Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]

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 Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]

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Kali T'Kando
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MessageSujet: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeMar 2 Sep - 19:34

• Date du RP: Fin Février/Début Mars 3 ARW
• Lieu du RP: Nos Astra / Illium / Système Tasalé / Nébuleuse du Croissant
• Type de RP: RP fermé
• Nombres de personnes requises: 1 (Elizabeth Dawson)

Citation :
Code couleur :
- Kali T'Kando : #00FFcc

Il semblerait que le destin est choisi de jouer au Monopoly avec Kali puisqu’après un siècle d’errance dans la galaxie, elle était finalement revenue à son point de départ. Chose qu’elle avait à tout prix essayé d’éviter… jusqu’à aujourd’hui. Cela faisait déjà une petite semaine que Kali avait remis les pieds à Nos Astra, la ville dans laquelle elle était née et pour s’assurer de n’avoir aucune nouvelle sur ses parents, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, Kali prit une chambre dans l’hôtel le plus éloigné de son ancien quartier et évita de regarder les chaînes d’informations et de musique. Elle se donnait beaucoup de peine pour rester dans l’ignorance, espérant ne jamais découvrir ne serait-ce qu’un indice sur la vérité. Alors pourquoi venir à Illium et risquer de découvrir quelque chose par hasard ? La vérité c’est qu’elle n’avait pas spécialement eu le choix. Deux jours avant qu’elle n’arrive sur Illium, un de ses informateurs l’avertit que des personnes la recherchaient et ce n’était pas pour l’engager. Préférant laisser Lynia en dehors de tout ça et ne connaissant pas l’identité de ses poursuivants à part qu’ils étaient humains, la mercenaire décida de quitter l’anonymat qu’elle avait dans la citadelle pour s’exposer sur Illium, utilisant son contact pour faire fuiter sa présence sur la planète, ainsi que le lieu où elle se reposait. Ainsi, depuis une semaine, elle attendait que le poisson morde à l’hameçon.
En attendant, depuis une semaine elle se faisait plaisir, dépensant son argent comme jamais (surtout qu’elle ne payait pas la chambre d’hôtel après avoir rendu un gros service au propriétaire). Ainsi, dans Illium, elle laissait libre cours à plusieurs de ses passions et celle qui lui prenait le plus de temps était le shopping. Pendant toute cette semaine, elle dévalisa de nombreuses boutiques en ayant recourt à tous les moyens possibles pour obtenir des remises abusives sur ce qu’elle prenait, usant tantôt de charme, tantôt de menace et elle était diablement efficace. Autant dire que pendant cette semaine, Kali s’était particulièrement amusée. Les immenses rues marchandes abondaient dans la capitale d’Illium, tous les styles de vêtements pour toutes les races étaient présents et si l’on ne trouvait pas ce que l’on cherchait dans une boutique, vous n’aviez qu’à faire quelques pas pour atteindre le prochain magasin pour trouver votre bonheur. Bien entendu, il y avait d’autres magasins luxuriants dans le quartier où elle avait élu domicile : des parfumeries, des maroquineries, des boutiques technologiques, des salons de coiffure et de beauté et bien d’autres choses. Après avoir arnaqué la plupart des commerçants de commodité, la mercenaire avait pris l’habitude de se perdre dans une animalerie, observant les animaux avec tendresse et caressant ceux qu’elle pouvait toucher. L’ancienne commando adorait les bêtes et elle en aurait bien pris deux ou trois si elle n’avait pas à s’occuper de Lynia. Enfin, elle avait de quoi faire surtout qu’au bout de 4 jours sur Illium, ceux qu’elle attendait firent enfin leur apparition. Du moins, elle finit par sentir qu’on l’épiait, qu’on la suivait pour étudier ses mouvements ses habitudes et Kali n’allait sûrement pas les décevoir.
Ils étaient plutôt doués, la mercenaire devait le reconnaître, mais ils avaient en face d’eux une professionnelle aguerrie et elle n’eut que peu de difficulté à les remarquer entre deux rayons de petites culottes ou bien au coin d’une rue. Cependant, pour éviter de les faire fuir ou bien de les inquiéter, elle feignit l’ignorance, faisant comme si elle ne les avait jamais vus et pendant trois jours, elle ne changea jamais son traintrain quotidien. Il fallait également préciser que Kali avait basé son habitude sur sa propre expérience de la filature. Elle savait que s’ils voulaient frappés, il le ferait au moment le plus important avec si possible, le moins de témoins et de facteur inconnu. Ainsi, durant toute sa tournée, un seul point correspondait à ces critères : lorsqu’elle était seule dans sa chambre d’hôtel le soir. Pariant sur leur compétence, la mercenaire espérait qu’ils viendraient à ce moment-là car elle avait préparé une jolie surprise pour leur venue. Une surprise qu’ils n’allaient pas oublier de ci-tôt.

Et son raisonnement se trouva par être exact.

Ainsi, le vendredi de ce mois de Mars, Kali rentra finalement de sa petite visite quotidienne des quelques marchands de la rue commerçante à une centaine de mètre de l’hôtel. A peine avait-elle mis un pied dans sa chambre qu’elle se dirigea vers son lit et y jeta tous les sacs qu’elle avait au bout des bras. Une fois ceci fait, elle commanda un diner pour deux à la réception avant de se diriger vers la salle de bain afin de se rafraichir un peu. Se dénudant avec allégresse, elle posa ses vêtements de ville dans un coin et commença à essayer différente tenue avant de se pencher sur la robe noire qu’elle avait acheté quelques heures plutôt dans une boutique. La robe enroulait son corps à la perfection, taillant ses courbes avec grâce et volupté, tandis que le décollette de cette pièce de vêtement dévoilait avec élégance son opulente poitrine. La robe révélait également la totalité de son dos et une partie de ses hanches tandis que le ventre était entièrement caché. Pour faciliter les mouvements, une longue taillade avait été faite sur le côté et laissait apparaitre la chaire bleutée de sa jambe droite. Une fois la robe enfilée, l’asari enfila des chaussures à talon particulièrement fines et charmantes qui la grandissait un peu plus et affinaient encore un peu sa silhouette athlétique. Quelques minutes après avoir fini de se préparer en se maquillant légèrement et en se parfumant, le garçon de chambre sonna à la porte pour apporter le diner. Le sourire aux lèvres, elle le fit entrer et le laissa installer les plats sur la table du salon avant de lui offrir un joli pourboire. Dès que la porte de sa chambre se referma, Kali s’installa au bout de table afin d’avoir la porte d’entrée en face d’elle. Elle se servit ensuite un verre de vin qu’elle porta à ses lèvres, attendant avec impatience l’arrivée de ceux qui souhaitaient s’en prendre à elle. Sa petite surprise étant déjà prête depuis longtemps pour leur arrivée.


