Very Bad Flip III

Formulaire:

du Commandant Tom Spencer :

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Voici le récit d’une affaire qui doit rester en toute circonstance secrète, que celui ou ceux qui y ont accès la ferme, sous peine de mort vous êtes prévenu. Donc par où commencer … Ah non je ne peux juste pas quoi ! … Bon, allé si, c’est mon devoir après tout.

Bon alors tout a commencé à ce moment-là :

Je me suis réveillé la tête dans le cirage en plein milieu du poste de commande, et alors que je reprenais mes esprits je constatais que j’étais allongé non-seulement en sous-vêtement mais en plus entre les seins d’une parfaite inconnue

Spencer : … OK, euh c’est quoi ce bordel ?!

Fêtarde : Moins fort, il y en a qui dorment ici, pffou tu parle d’un hôtel 4 étoiles.

Disait-elle en bougonnant pendant que moi j’étais en train d’halluciner en voyant les millions de confettis dispersés dans la salle en question, sans parlé des dizaines de bouteilles et l’odeur pestilentielle du mélange d’alcool et de vomi. A défaut d’avoir les idées claires et une quelconque explication j’ai titubé jusqu’à la passerelle où j’ai retrouvé mon cher ami, James que j’ai retrouvé en train d’effectué une mission d’exploration si je puis dire. Pour être plus précis je dirais que je l’ai trouvé sous la surface de la mer …

*tente d’ouvrir la porte de la passerelle qui refuse de se rétracter*

Spencer : Et ça continue ! Je sens la journée bien moisie, Heaven OUVRE-MOI CETTE PORTE !

Heaven : OK man, déstresse mec ‘y a rien qui presse

Après avoir halluciné constatant qu’Heaven avait été reprogrammé pour parler avec une espèce d’accent Rasta, elle eut la bonté de m’ouvrir. Autant dire que j’étais pas au bout de mes surprises, ce cher Meyers était en train de patauger dans son propre vomi et histoire d’accentuer la blague il était en scaphandre, je vous en prie me poser pas de question moi-même j’ai encore la migraine rien que d’y repenser

Meyers : gnin…eug… arf, Nan ! Pas les Poney ! NANNNN !

Spencer : EEHOOO MEYERS ON SE REVEIL !! Dis-ai-je en l’attrapant et en le secouant dans tous les sens

Meyers : Hein ! Quoi, où, qui, comment, Optimus ! ?

Spencer : Pas de bol c’est Megatron, bref relève-toi

Meyers : Ah ! Deux minutes Megatron juste le temps de descendre de ma licorne.

Spencer :*Non mais je rêve c’est pas possible* TU LEVE TON CUL DE CE FAUTEUIL MAINTENANT OU JE TE FOUS PAR-DESSUS BORD, EST-CE QUE C’EST CLAIR !?

Meyers : Merde, Spencer !? Pffou c’est quoi ce bordel ?! Qu’est-ce que vous avez fait au Pearl Harbor ? Et pourquoi t'es en caleçon ?

Spencer : Je ne sais pas, et sans commentaire sinon j’applique ma menace

Meyers : Crois-moi mieux vaut pas ouvrir le SAS, tu risques ta santé mentale

Spencer : Pourquoi qu’est-ce qu’il y a là-ded… laisse tombé bon on a du boulot, on doit trouver ce qu’il s’est passé, et accessoirement trouvé mon pantalon

Bon j’avais encore du boulot mais au moins je sais d’où venait l’odeur de vomi fermenté. La question était maintenant de retrouvé le reste de mon équipe, viré tout élément extérieur de mon bâtiment et accessoirement de retrouver mon pantalon, ah et aussi de rendre à Heaven sa voix sensuelle de femme fatale

Puisque apparemment tous les membres de mon équipage, moi y compris hélas, avait snifé de la colle dans un moment d’égarement j’étais parti pour organisé la chasse à l’homme la plus étrange de ma carrière.
Mais pour l'heure nous devions comprendre ce qu’il s’était passé à bord nous nous dirigeâmes vers le poste de garde

Spencer : Et donc t’a aucun souvenir de ce qu’il s’est passé hier soir ?

