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Safana Neera
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MessageSujet: Recherche serveur ! (mission 15)   Recherche serveur ! (mission 15) Icon_minitimeVen 25 Juil - 19:07

Citation :
• Date du RP: Février 2189 EC
• Lieu du RP: Citadelle
• Type de RP: RP solo (mission)
• Nombres de personnes requises: 1 seule (Safana)


La Citadelle. Première fois que je posais le pied sur la station. Oh, j'avais déjà vu des holofilms et des photos, bien sûr, comme à peu près tout le monde j'imagine, mais ça n'a rien à voir. Je me souviens qu'à peine descendu du transporteur qui m'avait amené, la planète d'où je venais m'avait semblé ridiculement petite. Il faut dire aussi que tout est démesurément grand sur la Citadelle. Cela semble logique pour le centre névralgique de l'espace concilien, mais y a t'il réellement besoin de faire un spatioport aussi gigantesque pour desservir les colonies secondaires ? Vu leur nombre et l'existence du-dit spatioport, j'imagine que oui... Quoi qu'il en soit, j'avais été saisie d'un léger vertige à la vue de ce hall immense et j'étais restée plantée comme une potiche au milieu du passage, ce qui n'était pas vraiment au goût de tout le monde...

- Hé l'asari, tu comptes rester plantée là toute la journée ? Y en a qui travaillent, du vent !

Je me souviens encore assez clairement des mots de ce turien. Amusant comme certains détails sans grande importance peuvent vous marquer à vie. Après tout, je n'ai jamais revu ce type de ma vie et je ne l'ai croisé qu'un très court instant. Et c'est loin d'être le seul à m'avoir bousculé de la sorte, mais pourtant, je me souviens encore clairement de sa réplique et de son visage. L'un des pics de sa crête était... cassé ou arraché, probablement un reste de la guerre et sa face était ornée de trois bandes bleues allant de haut en bas. Jamais su de quelle colonie ça venait et je doute qu'il aurait été très disposé à me renseigner. Bref, après cette demande si poliment formulée, j'avais décidé d'obéir à ce charmant mâle et donc de bouger un peu pour éviter de trop gêner.

Cela dit, je n'étais pas habituée à arpenter les rues de la capitale et je me suis faite bousculer et écraser les pieds pendant un bon quart d'heure, enchainant les excuses à des passants pressés et indifférents. Non, je n'étais décidément pas à l'aise sur mes deux pieds qui s'endolorissaient de plus en plus. Heureusement, il y avait un banc avec une place de libre pas loin. J'allais pouvoir faire une pause et me préparer à réaffronter cette foule à armes égales. Ce qu'il y avait de pratique à être une jeune adulte itinérante, c'est que j'avais finalement peu d'affaire et donc qu'elles tenaient toutes dans mon gros sacs à dos. Et notamment mes chers rollers, toujours sur le haut du sac. Je n'avais pas réussi à parcourir cette horde organique sur mes deux semelles, peut-être y parviendrais-je plus aisément sur mes huits roues ! J'avais donc rapidement enfilé mes patins à roulette, remisant mes chaussures à la place qu'ils occupaient précédemment dans le sac. Bien, plus qu'à foncer dans le tas.

Sans aucune hésitation, je m'étais lancée droit dans la cohue qui m'avait rapidement absorbée. Visiblement, les habitants de la station n'avaient pas l'habitude de voir quelqu'un se déplacer sur roue. La plupart s'écartaient pour me laisser un fin couloir, craignant sans doute que je leur roule sur les pieds. Chacun son tour de craindre pour ses orteils ! Quoi qu'il en soit, cela me permit d'avancer beaucoup plus vite. Et de ne pas rebondir de passant pressé en passant pressé. Ainsi, je pus m'éloigner rapidement de la zone de forte affluence qu'était le spatioport. J'ai atteint assez rapidement des quartiers peu plus calme où j'ai eu plus d'espace pour patiner. Là, j'ai pu prêter un peu plus attention à ce qui m'entourait. Une chose était sûre, tout était beaucoup plus important sur la Citadelle.