« - Aaaah… j’espère qu’ils vont me divertir un peu… cela fait un peu trop longtemps que je n’ai pas tué quelqu’un. »
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Élizabeth Dawson
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeMer 3 Sep - 22:03

La nuit venait de tomber sur Nos Astra quand nous décidâmes d'entrer en action. Nous avions passé une semaine à traqueur notre cible, et quelle cible ! Kali T'Kando, une mercenaire répondant au nom d'Azure Widow. La liste des chefs d'inculpations à son encontre était longue, très longue. Je n'étais même pas certaine de me souvenir de tous. Dans tous les cas, c'était un ennemi d'envergure qu'il ne fallait pas sous-estimer. C'est pourquoi nous l'avions testé, en la filant de la façon la plus discrète possible. On avait finit par trouver son habitation, un hôtel relativement luxueux de Nos Astra. Cela ne m'avait pas étonné plus que cela, le luxe semblait faire parti de son quotidien pour ce que j'en avais vu pendant mes filatures. On aurait pu lancer l'assaut le jour même, mais un repérage des lieux me semblaient une obligation. C'est ainsi que nous pûmes découvrir l'étage ainsi que la chambre exacte de l'asari, et que nous pûmes prendre les dispositions appropriés avant de l'attaquer. En effet, nous avions pu repérer un hôtel dont les chambres donnaient directement sur la face choisie par notre mercenaire. De plus, cela nous avait laissé le temps de pirater les systèmes de sécurités, les fréquences de polices et le matériel électronique du quartier. Tout était relié dans la chambre d'hôtel qui offrait une vue parfaite sur la fenêtre de Kali que nous avions loué sous un faux nom. Cathia était assise en face de son terminal, pianotant frénétiquement sur son clavier, faisant défiler des images de caméras, préparant des interventions électroniques. Arkady lui préparait son M-92 Mantis, fusil lourd, fait pour tirer d'une position définie et non à transporter sur le terrain. Il gardait aussi un M-11 Silencieux à porté de main, au cas où il faille intervenir.

De notre côté, nous venions d'investir l'hôtel par le haut du bâtiment. Nous étions lourdement armés, je n'avais pas envie de prendre de risque avec une tueuse dans ce genre. Swan et moi portions le même équipement, pas une véritable armure mais plutôt un enchevêtrement de pièces ainsi que de tissus. Certes la protection était moindre, mais nous pouvions ainsi faire les mouvements que nous souhaitions, et dieu sait qu'avec le Schatten Kunst, nous aurions besoin de ce genre de liberté de mouvement. Chacune de nous deux était positionnée d'un côté de la porte, si nous portions nos sabres, nous préférions les laisser là où ils étaient. Dans un endroit exigu, et en intérieur, les armes longues n'étaient pas les bienvenus. À la place, nous avions une lame courte, ainsi qu'un M-5 Phalanx. De quoi enchainer corps à corps et fusillade. Naturellement quelques couteaux de lancer venaient garnir notre équipement. Et enfin, il y avait notre marque de fabrique : un masque en graphène couleur carbone. De son côté, Seldon avait troqué sa tenue habituelle pour une armure un peu plus lourde et plus complète étant donné qu'il se lancerait certainement dans un assaut au corps à corps car c'était dans ce domaine qu'il excellait. Si il possédait comme arme de corps à corps ses gants en acier, il avait cependant pensé à prendre le M-96 Mattock d'Asimov afin de pouvoir ouvrir le feu en cas de besoin. L'ancien mercenaire était placé dans la chambre adjacente à celle de notre cible, chambre qui était officiellement occupé depuis le matin même après un léger bug informatique dans les serveurs de la réception. Je n'avais pas l'intention de lésiner sur les moyens, ce serait à lui d'ouvrir le bal et d'une bien belle façon.

- Arkady, tu es prêt ?
demandais-je dans mon talkie-walkie portatif, ce que nous pouvions nous permettre car nous étions à moins de 600 mètres les uns des autres.
- Affirmatif, j'active la vision thermique. Cible dans la chambre, j'ai un visuel. Autorisation d'ouvrir le feu ? demande le russe, professionnel jusqu'au bout.
- Pas maintenant, tu attends que le rideau tombe. Cathia, prête pour le blackout et pour rediriger les forces de l'ordre ?
- Tout est ok, tu as juste à demander et j'envoie la sauce !
- Parfait, Seldon ?
- Charge en place, en attente de tes ordres Elizabeth.
- Bien, bien. N'oubliez pas, on ne cherche pas à l'avoir vivante. Que sa tête roule sur le sol avant qu'elle ait eu le temps de se rendre compte de ce qui se passait. Bien ... Et maintenant que le spectacle commence, dis-je en savant pertinemment ce que cela allait entrainer.

Toutes les lumières de l'étage s'éteignirent d'un coup, puis dans le seconde qui suivait une explosion retenti qui souffla un des murs de la pièce. En même temps, la porte de la chambre volait un éclat après l'explosion d'une charge bien placée. Conformément au plan, Seldon resta en retrait le temps que nous lancions, Swan et moi, nos grenades : deux flash à 3 secondes d'intervalle afin de surprendre l'adversaire. De son côté Arkady tira une fois sur la silhouette qu'il avait en visuelle avant de recharger et de reprendre sa visée. Cathia était déjà entrain de bloquer les messages d'alertes qui commençaient déjà à partir vers le Central de Nos Astra. Dès que les flashs explosèrent, nous n'attendîmes pas une seconde et nous précipitâmes, Swan, Seldon et moi même, arme au poing dans la chambre d'hôtel dans la quelle la fumée commençait tout juste à se dissiper.
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Kali T'Kando
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeLun 29 Sep - 20:30

Tic… Tac… Tic… Tac… ce bruit résonnait dans la chambre d’hôtel de la mercenaire tandis qu’elle contemplait le vide et le silence qui se tenait devant elle. Pour briser l’attente, elle porta à ses lèvres un verre rempli d’un vin rouge écarlate qu’elle délesta d’une simple gorgée. Alors qu’elle allait en prendre une nouvelle pour vider le peu qu’il restait dans le verre, une petite sonnerie retentit à son poignet. Dès qu’elle posa le verre sur la table, Kali activa son omnitech et une voix masculine assez enjoué se mit à parler.


« - Ils sont en place, tout comme nous. Tu veux qu’on intervienne ?
- Pas tout de suite… attendez que mon cadeau de bienvenue se dissipe avant de venir, sauf en cas d’imprévu.
- Yep M’am. Over and out. »

Kali désactiva son omnitech puis se reconcentra sur la porte d’entrée et quelques secondes plus tard, le noir tomba instantanément sur la chambre, mettant ainsi fin au tic tac qui faisait office de musique d’ambiance.