Meyers : Pas la moindre idée, c’est le blackout total, comme toi

Spencer : Rah ça m’énerve ! Je suis sûr d’avoir oublié un truc important… bon on verra plus tard on y est apparemment

Et là est venu la rencontre la plus intéressante, je dirais, de cette journée. En entrant dans le poste de garde nous avons fait la connaissance de Murray, notre concierge …

Spencer : Vous êtes qui vous ?!

Murray : Moi ? Je suis Murray, le concierge

Meyers : Pourquoi vous faites pas votre boulot dans ce cas ?

Murray : Je suis en congé *tourne la page de son magazine*

Meyers : Hein Hein mais encore ?

Spencer : Laisse tombé, au point où on en est autant le zapper, bon voyons voir ce qu’on a là

J’aurais su j’aurais pas regardé les vidéos de sécurité, en effet il s’avérait que la veille nous avons reçu la visite de l’Amiral de notre flotte. C’était ça, le truc super important que j’avais oublié et là les images que j’avais sous les yeux me mettait en scène avec je ne sais combien de grammes d’alcool dans le sang en train de me foutre de sa gueule où plus précisément j’étais en train de lui rappeler devant tout le monde nos antécédents et nos beuverie du samedi soir, c’est une longue histoire et par respect pour ce dernier je ne vais pas citer son nom. Bon et tant qu’à me ridiculiser autant aller jusqu’au bout… j’ai donc tenté de le calmer enfin je crois, d’après la vidéo j’ai tout simplement dansé le gangnam style en caleçon devant lui.

J’étais bourré d’où le fait de lui rappeler nos heures d’égarement, enfin ce n’était pas très malin de faire ça juste après lui avoir dit que j’avais conservé ma photo de lui en train de faire des choses pas très catholiques avec des asaris déchainées si je puis dire, hum, en tous cas maintenant je savais d’où venait mon mal de crâne et la bosse que j’avais sur la tête. Le fait est que même si j’avais une partie de mes explications Je ne savais toujours pas pourquoi mon équipage et moi-même étions dans un état second à ce moment-là, tout ce que e sais c’est que l’équipage du cuirassé de l’amiral qui l’escortait était dans le même état que nous après au moins une heure d’exposition. Sa sentais fort la pandémie à mon goût.

Meyers : C’est clair on a un problème

Spencer : Je ne te le fait pas dire, en l’espace d’une heure ça a tourné à l’anarchie ici … Il faut retrouver l’Amiral en priorité, toi tu restes ici et tu retrouves les autres via les caméras ok ?

Meyers : Ok bien reçu, et toi ?

Spencer : Moi je vais à l’armurerie dès que possible, on ne sait jamais. Puis je fonce retrouvé l’amiral dès que je peux. Allé bonne chance. On en aura besoin

Meyers : Prions pour ne pas finir devant un tribunal militaire après ça…

Spencer : faut pas y compter

Dis-ai-je, en fonçant vers mes quartiers, voulant m’assurer que mes quartiers ne seraient pas touchés par cette vague de folie. Grossière erreur de jugement

Spencer : « Meyers je suis devant la porte de mes quartiers est-ce que t’a vu quelqu’un y pénètrer après que tout le monde ai pêté un câble ? »

Meyers : « J’en ai bien peur Tom, notre Tyran préféré semble y être entré »

Spencer :Oh non Kara …

Meyers : « T’en fait pas elle était plutôt bien accompagnée mon vieux »

Spencer : « Génial je suis super rassuré, bon j’entre »

J’aurais pas dû, quand je suis entré je l’ai trouvé, elle aussi, à poil sur mon lit, seule d’ailleurs, comme quoi ...

Spencer :Lieutenant ?

Kara : Hum ? Jason ? Oh merde c’est vous ?! Euh excusez-moi

Dit-elle en se mettant au garde à vous

Spencer : Euh ? Repos Kara, tu préfèrerais peut-être te rhabiller, non ?