Mais c'était précisément l'une des raisons pour lesquelles j'étais venue ici. Rien de tel qu'un centre névralgique pour trouver des renseignements et du boulot. Deux choses dont j'avais cruellement besoin pour continuer les recherches de mon tuteur humain. Encore fallait il que je trouve les bonnes personnes pour obtenir des informations. Et en tant que nouvelle arrivante sur la station, je risquais d'avoir un peu de mal, mais j'étais encore jeune et assez insouciante à l'époque. Et surtout, je débordais d'optimisme. Cependant, ce fut finalement payant puisque la chance me sourit. Alors que je continuais de me balader dans les vastes rues de l'agglomération, un panneau attira mon attention. Un bar appelé le purgatoire cherchait une serveuse. Un petit boulot bien dans mes cordes. L'adresse était indiquée sur la publicité. J'avais beau ne pas connaitre les lieux, le commanditaire avait eu l'intelligence de joindre un plan. Et d'après mes estimations, il ne faudrait pas plus de 5 ou 10 minutes pour me rendre sur place.

Quinze minutes plus tard (le temps de me perdre), j'avais rejoins l'entrée de ce bar. Après avoir pris le temps de contempler le bâtiment, qui m'impressionnait au moins autant que tout ceux que j'avais vu jusqu'ici, je m'étais assise sur un banc qui lui faisait face et j'avais déchaussé mes rollers pour réenfiler mes chaussures. Je me rendis ensuite à l'intérieur. Je me souviens encore de l'agression que mes sens avaient subi en entrant. La musique était assourdissante et l'éclairage tout juste bon à vous rendre épileptique. Je fus désorientée pendant quelques instants. Après avoir réussi à reprendre mes esprits, au prix de nombreux clignements d'yeux, j'avais décidé de me rendre au bar. Un humain était en train d'y astiquer des verres tandis que quelques clients sirotaient des boissons aux couleurs assez fluorescentes, sans doute alcoolisées. Je me souviens encore de la discussion que j'avais eu avec cet humain...

- Si vous voulez consommer, va falloir présenter une pièce d'identité. Pas le droit de servir les mineurs.
- Euh non, en fait, je viens pour l'annonce.
- L'annonce ?
- Oui, j'ai vu une annonce qui disait vous recherchiez une serveuse pour une soirée.
- Ah oui... Attendez un instant, je vous appelle le patron.

L'homme se mit à pianoter sur son omnitech et prévint alors le dit patron qu'il y avait "une gamine asari qui s'était pointée pour l'annonce". Pendant qu'il discutait, j'avais commencé à observer un peu tout ce qui m'entourait. Ce n'est qu'alors que je remarquai les danseuses un peu plus haut. Je me mis alors à espérer que ce genre de... services n'était pas compris dans le boulot de serveuse, parce que sinon, je devrais trouver un autre boulot. Il était hors de question que je m'abaisse à me frotter contre une barre pour exciter une bande de mâles en rut. Mon père ne m'avait pas sauvé de l'esclavage pour ça. Mes pensée furent interrompues par l'arrivée d'un volus. Je ne compris qu'après qu'il ait pris la parole de qui il s'agissait...

- Alors... vous voulez postuler en temps que serveuse ?
- Avant, j'aimerais savoir une chose. Est ce que la danse est comprise dans le service ?
- Non. Vous êtes serveuse, pas danseuse. Vous apportez les commandes aux clients, rien de plus.
- Bien, dans ce cas, je veux bien de votre travail.
- Je crois que tu inverses les rôles ma petite. C'est à moi de décider si je veux bien de toi pour ce travail. Quelles sont tes qualifications ?
- J'ai déjà été serveuse plus d'une fois avant aujourd'hui. Si vous voulez, je vous fais une ou deux petites heures gratuites pour que vous puissiez m'évaluer, qu'en pensez-vous ?
- Tu ne manques pas d'assurance pour ton âge. Et tu sais te vendre, c'est sûr... Je pense que je n'ai pas grand chose à perdre à te prendre à l'essai gratuitement cet après-midi. Si tu fais tes preuves, je te dirais quand j'ai besoin de toi. Allez, au travail maintenant !