« - Ah ! J’ai failli attendre ! »

Prenant une grande inspiration, Kali se concentra et érigea un bouclier biotique autour d’elle en prévision de ce qui pouvait arriver. La mercenaire ne connaissait pas ceux qui voulaient attenter à sa vie mais elle savait une chose, sa parano était suffisante pour qu’elle soit prête à toutes les situations.  A force de se trouver au milieu des explosions, des tirs croisés et des tentatives d’escroqueries, l’ancienne commando avait fini par gagner une certaine anticipation des évènements lorsque cela concernait sa survie. Ainsi, malgré le total flou que pouvait être cette nuit, Kali décida de jouer la sûreté et d’activer sans délai son bouclier le plus solide… et heureusement qu’elle le fit. Peu de temps après la coupure de courant, deux explosions quasi-synchronisées se produisirent dans la chambre, l’une d’elle souffla le mur de droite emportant avec lui un mobilier très classique ainsi que la télévision et le home cinéma tandis que l’autre explosion transforma la porte d’entrée en petit bois. Les quelques débris qui s’écrasèrent sur elle rebondirent sur le bouclier pour s’écraser tout autour d’elle alors que deux tubes métalliques firent une entrée remarquée en face d’elle avant de déclencher deux explosions à hautes intensités lumineuses qui éblouirent la mercenaire. Désorienté par l’agression que venait de subir ses pupilles, elle fit un effort surhumain pour tenir son bouclier activé alors qu’un bruit de verre broyé attirant son attention derrière elle. Une balle venait de s'écraser contre la vitre blindée dont était équipée secrètement les chambres les plus cossus. Kali devait le reconnaître, ses poursuivants étaient plutôt synchronisés cependant, ce n’est pas avec si peu qu’ils allaient avoir sa tête et malheureusement pour eux, elle n’allait pas leur laisser une seconde chance pour la descendre.
Après cet assaut assez violent pour ses oreilles et ses pupilles, le calme retomba tandis que la fumée causée par l’explosion se dissipait et lorsque les dernières émanations se dispersèrent dans l’air et que ses yeux se remirent de l’éblouissement, Kali put enfin contempler ses agresseurs et elle déclara, un sourire carnassier aux lèvres :

« - Et bien… voilà une entrée tout en couleur. Un vrai spectacle de son et de lumière. Ca ne vous dérangerez pas de le refaire ? Je n’ai pas eu le loisir de tout suivre à cause des flashbangs. »

Elle reposa son attention sur chacun des trois attaquants et les détailla avec précision avant d’avoir un léger sourire au coin des lèvres voyant leur équipement. Après avoir fait le tour de celui qui lui avait tiré dessus sans sommation et de l’une des deux jeunes filles, elle posa son regard azuré sur l’autre jeune fille, celle qui se tenait bien droite en face d’elle, impérieuse, seul sa longue chevelure châtain tombant sur ses épaules apparaissait. Dommage se dit Kali, elle aurait bien aimé voir son visage et celui de ses camarades pour connaître leur réaction suite à l’échec de leur attaque initial. Légèrement déçu, elle allait se contenter de l’amusement qu’allait lui apporter la suite des évènements et après qu’ils aient déployés leur carte, Kali n’avait plus qu’à poser les siennes.
Changeant la position de ses jambes alors qu’elle était toujours assise sur la chaise du salon, elle s’accouda à la table et reprit la parole :

« - Vous voyez… je suis… déçu. Après ce qu’on m’avait dit sur vous, je m’étais attendu à quelque chose de plus… original que de faire exploser un mur, une porte et essayer de me coller une balle dans la tête. C’est ça le problème avec les jeunes de nos jours, ils font preuve d’un tel manque d’imagination… d’imprédictibilité. Et puis vous manquez cruellement de prévoyance. Puisque j’ai un peu de temps devant moi grâce à la vitre anti-balle qui se trouve derrière moi et qui empêchera votre ami dans l’immeuble en face de me toucher avec son fusil, je vais me faire un plaisir de vous offrir un petit cours de rattrapage. Premièrement, l’imprédictibilité. Il faut surprendre son adversaire surtout quand celui-ci s’attend à votre visite. Dans mon cas, l’imprédictibilité vient du fait que je savais que vous alliez m’attaquer ce soir, c’est pourquoi je me suis préparée à votre venue... enfin, depuis une petite semaine et ce de différentes manières pour parer à différents scénarios. »

Kali laissa retomber un instant le silence avant de finir son verre de vin qui était gentiment posé sur la table.

« - Par contre, je vous donne un B+ sur la manière dont vous avez organisé votre assaut. Non vraiment, c’est plutôt bien joué. Deux attaques interposées à des angles différents, c’est malin mais ça manque quand même de ce petit plus dont je vous ai parlé. Deuxièmement, vous faites défaut d’une certaine prévoyance, vous m’avez étudié mais… pas assez je crois car sinon, vous auriez su que je suis assez paranoïaque, particulièrement prudente et une grande utilisatrice de poisons et gaz toxiques en tout genre. Vous n’avez pas l’impression que ça sent… l’orange ? Bon, grâce à vos petits feux d’artifice l’odeur a dû être masqué grâce au parfum du calciné mais si vous faites un peu attention, vous devriez sentir une odeur d’orange. »

Le sourire aux lèvres, elle donna un coup de pied dans un objet métallique qui roula le long de la table pour apparaitre à quelques pieds de la jeune fille à la chevelure châtain. C’était une petite bonbonne argentée dont le détendeur accroché au bout montrait une absence de pression.

« - J’espère que vous aimez ma surprise, surtout qu’elle n’arrive pas toute seul. Enfin, no spoilers ! »
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeMar 30 Sep - 22:11

Les deux grenades flashs que nous venions de lancer n'étaient qu'une prévention. En théorie, la balle qu'Arkady venait de tirer devait suffire mais mieux valait être plus prévoyant que pas assez. C'est en faisant irruption dans la suite et voyant une forme humanoïde avec encore sa tête sur ses épaules que je compris qu'il y avait un problème, ce que mon confirma directement Arkady. Le tir de l'ancien mafieux était bon mais il n'avait pas prévu la vitre pare-balle. En effet, je vis du coin de l’œil l'impacte de la balle sur la baie-vitrée. Erreur de débutant, vous me diriez, et je vous répondrais que vous n'auriez pas tout à fait tord. Après tout, c'était notre première affaire de ce genre et le manque d'expérience se faisait sentir. Mais bon, comme je le disais, les grenades flashs étaient sensées parer à ce genre de problèmes. Sans laisser de répit à notre adversaire, nous ouvrîmes le feu avec les moyens que chacun avait en sa possession. Si je doutais fortement que nos M-5 Phalanx puissent faire de réels dommages, je comptais fortement sur le M-96 Mattock de Seldon pour en venir à bout. Mais les balles semblèrent ricocher contre une sorte de mur invisible. Un bouclier biotique, devinais-je. Nous vidâmes néanmoins un chargeur chacun dans l'espoir de pouvoir briser cette protection, sans succès. D'un geste de la main, je fis signe à mes compagnons d'arrêter. Apparemment, nous n'allions pas briser son bouclier biotique ainsi. Si elle avait su le maintenir alors que deux flashs lui avaient explosé à la tête, ce n'était pas en tirant à volonté qu'on le casserait. Il allait falloir attendre qu'elle fasse le premier pas, elle allait certainement baisser sa barrière pour contre-attaquer. Nous nous saisirons de l'occasion pour lui porter le coup fatale.

Mais apparemment, l'asari n'avait pas l'air d'être très pressé de passer à l'action. Elle maintenant néanmoins sont bouclier biotique, pas idiote non plus, mais préféra parler plutôt que dégainer. Étrange, je ne m'attendais pas vraiment à ce genre de réaction. Que pouvait-elle bien essayer de faire ? Gagner du temps ? Non, nous l'avions suivi pendant une semaine entière sans repérer un quelconque complice. D'un autre côté, nous n'avions pas détecté la vitre blindée. C'était problématique, il y avait des failles dans notre plan que nous ne pouvions voir. Ou peut être était-elle simplement trop occupée à maintenir sa protection ... Non, ça c'était la solution de facilité et ce n'était jamais la bonne solution. Non, nous avions tout simplement commis des erreurs que nous allions payer bientôt.