Kara : Euh, oui Commandant, sinon excusez-moi d’abuser mais pourrais-je emprunter votre douche ? Je crois que c’est nécessaire si vous voyez ce que je veux dire

Spencer : Au point où on en est, tu peux y aller

Après ça elle est partie prendre sa douche et j’en profiter pour faire le constat de ma pauvre chambre qui semble avoir souffert

Kara : Euh je m’excuse pour ce qu’il s’est passé cette nuit dans votre chambre commandant

Spencer : C’est oublié, je crois qu’on était tous dans un état second, et bon dis-toi que j’aurais eu une compensation tout-à-l’heure

Kara : Euh, à propos ne dites rien à James surtout il risquerait de …

Meyers : « De quoi ? »

Spencer : « Du magnifique tatouage qu’elle a au niveau de ses reins »

Kara : Trop tard …

Spencer : Bon et sinon Don Juan à l’air de s’être lâcher vu la quantité de matière visqueuse qui recouvre mon lit

Kara :Oui je suis pas prêt de le rappeler celui-là, même dans son état il a trouer le moyen de se tirer en douce avant que je me réveil, me laissant au passage endosser toute la responsabilité de cette erreur

Spencer : Ah ça …
« Bon James merci de me ramener un lance-flamme dans mes quartiers, je crois qu’un kit de décontamination ne suffira même pas à faire le ménage »
*En attendant je vais prendre mon flingue*

Me disais-je en ouvrant le tiroir de ma table basse et justement en m’en saisissant. Puis une fois que Kara était sortie de sa douche, avait mis une tenue décente et m’avait rejoint dans le couloir, nous partîmes en direction de la section dédiée à l’équipage ou on a croisé une autre sorte de joyeux luron

Kara : Bon allé c’est parti !

Spencer : Je ne te le fait pas dire

???? : BEEE EEEE EEEEE !

Spencer & Kara : What the Fuck is that ?!

Disions-nous en nous retournant, faisant désormais face à l’impensable

Micro-Spoiler:

En effet jusqu’ici on avait fait très fort dans le genre de l’étrange et de l’improbable mais le remake d’un vieux jeu indépendant datant des années 2000/2015 nous aurait fait entrer dans le Guinness book des records si ça c’était su, sérieux quoi une chèvre psychopathe sur une frégate du SSC !? Et après on s’étonne que les trois quarts de nos officiers les plus expérimentés sont à moitié tarés …

Enfin bref, elle était sur le point de nous charger quand :

Westbrook : Fuyez ! Fuyez pauvres fous !

Quand Westbrook habillé en costplay de Gandalf nous a choppé par le bras et nous a tiré jusqu’aux toilettes des hommes où on est resté planqué un peu près 15 minutes je dirais, et avant que vous ne fassiez la remarque oui j’aime beaucoup le ciné datant du début du 21ème siècle et un peu près tout ce qui touche à cette époque en terme de contenu audio/visuel et non je ne suis pas un excentrique. Bon maintenant que ça c’est dit, reprenons voulez-vous ? :

Spencer : Derek ? Est-ce qu’on peut m’expliquer d’où sort cette chèvre ?

Kara : Moi ce qu’il m’a le plus choqué c’est la barbe de Westbrook

Spencer : Sérieux ?

Kara : Oui

Spencer :… Ok donc je suis le seul type un peu près lucide dans ce vaisseau, bref Derek si tu pouvais répondre

Derek : Ben pour faire court quand je me suis réveillé j’ai vu cette chèvre en train d’essayer de me brouter et depuis je la fuit comme la peste priant pour tomber sur une arme ou un truc pouvant la dézinguer , ah et essayez pas les grenades elle arrive à nous les renvoyer.

Spencer : Hein hein … attend une seconde ! UNE GRENADE ?!

Derek : Oui une grenade

Spencer : Dans un vaisseau spatial ?! Mais bordel t’a fumé quoi ?