Dernière édition par Safana Neera le Lun 8 Sep - 18:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Recherche serveur ! (mission 15)   Recherche serveur ! (mission 15) Icon_minitimeJeu 31 Juil - 20:25

Cela faisait deux jours que j'étais arrivé sur la Citadelle. Je n'étais toujours pas habitué à cette métropole d'importance galactique, mais au moins, je ne restais plus plantée au milieu des rues à admirer l'immensité de cette station. Ma prestation de l'autre après-midi avait finalement convaincu le propriétaire du purgatoire de m'engager pour la soirée où il aurait besoin de main d'œuvre supplémentaire. Et justement, il s'agissait que c'était dans une heure. Heureusement, je m'étais trouvé un petit hôtel non loin de mon lieu de travail. Il n'était pas trop cher et il c'était un bon endroit pour dormir le soir. Je n'y restait pas tellement dans la journée, préférant chercher un travail pour la suite, le volus m'ayant clairement fait comprendre que je ne travaillerais pour lui qu'une soirée. Je profitais également de mon temps pour commencer à me renseigner sur d'éventuelles pistes pouvant me mener à mon père. Mais pour l'instant, tant l'une que l'autre des deux activités n'avait fourni de résultat.

Quoi qu'il en soit, j'avais beau ne pas vivre très loin de mon lieu de travail, il valait mieux que je ne traine pas trop, sous peine d'être en retard. Je finis donc d'enfiler mes rollers et me mis en route. Je roulais jusqu'à l'ascenseur puis laissait ce dernier me mener jusque dans le hall. Là, je me fis héler par le réceptionniste qui m'indiqua légèrement contrarié qu'il était interdit de me servir de "ce type de chaussures" dans l'établissement. Je lui assurai que ça ne se reproduirait plus avant de quitter le bâtiment. Je devais être à 5 ou 10 minutes du bar grand maximum, je me permis donc d'y aller tranquillement. Je pus ainsi admirer une fois de plus la hauteur des tours qui m'entouraient. J'atteignis assez rapidement le purgatoire et j'y entrait, sans prendre le temps de me déchausser. A l'intérieur, tout était en effervescence. La salle était en train de subir les derniers préparatifs et les aménagements de dernières minutes. Et au milieu des employés se pressant, une petite boule filait à toute allure.

- Allez allez, plus vite. Tout doit être parfait pour ce soir. Le temps presse ! Quelqu'un a vu la nouvelle ? Bon sang, où est elle ? Je lui ai dit de venir pour 18h30 !
- Présente ! Et avec un quart d'heure d'avance patron. avais-je répondu avec un petit sourire en coin.
- Ah te voilà. Pas de quoi être fière de ton avance, y a du pain sur la planche !
- Pas de problème, dites moi simplement quoi faire.
- Tu vois tous les plateau sur le bar ? Il faut les amener sur ce buffet. Ne reste pas plantée là, les invités commenceront à arriver d'ici moins d'une heure !
- Pas de problème, je m'en charge.
- Hé, une minute. Qu'est ce que c'est que ces drôles de chaussures à tes pieds ?
- Ça s'appelle des rollers. Ça permet de se déplacer plus vite que simplement en marchant.
- Et de ruiner ton équilibre. Pas question que tu fasses le service avec ça. Va immédiatement enfiler de vraies chaussures et après tu feras ce que je t'ai demandé. Tu as exactement 3 minutes pour te mettre au travail.
- Ça roule patron !

Le volus me fixa un petite seconde avant de repartir en courant dans la salle. C'est vrai qu'il ne devait pas connaitre cette expression humaine, même s'il avait quelques serveuses de cette origine. Peut-être avait-il pris cette remarque comme une moquerie en raison de la forme sphérique de sa combinaison, ou des roues qui se situaient sous mes semelles. Et pourtant, ce n'était ni l'un ni l'autre, juste une habitude de langage que j'avais prise pendant mon petit séjour chez les humains. Quoi qu'il en soit, il valait mieux que je ne traine pas trop à lui obéir. Je me dépêchai donc de changer de chausse et je filai déplacer les plateaux en quatrième vitesse. Cela ne me prit guère plus d'un quart d'heure mais mon employeur eu la bonté de me trouver d'autres tâches dans les minutes qui suivirent.