- Et bien… voilà une entrée tout en couleur. Un vrai spectacle de son et de lumière. Ça ne vous dérangerez pas de le refaire ? Je n’ai pas eu le loisir de tout suivre à cause des flashbangs.

Génial, de l'humour. Mais sur quelle genre de cinglée on était tombé ? Elle se faisait attaquer par quatre individus armés et elle trouvait le moyen d'ironiser sur la situation. C'était totalement inappropriée et ... relativement perturbent. Elle posa son regard sur chacun de nous, nom de dieu, qu'essayait elle de faire ? Avait elle un scanner ? De toutes les façons, notre armement n'était pas technologiques, ce genre de pratique ne lui servirait à rien. Non, elle semblait seulement nous observer.

- Vous voyez… je suis… déçu. Après ce qu’on m’avait dit sur vous, je m’étais attendu à quelque chose de plus… original que de faire exploser un mur, une porte et essayer de me coller une balle dans la tête. C’est ça le problème avec les jeunes de nos jours, ils font preuve d’un tel manque d’imagination… d’imprédictibilité. Et puis vous manquez cruellement de prévoyance. Puisque j’ai un peu de temps devant moi grâce à la vitre anti-balle qui se trouve derrière moi et qui empêchera votre ami dans l’immeuble en face de me toucher avec son fusil, je vais me faire un plaisir de vous offrir un petit cours de rattrapage. Premièrement, l’imprédictibilité. Il faut surprendre son adversaire surtout quand celui-ci s’attend à votre visite. Dans mon cas, l’imprédictibilité vient du fait que je savais que vous alliez m’attaquer ce soir, c’est pourquoi je me suis préparée à votre venue... enfin, depuis une petite semaine et ce de différentes manières pour parer à différents scénarios.

C'était du bluff ? Ou savait elle vraiment que nous la suivions ? Dans le dernier cas, nous avions merdé sur toute la ligne. Cela voulait aussi dire que Cathia et Arkady étaient potentiellement en danger. Bordel de merde, ça devait pas se passer comme ça. Toute notre tactique était jetée à l'eau, tout le plan était à revoir. Il ne me restait plus que deux choix : mettre fin à notre confrontation en prenant la fuite ou y mettre fin en me lançant à l'assaut, au corps à corps puisque nos armes étaient inutilisables. Dans tous les cas, j'allais devoir me décider rapidement.

- Par contre, je vous donne un B+ sur la manière dont vous avez organisé votre assaut. Non vraiment, c’est plutôt bien joué. Deux attaques interposées à des angles différents, c’est malin mais ça manque quand même de ce petit plus dont je vous ai parlé. Deuxièmement, vous faites défaut d’une certaine prévoyance, vous m’avez étudié mais… pas assez je crois car sinon, vous auriez su que je suis assez paranoïaque, particulièrement prudente et une grande utilisatrice de poisons et gaz toxiques en tout genre. Vous n’avez pas l’impression que ça sent… l’orange ? Bon, grâce à vos petits feux d’artifice l’odeur a dû être masqué grâce au parfum du calciné mais si vous faites un peu attention, vous devriez sentir une odeur d’orange.

Du gaz ? Merde ! Voilà pourquoi elle tenait temps à parler. Je voulus bouger mais mes muscles mirent du temps à répondre, trop de temps pour être normal. Neurotoxine. Et apparemment, même avec le masque qui était sensé me protéger de ce genre de désagrément, j'en avais inhaler assez pour me créer des difficultés. Je réussis néanmoins à articuler le mot afin que tout le monde comprenne ce qui se passait. J'avais terriblement sous-estimés notre cible, elle avait bien plus de ressource que je ne pouvais l'imaginer et d'après sa dernière phrase, ce n'était pas finit. Au diable l'honneur, il nous fallait prendre la fuite et au plus vite. Descendre les escaliers allait nous prendre trop de temps, il allait falloir trouver un moyen plus rapide de descendre tous ces étages. Je regardais la baie-vitrée qui se trouvait en face de moi et eût une idée. C'était risqué, mais toujours moins que de rester ici. Avec le peu de force qui me restait, je dégoupillais une mine de proximité qui vint se figer juste sur le verre blindé. Comme la mercenaire se trouvait entre nous et notre sortie improvisée, elle du croire que j'avais tenté un coup désespéré et se moqua de mon habilité. Quand elle explosa, endommageant grandement la vitre, Seldon comprit de quoi il retournait et profita de la confusion pour se précipiter vers nous en prenant sa respiration. Il avait été assez loin de la grenade pour ne pas être affecté par la neurotoxine. Repassant son fusil dans son dos, il nous attrape toute les deux, une dans chaque bras et fonça droit vers la fenêtre, prenant soin de contourner suffisamment la mercenaire.Il se jeta sur la vitre qui se brisa sous son poids et nous fîmes une chute de trois étages. Le choc allait être rude mais heureusement pour nous, une voiture stationnait en bas. Nous nous réceptionnâmes tant bien que mal mais Swan et moi même étions dans l'incapacité de courir. Seldon nous jeta donc sur ses épaules et quitta les lieux sans demander son reste. J'espérais qu'Arkady et Cathia avaient compris se qui se passait et allaient nous rejoindre au second point de rendez vous : la station d'égout à l'intersection de la cinquième et de la sixième.
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeVen 10 Oct - 13:32

On dit que la première impression est toujours la bonne. C’est un fait souvent avéré et qui aurait fortement contrarié Kali de par sa véracité. Il faut dire que les seules personnes qui ne l’aient jamais vu las de leur rencontre et qui sont encore en vie pour en témoigner, sont bien trop traumatisées pour le faire. La faute au monstre vivant tapis dans les recoins sombre de l’âme de la mercenaire qui prend un immense plaisir à voir ses proies se vider de leur sang, hurlant de douleur et de terreur. Ainsi, si l’on compare Kali à une chatte qui aime jouer avec sa proie pour se distraire, dès que la lassitude la guette, elle mettra directement fin à la petite partie et ce de manière sanglante. Heureusement pour les petits invités de la mercenaire, ces derniers semblaient encore l’amuser grâce à un retournement de situation qu’elle n’avait pas anticipé.
Tandis que Kali se délectait de l’expression du visage de ses assaillants lorsqu’ils se rendirent compte que leur corps raidissait à vue d’œil, elle s’attendit à un mouvement désespéré pour la mettre hors d’état de nuire. La jeune fille à la chevelure chatoyante s’exécuta comme elle l’avait imaginé, prenant à sa ceinture un objet qu’elle lança dans sa direction. L’asari l’esquiva avec aisance et mépris, alors qu’un sourire malsain s’esquissait lentement sur son visage tandis qu’elle commençait à se lever de sa chaise. Alors que son corps se remettait debout, la lassitude commençait à gagner l’ancienne commando et la bête qui rugissait en elle s’attelait à tordre les maigres barreaux qui la retenait encore. C’est alors que toute sa lassitude s’envola en un éclat alors qu’une explosion détona dans son dos. Surprise, confuse, Kali eut le malheureux réflexe de se tourner pour voir l’origine de l’explosion et les trois intrus en profitèrent pour s’enfuir… enfin, surtout l’un d’eux qui souleva ses deux camarades paralysés et qui se jeta à travers la vitre qui partit en éclat. Alors qu’il retombait lourdement sur une voiture garé au contre-bas, la mercenaire s’approcha du trou qu’ils avaient créé et se pencha légèrement pour voir l’homme détaler en boitant avec les deux jeunes femmes sur ses épaules. Plus ils s’éloignaient, plus le sourire qui avait apparu sur le visage de Kali s’étirait. Respirant un grand coup, elle posa sa main contre son cœur et déclara à mi-voix :

