis qu'il ne passe plus par la case ravitaillement, maintenance et réparations aux frais de l'Alliance, certaines parties ont commencé à se détériorer, notamment sur l'extérieur de la coque. Sur elle, le logo officiel et son ancien nom ont été soigneusement recouvert, remplacés par son nom actuel. Le manque de pièce détachées, et le coût astronomique des armements pour de simples particuliers font que ce vaisseau ne résistera probablement pas à son prochain affrontement. Possédant au départ 50 membres d'équipages, il n'en subsiste plus que 20, qui, bon gré, mal gré, ont du apprendre à bidouiller des équipements techniques pour essayer de faire voler ce vaisseau à équipage fortement réduit.

Aujourd'hui, bien qu'on pourrait penser qu'il pourrait accueillir les 30 personnes supplémentaires aisément, il n'en est rien. Plusieurs anciennes cabines ont été reconverties pour rassembler du matériel, ou ranger des surplus. Toutefois, il reste propre à l'intérieur, et la hiérarchie des grades d'avant la désertion est préservée, même si tous ne sont pas d'accords avec les décisions du Capitaine. Plusieurs camps s'affrontent lors des débats : ceux qui veulent rejoindre les indépendantistes humains, ceux farouchement opposés à cette idée, ceux qui veulent passer mercenaires, et ceux qui pensent reconvertir la vieille frégate en vaisseau pirate. Pour l'heure, le capitaine reste sur la case mercenaire, tant que les missions ne sont pas trop extrêmes. Mais la rumeur court qu'il souhaiterait passer à la vitesse supérieure, et utiliser leurs connaissances de l'Alliance pour attaquer ses convois...

«  Liste de l'équipage »

Pour des raisons évidentes, l'équipage est à 100% humain.


  • Officiers supérieurs :

    Capitaine John Griff, commandant du navire

    Premier Maître Allan Tesco, officier de navigation

    Quartier Maître Tom Moira, premier pilote

    Quartier Maître June Mildor, second pilote

    Sous-Lieutenant Laurine Sheeran, officier d'armement (Marine de Reconnaissance)

    Second Maître Laura Vine, officier de pont

    Sous-Lieutenant Justin Dean, officier de communication (Marine de Reconnaissance)


  • Officiers subalternes :

    Lieutenant Sara Kovolovksi, médecin de bord

    Sous-Lieutenant Antony Mijalski, ingénieur principal (Marine de Reconnaissance)

    Quartier Maître Jones Marconi, ingénieur

    Quartier Maître Kelly Dresden, ingénieur

    Sous-Lieutenant Linda Colbert, armurier (Marine de Reconnaissance)

    Quartier Maître Philipe Johnson, cuisinier

    Maître d'équipage Lilliane Azardy

    Matelot Luke Mijalski, technicien

    Matelot Ike Naddle, technicien

    Matelot Catherine Olgiado, entretien

    Matelot Jim Borrow, entretien







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MessageSujet: Re: Laurine Sheeran, M.I.A.   Laurine Sheeran, M.I.A. Icon_minitimeSam 30 Aoû - 23:11

welcome chez les fous jeune déserteuse

Tout est bon je valide

Il manque plus que le journal de bord et l'extranet dans les sections correspondantes

Si t'as des questions hésite pas Wink
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