Finalement, une dizaine de minutes avant le début de la soirée, la salle semblait enfin prête. Le patron semblait quelque peu apaisé, bien qu'il nous répéta les instructions pour la soirée. En résumé, nous devions être exemplaires. Rien de très original, mais il est toujours utile de le rappeler. Le volus nous redit que cette soirée était une opportunité unique pour le purgatoire et que si les résultats venait à être particulièrement positifs, cela pourrait signifier de nouveau contrat juteux dans ce genre. Personnellement, ça ne me concernait pas vraiment étant donné que je n'étais là que pour la soirée, mais ce n'était pas pour ça que je ne ferais pas de mon mieux. Enfin, le propriétaire des lieux termina son petit discours et nous accorda cinq minutes de pause avant que la soirée ne commence. Une fois ce petit répit écoulé, il irait ouvrir les portes et le personnel devrait faire face à une foule de clients exigeants...
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MessageSujet: Re: Recherche serveur ! (mission 15)   Recherche serveur ! (mission 15) Icon_minitimeMer 10 Sep - 18:32

La soirée battait son plein. Elle avait maintenant commencé depuis plus de 3 heures et j'avoue que je commençais à sentir un petit peu de fatigue monter en moi. Rien de bien grave, mais j'avais hâte d'avoir mon petit quart d'heure de pause pour pouvoir souffler un peu. D'autant plus qu'il fallait s'attendre à ce que la fête dure encore au moins 3 heures de plus. Après tout, on avait jamais vu ce genre de réception se finir à 23h parce qu'il était déjà bien tard. Les gens étaient venus pour s'amuser toute la nuit, pas pour se montrer raisonnables. Et quelque part, ça se sentait. Pour l'instant, tous les invités savaient encore se tenir, et j'espérais que ça allait durer jusqu'à leur départ, mais on voyait bien qu'ils étaient en train de décompresser. Les rires ne faisaient pas forcés dans l'ensemble, la boisson coulait plutôt généreusement et il y en avait plus d'un qui avait abandonné toute notion de magnificence pour aller se trémousser sur la piste de dance. Comme quoi, même les milliardaires savaient s'amuser simplement.

On sentait néanmoins qu'on ne se trouvait pas dans une boite de strip de bas étage. Le choix musical était bien meilleur et les chansons n'étaient pas diffusées à un volume trop élevées, de façon à ce qu'on puisse se parler sans hurler. Les invités avaient beau boire sans trop de modération, ça ne sentait pas la vinasse bon marché dans tous les coin du bar. Et aucun de nos hôtes n'avait encore déclenché de scandale et faisant du rentre dedans à une convive ou une serveuse. De plus, ils étaient plutôt aimables et polis dans l'ensemble. Enfin, si le Purgatoire avait bel et bien fourni quelques danseuses, leurs mouvements n'avaient rien à voir avec ceux qu'elles devaient faire d'habitude. Les barres de pole dance avaient été démontées pour offrir une piste pouvant accueillir des chorégraphies moins aguicheuses. En somme, des conditions de travail agréable. J'étais tout de même légèrement tendue à cause du nombre de client qu'il fallait servir.

Quoi qu'il en soit, bien que ma pause ne soit pas tout de suite, j'eus quand même un peu de temps pour souffler. En effet, je venais de me rendre au bar pour passer la commande d'un client. Un bon buveur a priori, puisqu'il avait commandé deux verres juste pour lui. Enfin, c'est lui que ça regardait. En attendant que les boissons arrivent, je prenais le temps de me reposer un peu au comptoir. La musique qui étaient en train de passer était plutôt entrainante. Ma tête commença à se balancer légèrement au rythme de la mélodie. Assez rapidement, la suite de mon corps la suivit. Cela restait suffisamment discret pour que je demeure professionnelle, mais je dois avouer que si je n'avais pas été en service, j'aurais été ravie d'aller me trémousser sur la piste de danse. C'était exclu hélas. Heureusement, les deux verres arrivèrent avant que mon envie de m'agiter n'empire. Je m'en saisis donc en remerciant le barman, avant de me jeter dans la foule pour les apporter à celui qui les avait commandés.