« - Pas maintenant ma chère, ils sembleraient que nos invités puissent me divertir un peu plus que ce que je ne l’avais cru. »

La créature grogna nerveusement avant de retirer ses crocs des barreaux et de se dissimuler à nouveau derrière les ténèbres. Heureuse de voir qu’elle l’écoutait comme une brave bête, Kali laissa échapper un petit rire entre ses lèvres tandis que plusieurs hommes en armure noir entrèrent dans la pièce ravagée. L’un d’eux s’approcha de la mercenaire et passa sa tête à l’extérieur pour voir la voiture aplati plus bas alors que des curieux commençaient à s’amasser en contre-bas. Il soupira un instant puis se tourna vers l’asari.

« - Et bien, ils en ont des explosifs ces morveux… Fais chier. Désolé Kali, on aurait dû intervenir plus tôt comme ça ils ne se seraient pas échappé. »

La mercenaire posa ses yeux sur l’homme qui venait de lui adresser la parole. Il avait une armure noire semblable à la Titan de Rosenkov Materials, son casque présentait une grande visière opaque et noire et au milieu de la visière, un petit triangle rouge s’illuminait. Autour de son armure, plusieurs ceintures de cartouche thermique étaient présentes mais le point le plus particulier se trouvait au niveau de son estomac : deux armes étranges que Kali reconnaissait, c’était deux vieux colt M1911, des armes de poings humaines qui dataient d’une autre époque. Affichant un léger sourire à l’humain, l’asari répondit :

« - Ne t’inquiète pas Gaby, c’est ma faute. Je n’aurai jamais cru qu’ils essayeraient de s’échapper… dommage… il va falloir que je leur cours après.
- Ça ne sera pas nécessaire. Tiens regardes pour me faire pardonner. »

L’homme tendit à l’ancienne commando un datapad sur lequel tournait une vidéo en temps réel sur laquelle elle pouvait voir une jeune fille à genou sur le sol, les mains derrière la tête alors que l’un des mercenaires la menaçait de son arme placé sur sa tempe. A quelques pas d’elle, une autre personne était présente, salement amoché et menotté. L’un des hommes de la petite troupe de Kali s’approcha de la caméra et fit un petit coucou avant de prendre la parole et de dire :

« - Gabriel, on a capturé le reste de l’équipe qui en avait après Madame T’Kando. Heureusement qu’elle les a distraite en causant sinon on ne les aurait jamais intercepté après le premier tir. Bon… on a dû corriger le bonhomme vu qu’il ne se montrait pas du tout coopératif et on a laissé la môme intacte comme la pseudo-patronne l’avait ordonné… c’est une hackeuse il semblerait, vu le matériel présent dans la chambre. Pour des petits nouveaux, ils sont bien équipés.
- Tiens-les moi au chaud Abaddon… et si possible en entier alors gardes tes couteaux dans leur étuis.
- Pour la gamine je veux bien mais pour le gars qui a essayé de vous trouez, je ne peux rien promettre. »

Kali coupa la communication puis se tourna vers le vrai chef de l’unité et lui signala qu’elle allait quitter la chambre. L’homme acquiesça et ordonna à ses hommes de nettoyer les lieux le plus vite possible pour éviter que l’asari soit soupçonné avant d’accompagner sa patronne hors de l’hôtel. Après un peu plus de vingt minutes, ils arrivèrent là où le reste de l’équipe engagée par Kali retenait les compagnons de ses assaillants, ils les avaient déménagé dans leur poste d’opération situé à quelques pas de l’immeuble dans la cave d’un magasin dont le propriétaire était étrangement absent après avoir été grassement payé. Une fois dans le bâtiment, l’asari put enfin rencontrer deux des cinq individus qui la souhaitait morte. Affichant toujours un sourire enjôleur, reflétant un ange qu’elle n’était pas, elle parcourra du regard les deux individus en face d’elle avant de porter son attention sur la jeune fille. Kali s’approcha d’elle et lui caressa lentement le front, remettant ses cheveux en place avec une douceur maternelle avant de déclarer :

« - Bon, je vois qu’Abaddon a tenu sa promesse, j’aurai été vraiment penné de te voir dans le même état que ton camarade… au moins, toi, tu as su te montrer raisonnable c’est pourquoi… entre deux personnes raisonnables, j’ai une proposition à te faire. Vois-tu, je n’ai rien contre toi ou tes amis, je suis juste très curieuse de savoir pourquoi vous m’avez souhaité me tuer. Pour satisfaire ma curiosité je te propose de satisfaire ton désir de repartir d’ici en bonne santé. Dis-moi où sont tes camarades et je vous laisserai repartir de Nos Astra en un seul morçeau.
- Ne lui dis rien Cathia, elle… Il n’eut pas le loisir de terminer sa phrase, Abaddon venant de planter l’un de ses poignards dans sa main, la clouant au sol comme on cloue un tapis. Le sniper lâcha un cri qui fut très vite étouffé par la main du mercenaire qui vint combler sa bouche avant de rajouter que s’il tenait à sa deuxième main, il valait mieux qu’il n’interrompe plus Kali.
- Aba… un peu plus de tact s’il te plait. Bien, ma chérie, regardes-moi… je vais faire ça très simple. D’une manière ou d’une autre, tu vas me dire ce que je veux savoir. Après, si tu ne souhaites pas parler tout de suite, je suis sûr que mes amis vont ouvrir les paris pour savoir combien de temps tu vas résister entre mes mains et cela risque de ne pas être très jolie. Ainsi, je te laisse une chance. Dis-moi tout de suite ce que je veux savoir et je te promets de ne pas faire de mal à tes amis… enfin plus que ce qu’Abaddon a déjà fait… et je vous laisserai partir d’Illum. Si tu tiens par contre à te taire et à me forcer à t’extirper les informations que je veux savoir… sache que je ferai en sorte que tes petits copains quittent la planète conditionnés en Hachis-Parmentier… j’adore ce plat d’ailleurs.
- Je te le cuisinerai Kali.
- Je t'ai déjà dis que la lèche ça ne marchais pas Gaby mais je garde ton offre. Alors… Cathia, chérie, que décides-tu ? »
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Élizabeth Dawson
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeSam 11 Oct - 20:10

Je ne sais pas combien de temps je restai dans cet état de semi-conscience. Suffisamment longtemps en tout cas pour que nous atteignîmes le point de rendez-vous. Enfaite, ce fut l'odeur pestilentielle des déjections d'Illium qui me sortit de ma torpeur. J'essayai de me lever mais seul mon bras gauche répondit et je m'écroulai sur le béton. J'abandonnai l'idée d'utiliser mes muscles pour l'instant et j'en profitai pour prendre connaissance de mon environnement. Une pièce suffisamment grande pour accueillir une petite équipe, des écrans de contrôles sur le mur principale, une vitre toute en longueur, brisée, qui laissait passer les relents nauséabondes. Nous avions bel et bien fini par atteindre l'ancien site de contrôle des eaux, à l'abandon depuis plusieurs années. Là au moins, personne ne viendrait nous déranger. Je me demandai si Cathia et Arkady avait pu nous rejoindre quand un voile noir se posa devant mes yeux et que je retournai dans les bras de Morphée.