Derek : Je sais pas mais c’était de la bonne

Kara : Et après on s’étonne que je pète un câble toute les deux minutes à cause de lui …

Spencer : Oh toi ! c’est bon Allé zen, c’est qu’un malentendu ils étaient dans un état second

Meyers : « Commandant j’ai des news, bonne nouvelle la section technique ne semble pas avoir été touché Marcus et les autres se sont barricadés quand ils ont vu que les relevés concernant la composition de l’air est partie en live »

Spencer : Et la mauvaise ? Parce que je suis sûr qu’il y en a une

Meyers : « Touché ! La mauvaise c’est que Heaven n’a pas réagi car elle a été piraté, et sinon deuxième lot de nouvelles : J’ai retrouvé l’amiral … entre les mains de mercenaires bien armés »

Kara : OK commandant restez calme, je vous en prie … commandant ?

Derek : Kara ? Je crois qu’il est déjà parti

Kara : Et Merde … Bon ça te dit un café ?

Derek : Ouaip, sans sucre

Kara : Comme moi, bon direction la cafèt.

Pendant ce temps à l’armurerie J’étais en train de me faire plaiz

Spencer : Là ça va j’en ai ma claque des hors-la-loi qui prennent mon vaisseau pour un club de vacance en mode porte ouverte ! Cette fois c’est la guerre !!!!!

Disais-je donc en prenant les plus gros fusils mitrailleurs que je pouvais trouver et en m’équipant entre autre de mes sacres saints sabres.

Puis non sans jubiler d’avance du carnage que je comptais faire j’avançais dans les couloirs du Pearl Harbor en direction du pont d’envol que Meyers a bien voulu m’indiquer. Seul problème avec tout cet artillerie sur le dos je n’avançais pas en marchant, mais plutôt titubant … bon ok en rampant si vous voulez exagérer. Une fois arrivé au bon endroit, évidement j’ai soigné mon entrée, ouai, en faisant sauter la porte avec 4 pains d’explosifs, à ça j’en ai fait du bruit, mais bon pour rien. Attendez que je vous parle de la suite encore étourdie par l’explosion j’ai vidé les chargeurs des deux fusils que je peinais à tenir dans chaque mains en tirant au hasard un peu partout dans la salle. Et une fois que j’avais repris mes esprits et surtout que j’avais plus de balles, je me suis efforcé de me reconcentrer pour voir le résultat de ce gâchis d’énergie et d’argent (pour les deux du fond qui somnolent j’ai un scoop ! : les balles ne poussent pas sur les arbres, et ouai moi aussi j’ai été choqué en l’apprenant) : donc j’ai effectivement massacré vingt personnes, ces vingt malheureux mercenaires étaient chargés d’assurer l’extraction des gars qui avaient enlevés l’amiral pensant qu’on étaient encore dans les vap. sauf qu’ils ont oubliés un détail fondamental : Il était pas con le vieux grincheux.

En fait il avait pris un sosie avec lui, un des mercenaires l’a effectivement retrouvé mais le vieux l’a mit KO assez rapidement, a profité de notre stock de déguisement qui trainait, d’ailleurs on sait toujours pas ce que lui et la chèvre foutaient là mais bon on avait d’autres priorités. Bref il lui a donné son uniforme lui a collé une fausse barbe et une vraie ceinture d’explosif en dessous faite maison par le vieux. Ainsi quand il a vu qu’ils avaient décollés sans lui ben … il s’est pas fait prié, pour mon plus grand bonheur, même si je dois avouer que c’était très osé de sa part.

Bon aujourd’hui, 2 semaines après, nouvel essai d’inspection avec en prime chasse à la chèvre psychopathe, et en ce qui concerne le commanditaire de cette attaque délibérée j’ai ma petite idée sur la question. Mais ceci relève d’une affaire personnelle et d’une autre histoire abracadabrantesque tout ce que je peux vous laisser comme indice c’est ceci :

indice en question:

Sur ce je dois vous laisser je dois aller faire le lèche-botte auprès de notre pauvre amiral, à la prochaine …

PS : Heaven va mieux pour ceux qui s'en inquièteraient