- Et voilà, deux Alakfil monsieur.
- Merci beaucoup mademoiselle. Mais comme vous le voyez, j'ai deux verres alors que je suis seul.
- Veuillez m'excuser monsieur, mais il me semble pourtant avoir respecté votre commande à la lettre.
- Oh oui, il n'y a aucun souci avec ça, ne vous en faites pas. Maintenant, ce que je voudrais savoir, c'est si vous accepteriez de vous joindre à moi pour partager ce second verre ?
- Oh...

Mon exclamation mêlait surprise et empathie. J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ça. Cet humain m'avait fait cette requête d'un ton qui se voulait amical, mais il me semblait avoir décelé un brin de peine dans le timbre de sa voix. Cela excluait le fait qu'ils s'agissent juste d'un mâle en chaleur à la recherche d'un plan Q pour finir sa soirée. Ou alors, il jouait extrêmement bien la comédie. Mais j'avais le sentiment que cet homme aux cheveux grisonnants cherchait juste un peu de compagnie pour discuter. Une oreille qui serait prête à écouter ce qu'il aurait à dire, une personne prête à entendre ce qui l'affligeait et à lui apporter un peu de réconfort. Je dois avouer que j'aurais volontier pris de mon temps pour prêter attention à ses propos, mais je ne pouvais malheureusement pas. Cela ne faisait pas partie des prérogatives de mon travail de ce soir.

- Je suis navrée monsieur. Cela aurait été avec plaisir, mais je suis en service. Je ne suis pas autorisé à m'assoir à la table d'un client ou à consommer.
- Je vois... Et bien, une autre fois peut-être. me déclara-t-il avec un sourire forcé.
- Et bien oui pourquoi pas.

Je lui répondis ceci avec le sourire le plus sincère dont j'étais capable, avant de m'éclipser. J'espérais qu'il arriverait à trouver une âme charitable pour lui tenir compagnie d'ici la fin de la soirée. Ce pauvre homme avait l'air d'en avoir réellement besoin. Et il était toujours plus sûr de partager ses soucis que de les noyer dans l'alcool ou tout autre substance. C'est ce que m'avait appris mon père. Enfin, je ne pouvais pas me laisser occuper l'esprit par les malheurs de ce monsieur malheureusement. Je devais rester concentrer sur ma tâche, sous peine de faire des bêtises, ce qui risquerait de déplaire à mon employeur sphérique. Il fallait que je me vide l'esprit pour me recentrer sur mon travail. Plus facile à dire qu'à faire cela dit... C'est alors que la voix de mon patron résonna dans la petite oreillette qu'il m'avait fournie.

- Safana, 15 minutes de pause pour toi.

Tiens, pour une fois, il s'était souvenu de mon prénom. Sans doute avait-il dû l'écrire sur son tableau de service, comme celui de toutes les serveuses. Ça rendait le personnel plus facile à suivre et à gérer. Enfin bref, cette pause arrivait à temps pour me reposer physiquement, mais pas vraiment au meilleur moment pour réussir à me sortir cet humain de la tête. Tant pis... J'allais y penser pendant un quart d'heure et je me le sortirais sans doute de la tête quand je reprendrais. Je me dirigeai donc vers la petite salle où je pourrais me reposer, croisant une de mes collègues sortant de sa pause. Une fois à l'intérieur et au calme, je m'assis sur une des chaises avant de laisser un long soupir s'échapper. La soirée risquait d'être encore  bien longue...
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MessageSujet: Re: Recherche serveur ! (mission 15)   Recherche serveur ! (mission 15) Icon_minitimeJeu 11 Sep - 14:01

Les heures avaient passé. La soirée s'était apaisée depuis un moment déjà. La musique était devenue beaucoup plus douce, la piste de danse avait été désertée et nombre de convives étaient partis. Mais apaisée ne signifiait pas terminée pour autant. Il restait toujours des clients dans l'établissement, ce qui voulait dire qu'on ne pouvait pas fermer. Et le patron n'avait pas le droit de leur demander de partir étant donné que le purgatoire avait été réservé jusqu'à 5h du matin et qu'il était tout juste 4h. Hum, je crois que je n'avais pas autant veillé depuis mes années de lycée. Et bien que la fatigue se fasse de plus en plus sentir, l'adrénaline parvenait encore à me maintenir éveillée. Cela dit, j'étais quand même heureuse que la grande majorité des personnes restantes ait arrêté de commander à boire. Cela me permettait de souffler un peu. Cela dit, j'aurais très bientôt droit à mon troisième quart d'heure de repos de la soirée, ce qui me permettrait de réellement me reposer. Mais cette fois-ci, je ne le passerais pas dans l'arrière salle des serveuses...