Je me réveillai de nouveau, après un laps de temps indéterminé mais cette fois, mon corps répondit à mes sollicitations. C'était un soulagement, finir dans un fauteuil à dix-neuf ans n'était pas vraiment ce que je souhaitai le plus au monde. Une fois debout, ma tête recommença à tourner et je failli de nouveau manger le sol. Bon ... La marche, ok, mais il allait falloir faire attention.

Quand je finis par atteindre la porte, celle-ci donnait sur une plate-forme dominant le fleuve de déchets qui coulait paisiblement, je fus reçu par une douce lumière blanche provenant d'une lanterne électrique. Assis en tailleur autour de la source lumineuse, Swan et Seldon discutaient à voix basse. Ce fut ma coéquipière qui me remarqua en premier tandis que je m'approchais pour m'assoir avec eux.

- Lizzy ! Tu es enfin réveillé, comment tu te sens ? me demanda-t-elle en me faisant une place à côté d'elle pour que je puisse m'y installer.
- J'ai encore la tête qui tourne si je fais des mouvements brusques, lui expliquais-je. Mais mes membres recommencent à répondre normalement, c'est déjà ça. Et toi ? Tu es debout depuis longtemps ? lui demandais-je, intriguée. Elle ne semblait pas spécialement en mauvaise forme, rien de vraiment étonnant, Harpur avait toujours la été plus résistante de nous deux.
- Il y a deux petites heures, m'indiqua-t-elle. J'avais les même symptômes que toi, mais ils sont passés au bout d'une demi-heure, trois quart d'heure. Tu iras mieux d'en pas longtemps, m'assura-t-elle en m'attirant vers elle pour enfouir sa tête dans mes cheveux. Nous restâmes ainsi une dizaine de secondes, le temps sembla s'arrêter. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de contacte comme celui-ci avec Swan et notre complicité d'antan me manquait cruellement. J'aurai aimé que l'on reste ainsi plus longtemps, mais la présence de Seldon me rappela dans quel bourbier nous nous étions flanqués.
- Et toi, Seldon ? Tu n'as pas été gazé, je me trompe ? m'enquis-je, avant de me rendre compte à quel point la question était stupide.
- Finement observé, Sherlock, me raya-t-il, puis voyant le regard noir que lui laissait Swan, il se reprit. Bon, plus sérieusement, je n'ai rien contre les sorties fracassantes mais les chutes du troisième étage on tendance à faire mal, très mal. Surtout quand je dois faire attention à ne pas atterrir sur les deux personnes que je porte sur mon dos.
- Je suis vraiment désolé, ce n'était pas prévu ... me défendis-je.
- Je me doute bien que ce qui s'est passé hier soir n'était pas prévu. En attendant, ça change rien au fait que j'ai la cheville en miette, s'énerva-t-il.
- Baisse d'un ton, tu veux ? lui jeta Swan. Lizzy n'avait aucun moyen de prévoir les évènements !
- Le chevalier vient défendre sa belle, c'est ça ? Comme c'est mignon, se moqua l'ancien mercenaire avant de recevoir un coup du plat du pied en pleine face.
- Redis-ça pour voir ?! Rien à foutre que tu sois blessé, je te jure que le prochain sera pas aussi doux ! s'écria-t-elle, désormais campée sur ses deux jambes, en position de combat.
- Espèce de petite ... commença Seldon en se relevant avec l'intention de répondre au coup qu'il venait de recevoir mais je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase.
- Arrêtez ! m'époumonai-je. Ce n'est ni le lieu, ni le moment de se battre ! Et Seldon a raison ... mon plan était mauvais, point. Il n'y a pas à chercher à me défendre, j'ai fais une erreur et je vous ai tous mis en danger. J'en suis désolé, vraiment, dis-je en plongeant mon regard dans celui de l'humain tandis que Swan se rasseyait à mes côtés, toujours en colère. Mais il y a quelque chose qui m'intrigue, tu as dis que nous la confrontation a eu lieu quand ?
- Hier soir, me répondit-il, pourquoi ?
- Ce n'est pas bon, Cathia et Arkady auraient déjà du nous rejoindre. Vous avez eu des nouvelles ?
- Aucune, c'est le silence radio de leur côté, déclara Swan. Ils se sont peut être fait chopper par les flics.
- J'ai déjà envisagé cette possibilité mais les journaux parlent de l'explosion d'une canalisation de gaz. Donc, on peut écarter cette possibilité. Ils ont peut être juste eu un contre-temps.
- Ou alors, notre cible n'était pas si seule qu'elle voulait le faire croire, murmurais-je, plus pour moi même que pour mes coéquipiers, je n'avais aucune envie d'envisager cet aspect là du scénario mais Seldon m'avait entendu, partiellement du moins, et me demanda de répéter.
- Cathia et Arkady aurait déjà du nous rejoindre, même avec un contre-temps, nous ne sommes qu'à deux heures de la zone de confrontation. Or, il y a quasiment une journée qui s'est écoulé depuis. Ce n'est pas normale. La première explication serait qu'ils se sont fait arrêter sauf qu’apparemment ce n'est pas le cas, il faut donc passer à la seconde explication : il leur ait arrivé quelque chose. On n'avait prévu, ni la vitre blindée, ni la neurotoxine. On a pu passer a côté d'autre chose, comme le fait qu'elle n'était pas seule. De toute évidence, elle nous attendait. Je ne sais comment mais si elle a eu vent de nos recherches, elle a largement eu le temps de recruter quelques bras supplémentaires. Arkady a beau savoir se défendre, pour peux que ses adversaires s'y prennent bien, il n'aura pas le dessus. Et je ne parle pas de Cathia, elle n'utiliserait jamais une arme, même si sa vie en dépendait.
- Partons de ce principe là, indiqua Seldon. Qu'est ce que l'on peut faire pour les aider ? Je suis incapable de me battre dans cet état, et toi aussi. Swan, à la limite, mais, et ce n'est pas une pique envers toi, je doute fortement que tu puisses venir à bout de nos ennemis. Pas seule en tout cas.
- On devrait peut être essayé tout simplement de les contacter ? m'entendis-je dire.
- J'ai déjà essayé avec les oreillettes, mais elle ne fonctionne qu'à une distance de six-cents mètres. Et activer nos omnitechs nous géolocaliserait immédiatement, expliqua l'ancien mercenaire.
- Hum ... si je trouve une tour radio, je pourrai amplifier le signal. Je crois que l'on en avait localisée une lors de notre repérage, je me trompe ?
- Non, il y en a bien une antenne sur le huitième, à mi-chemin de l'angle avec la neuvième et la onzième. On peut s'y rendre, c'est à quelques minutes d'ici.
- Alors, laissons notre barda ici, et allons y, dis-je en me levant d'un bond avant de tituber et d'être rattrapé par une Swan qui m'interrogeait du regard. Ma tête me tourne encore un peu, ce n'est rien, lui assurai-je. Je vais juste éviter les mouvements brusques.

Remonter à la surface ne fut pas une mince affaire, nous dûmes parcourir plusieurs couloir et traverser quelques fois le fleuve de détritus avant d'atteindre l'échelle qui devait nous faire quitter l'obscurité. Une fois que ce fut fait, nous hélâmes un taxi qui nous mena jusqu'à notre destination. Effectivement, une structure métallique haute d'une centaine de mètres, surplombait le reste des habitations. Nous brancher à l'installation ne pose pas de difficultés, les câbles passaient pas un conduit à l'extérieur. Le bidouillage technique, fut lui, d'une complexité bien plus importante, d'autant que je n'avais pas Cathia pour m'épauler mais au bout d'une petite heure, je fini par arriver à quelque chose qui semblait pouvoir fonctionner. Bloquant l'oreillette sur la fréquence que nous avions l'habitude d'utiliser, je tentai de contacter mes compagnons et au bout de quatre tentative, je fini par avoir une réponse, mais pas vraiment celle que j'aurai aimé entendre.

- Lisbeth ? chuchota une voix d'homme dans un russe parfait. Lisbeth, c'est bien toi ?
- Arkady ? Oui, c'est moi. Qu'est ce qui se passe bon sang ? m'alarmais-je.
- L'asari n'était pas seul. Pas le temps de plus t'expliquer, j'ai réussi à cacher cet émetteur mais ils vont bientôt revenir.
- T'as une idée de où vous êtes ? Est ce que Cathia va bien ?
- Aucune idée, malheureusement. Je ne sais pas pour Cathia, ils nous ont séparé après le premier interrogatoire. Ils ont du se douter que je ne parlerai pas, du coup, ils s'en prennent à elle. Elle est plus forte que ce que je pensai ... merde, ils reviennent ...

L'arrivée de ses ravisseurs me fut inaudible étant donné qu'il fallait parler à côté du micro pour que celui-ci puisse enregistrer la voix mais j'entendis quand même le bruit sourd d'un passage à tabac dans les règles de l'art, ainsi que des éclats de voix. Puis, un silence. Un long silence, malsain, entrecoupé de respiration. Apparemment, ses geôliers avaient mis la main sur l'oreillette. Peut être avait il trouvé celui de Cathia, ils avaient du alors se douter qu'Arkady en possédait un, lui aussi.

- Qui êtes-vous ? articulais-je, pesant chacun de mes mots.
- Vous devez être la dirigeante du groupe, je me trompe ? me répondit une voix d'homme.
- Vous n'avez pas répondu à ma question, qui êtes vous ? redemandai-je.
- Hum ... Vous croyez vraiment être en position de poser des questions ? Surtout que vos petits gars sont entre nos mains, m'arrêta-t-il. Compris ?
- Faux, vous n'êtes qu'un sous-fifre. Je sais que vous appartenez à l'équipe de la mercenaire asari Azur Widow. Si vous voulez que je réponde à des questions, mettez moi en contacte avec elle.
- Non, vraiment ? Tu lui en as déjà parlé ? dit-il avant que j'entends un cri de douleur. C'est pas sympa, franchement. On te laisse dix minutes tout seul, et tu en profites pour appeler des secours et moi qui avait dis à Abaddon de te foutre la paix. A croire que t'es maso, termina-t-il alors qu'un second cri de douleur retentissait.
- Arrêtez ça immédiatement, m'écriais-je. Frappez le encore une fois et je vous jure, par le Gardien de la Porte, que vous êtes un homme mort.
- Faudra faire la queue miss. Et puis, vous n'êtes pas vraiment en position de négocier quoi que ce soit ... mais soit. Si je l'abime trop, vous allez raccrocher, et ce n'est pas ce que nous voulons.
- Assez de ces bavardages, passez moi l'asari répondant au nom de Kali T'Kando. Tout de suite.

L'évocation du véritable nom de sa supérieur eut l'air d'un coup de fouet pour l'homme. Qu'est ce qu'il croyait ? Que l'on était des amateurs à ce point ? Certes trouver cette information avait été un véritable parcours du combattant mais il ne fallait pas nous prendre pour de la bleusaille pour autant. Un silence se fit et dura plusieurs minutes avant qu'une voix féminine vienne le perturber. La même voix que l'on avait entendu dans l'appartement.

- - Et bien, et bien, tout d'abord, félicitation pour le nom. Ce n'est pas donné à tout le monde d'y arriver, ça montre que vous avez un certain ... comment dire, un certain " niveau ", oui voilà. La petite explosion aussi, montre que vous n'êtes pas aussi débutant que vous en avez l'air. C'était audacieux et plutôt bien joué, vous avez tous mes applaudissements. Mais ... mais, il se trouve que vous avez épuisé votre capital coup de chance... étant donné que Cathia et Arkady sont entre mes mains. Je sais, utiliser des mercenaires dont vous n'aviez pas connaissance, ce n'était pas très fair-play mais d'un autre côté, tenter de me mettre une balle dans la tête, on ne peut pas dire que ça l'était beaucoup plus. C'était même particulièrement impoli de vouloir me tuer sans même me dire bonjour ou vous présenter. D'ailleurs, tant que l'on est aux présentations, vous connaissez mon nom mais je connais pas le votre. C'est très désavantageux, vous ne trouvez pas ? monologua-t-elle, apparemment c'était une habitude chez elle. Je me laissai quelques secondes pour réfléchir, devais-je lui donner mon vrais nom ou un faux ? Si elle découvrait mon mensonge, elle allait certainement s'en prendre à mes compagnons. Non, je n'avais pas vraiment le choix.
- Elizabeth Dawson, lui répondis-je. Vous aviez des questions à me poser, non ?
- Elizabeth Dawson, hum ... C'est un joli nom que vous avez là. Vous devez être une des jeunes femmes qui me faisait face. Peut être même celle qui a lancé la grenade. Oui certainement, celle qui a lancé la grenade. C'est donc vous la patronne de ce groupe de mercenaires.
- Nous ne sommes pas des mercenaires, réagis-je un peu trop vite. Ma réponse était mauvaise, elle donnait des informations que j'aurai préféré garder secrètes.
- Pas des mercenaires ? Vous êtes autre chose, donc. D'après ce que j'ai entendu, vous ne vous en prenez qu'à des personnes condamnables. Ne me dites pas que vous vous prenez pour des justiciers ? Non... j'ai juste ? Oh chérie franchement... vous pouviez faire plus original quand même, s'esclaffa-t-elle avant de reprendre son sérieux. Enfin bref, je vais quand même vous poser la question : Pourquoi vous en prendre à moi ? demanda l'asari.
- Je pourrais vous citer une liste exhaustive de tous vos crimes mais je ne pense pas cela soit d'une grande utilité, vous en êtes l'auteure après tout. Vous devez les connaitre. Maintenant, c'est moi qui parle. J'ai bien conscience d'avoir fait une erreur en m'attaquant à vous, mademoiselle T'Kando, c'est pourquoi je vais vous proposer un marché. Dans une semaine, nous nous affronterons en face à face, sans pièges, sans biotique, sans armes. Juste vous et moi. Celle qui remportera la victoire posera ses conditions à l'autre. Vous en êtes ? demandais-je, jouant le tout pour le tout afin de sauver mes camarades.
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeMer 22 Oct - 21:14