- Safana, 15 minutes de pause.

Merci patron. A peine eussé-je entendu ces mots dans mon oreillette que je commandai deux verres au barman. De simples diabolos sans alcool. Il faut dire que je le supportait assez mal. Les biotiques ne peuvent peut-être pas avoir la gueule de bois, mais il peuvent quand même être suffisamment bourrés pour faire de grosses bêtises. Et je savais d'expérience que je devenais très vite pompette. Et puis de toute façon, il était trop tard pour ingurgiter de l'alcool. C'est ainsi que je me retrouvai avec un verre vert et un verre rouge entre les mains. Je ne perdis pas plus de temps avant de me diriger vers la table à laquelle était toujours installé un vieil homme aux cheveux grisonnants et au regard perdu dans le vague. Je l'avais observé aussi souvent que j'en avais eu l'occasion au cours de la fête et une chose était sûre, il ne s'était pas amusé. À chaque fois que je l'avais vu, il était seul à sa table, à fixer son verre. Il était temps d'égayer un peu sa soirée. Après tout, cela faisait partie de mes fonctions. Enfin, d'une certaine manière...

- Offert par la maison. Déclarai-je en posant le diabolo menthe devant l'humain. Alors qu'il relevait les yeux vers moi, je m'empressai de reprendre la parole. Je peux me joindre à vous ?
- Cela me ferait très plaisir, mais vous n'êtes plus en service ?
- Je suis en pause. Et vu le nombre de clients qu'il reste et le peu de commande qu'ils passent, je pense que mon patron ne m'en voudra pas trop de la passer avec vous. Ajoutai-je avec un sourire.
- Et bien dans ce cas, je serais ravi de vous accueillir à ma table mademoiselle... ?
- Safana. Enchantée de faire votre connaissance monsieur... ?
- Kun. Alfred Kun.
- La soirée vous a plus monsieur Kun ?
- Pour être honnête avec vous Safana, on ne peut pas réellement dire que j'en ai profité...
- Sans vouloir être indiscrète monsieur... Quelque chose vous tracasse ?
- Je ne suis pas sûr que le mot tracasser soit le plus approprié... Me répondit-il après avoir avoir affiché un fugace sourire amer. Un léger silence s'installa avant qu'il ne finisse par reprendre la parole. Savez-vous dans quoi je me suis enrichi Safana ?
- Je n'en ai aucune idée monsieur Kun.
- Les barrières cinétiques. J'ai monté une entreprise spécialisée dans les barrières cinétiques personnelles. Celles que l'on trouve dans les armures de l'Alliance notamment. Oh bien sûr ma société n'est pas très connue du grand public, je ne suis qu'un sous-traitant. Un équipementier pour armurier. Enfin, j'imagine que tout ceci ne doit pas beaucoup vous parler...
- Pour être franche, pas vraiment en effet. Je dois vous avouer que je ne m'y connais absolument pas en armement.
- Et je vous souhaite de ne jamais avoir à vous y connaitre... Un nouveau petit silence s'installa. Finalement, mon interlocuteur finit par reprendre la parole. J'avais une fille. Emma. Elle vous ressemblait beaucoup. Enfin, en moins bleue bien sûr. Sans vouloir vous offenser.
- Oh, vous n'êtes pas offensant monsieur, ne vous en faites pas. Répondis-je avec un petit sourire amusé.
- Elle devait avoir à peu près votre âge.

Ça j'en doute. Ou alors, on m'a caché des choses sur l'espérance de vie des humains et leur état de conservation une fois le premier siècle passé. Mais bon, certains non asari oubliaient parfois que nous vivions plusieurs centaines d'années. Un détail trop futile pour que je corrige le fabricant de bouclier.

- C'était ce qu'on pourrait appeler une patriote. Ah ça, elle l'aimait sa vieille Terre. Et elle était fascinée par cette héroïne de l'Alliance. Vous savez, le premier spectre humain. Shepard. Ah ça, qu'est ce qu'elle a pu nous rabattre les oreilles avec elle ! Déclara-t- il avec un léger sourire. Le type de sourire que l'on affiche lorsqu'on se souvient d'un petit détail amusant. C'est en grande partie à cause d'elle qu'elle s'est engagée vous savez. Elle a toujours voulu faire "quelque chose d'utile pour la Terre" comme elle disait, mais rejoindre l'armée, c'est une idée qui n'a germé dans son esprit que lorsqu'on a commencé à entendre parler de l'héroïne d'Elysium. Tous les enfants ont besoin d'une idole je suppose...

Il marqua une nouvelle pause. Il semblait être devenu un peu plus sombre tout à coup. Je n'osais pas émettre le moindre son, pressentant la suite du récit. Il avait parlé de sa fille au passé depuis le début et si elle avait effectivement servi dans l'Alliance, alors la guerre des moissonneurs avait dû être son premier et dernier conflit... Cela dit, j'étais tout de même légèrement surprise qu'à aucun des moments où il avait cité Shepard il n'y ait eu de l'amertume dans sa voix. Après tout, il aurait sans doute été justifié qu'il en veuille un peu à cette femme pour avoir involontairement entraîné sa fille sur cette voie...

- Elle est morte au début de la guerre. Sur Terre. D'après ce que je sais, elle aurait refusé d'abandonner sa position aux moissonneurs. Ses barrières cinétiques ont fini par lâcher... À ces mots, des larmes apparurent dans les yeux du vieil homme. Excusez moi. Je ne devrais pas vous ennuyer avec ça.
- Non, non, ne vous en faites pas monsieur, vous ne m'ennuyez pas du tout.
- Peut-il y avoir pire pour un fabricant de barrières cinétiques que de perdre sa fille parce que ses barrières cinétiques ont lâché ?
- Ce n'est pas de votre faute monsieur Kun. Je n'y connais pas grand chose en armement, mais je sais qu'une barrière cinétique ne tient pas plus de quelques secondes sous un feu nourri.
- Parfois, une seconde de plus peut faire la différence...
- Monsieur, si vous le permettez... Mon père m'a souvent dit "Ne perds pas ton temps à te demander ce que tu aurais pu changer à ce qui est arrivé, on ne revient pas sur le passé. Concentre toi plutôt sur le futur et fais en sorte que ce résultat serve à quelque chose."
- Ne le prenez surtout pas mal, mais votre père n'a jamais dû perdre sa fille unique lui.
- Vous avez raison. Mais dites vous que votre fille est morte pour ce en quoi elle croyait le plus. Vous l'avez dit vous même, c'était une patriote. Elle n'aurait sans doute jamais abandonné la Terre. Dites-vous que vos barrières cinétiques lui ont permis de la défendre plus longtemps. Vos barrières cinétiques ont permis à l'humanité de reprendre la planète. Vous lui avez rendu le plus bel hommage qui soit en permettant à vos forces armées de reconquérir votre monde. Et vous continuerez à lui rendre hommage en aidant à sa protection comme vous l'avez toujours fait.
- Vous avez peut-être raison... Peut-être...
- Safana, ta pause est finie depuis plus de 5 minutes. Retourne faire le service.

C'est là que j'ai regretté de ne pas avoir de micro avec mon oreillette, pour pouvoir expliquer à mon volus d'employeur que ce n'était pas vraiment le meilleur moment pour y retourner. Cela dit, il m'avait déjà laissé 5 minutes de rab', il était sans doute temps que je me remette au travail si je voulais éviter que ma soirée ne soit placée sous le signe du bénévolat...

- Je suis navrée monsieur Kun, mais je dois retourner travailler. Pensez à ce que je vous ai dit.
- J'essaierai de voir les choses à votre façon Safana. Et merci. Ça m'a fait du bien de vous parler.
- Mais je vous en prie monsieur Kun. Tout le plaisir était pour moi. Passez une agréable fin de soirée. Terminai-je avec un sourire avant de le quitter pour reprendre mon poste.
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