« - Tu sais ma belle, soupira l’asari en posant ses yeux azurs dans ceux de Cathia, je comprends que tu ne souhaites pas parler, je trouve ça très courageux… je respecte ça mais… si tu continues de pleurer… je t’arracherai les yeux pour ne plus voir tes larmes et je ferai de même avec tes cordes vocales pour faire cesser tes sanglots. »

Le regard meurtrier qui accompagna cette menace terrifia à tel point la jeune fille que ses larmes cessèrent et que son dernier sanglot s’estompa alors que certains des mercenaires qui se trouvaient dans la pièce firent un pas en arrière, par pur réflexe. Ainsi, plus agacé par les pleurnicheries de sa prisonnière, la mercenaire réafficha un sourire sympathique et tapota la tête de la pauvre Cathia en lui disant que c’était une gentille fille malgré son désir à rester dans le mutisme.

« - Cependant, cela me pose un certain problème vois-tu. D’un côté, j’ai extrêmement envie de te montrer à quel point toutes les horribles choses que tu as pu entendre sur moi son vrai, d’un autre côté… pour mon petit projet, je me dois de te garder en bonne santé. Aaaah… si au moins nous aurions pu discuter avant que vous ne fassiez tout exploser, que vous essayiez de me tuer et puis tout le reste. Je dois avouer que vous me faites franchement chier et ça, chérie, ce n’est pas bon pour vous. Tu veux savoir pourquoi ? Et bien… parce qu’à force, je vais être très las et malgré mon projet, je vais devoir passer mes nerfs sur vous. »

L’asari se mit ensuite à tourner autour de Cathia en continuant un monologue sur la dualité de ses sentiments, sur le déchirement que lui imposent son désir de les écarteler et sa conscience professionnelle. A la voir ainsi déambuler en débitant ses quatre pensées, on pourrait la prendre réellement pour une folle malgré la logique profonde de ses dires et alors qu’elle venait de dériver du thème principal de sa conversation en parlant de sa manucure, Kali s’arrêta net et regarda attentivement le côté du visage de la justicière en herbe. Elle s’attarda plus précisément sur son oreille et ne put s’empêcher de remarquer un petit dispositif noir logé en son creux. Lorsqu’elle posa ses mains sur le visage de Cathia et inséra ses doigts dans son oreille, cette dernière protesta vigoureusement prouvant à la mercenaire qu’elle venait de trouver quelque chose d’intéressant. Une fois le dispositif dans le creux de sa main, Gabriel s’approcha d’elle et lui dit :

« - Hé ! Mais c’est une oreillette ça… la petite cachotière.
- Oui… en tout cas, pas assez doué pour que je passe à côté… Bon Cathia, je sais que tu ne veux pas me dire où son tes petits amis mais tu peux au moins me dire comment ça marche ? »

La jeune fille resta muette, faisant de son mieux pour ne pas croiser le regard de Kali qui soupira longuement, déçue.

« - Tu n’es vraiment pas coopérative ma chérie.
- Kali, si tu veux vraiment ses informations je peux demander à Abaddon de…
- Oh non sûrement pas, l’interrompu-t-elle, j’ai besoin d’elle en parfaite santé… par contre… si elle possède ce petit gadget, le nouveau bff d’Abaddon doit en avoir un aussi.
- Je vais aller la lui enlever avant qu’il ne fasse une connerie avec.
- Non justement, répliqua Kali, je veux exactement qu’il fasse une connerie… avec un peu de chance, ceux qui se sont échappés vont le ou la contacter et dès qu’il entamera la conversation…
- On le choppe pour leur parler.
- Gagné mon chou. »

Finalement au bout d’une petite demi-heure, la théorie de Kali se trouva exact. Les camarades de leurs deux prisonniers finirent par rentrer en communication avec Arkady et dès que cela fut avérer, Gabriel récupéra l’oreillette en utilisant un degré de force peu nécessaire mais qui avait au moins la décence de le distraite un tant soit peu puis, il continua la discussion qu’il venait d’interrompre. Assise dans un coin, l’ancienne commando écouta attentivement la conversation puis lorsque Gabriel afficha un air surpris en se tournant vers elle, elle lui retourna un regard interloqué.

« - Ils savent comment vous vous appelez… enfin je veux dire, votre vrai nom quoi. »

Laissant filé un petit rire suave, elle répondit à l’humain par un simple sourire et saisit le petit appareil qu’il venait de lui tendre. C’était maintenant au tour de la mercenaire de discuter avec l’un des fuyards. La voix qu’elle avait de l’autre côté de la ligne était plutôt agréable à entendre malgré la déformation imposée par la mauvaise qualité du son mais très vite, elle réussit à mettre un nom sur cette voix ainsi qu’un visage à moitié dissimulé. Elisabeth Dawson. C’était la jeune fille à la chevelure châtain qui lui avait fait une si bonne impression lors de leur première rencontre, son seul regret était de ne pas pu poser ses yeux sur son visage découvert. Dommage se dit-elle avant de se reconcentrer sur la discussion qu’elle avait avec la justicière en chef qui abordait son erreur et comment se rattraper. Elle proposait tout simplement après une semaine de délai de la rencontrer seul à seul et de se battre en duel contre elle. En entendant cela, Kali ne put s’empêcher d’éclater de rire.
Lorsqu’elle finit par se calmer, elle soupira longuement et bruyement avant de donner sa réponse à Elizabeth.


« - Et bien Elizabeth, voilà une proposition plus qu’alléchante… je l’accepterai bien malheureusement… j’ai quelques problèmes de confiance avec vous, je pense que vous savez pourquoi ? Cependant… bon allez j’accepte. »

Elle garda le silence quelques instants jusqu’à ce qu’une idée vienne lui traverser l’esprit et faire dresser un sourire carnassier sur son visage.

« - Et… je viens d’avoir une petite idée… oh oui, ça va être amusant… Ecoutez-moi bien Elisabeth car je ne répéterai pas et je n’accepterai aucune complainte… je vous rappelle que c’est moi qui suis en position de force et que je n’ai qu’un mot à dire pour que vous entendiez en direct les hurlements d’agonies de vos amis… quoi que… oui Arkady jouera un peu avec Abaddon, ça fera le quotat de cri quand à Cathia… disons que moi je m’amuserai beaucoup avec elle et tu pourras voir ça sur l’extranet. Enfin bref… écoutes-moi attentivement jeune fille. »

L’asari reprit sa respiration puis lâcha :

« - Dans une semaine, tu te rendras avec tes amis à l’entrepôt 7-B de la zone industrielle de Kimala vers… 22 heures environ. Bien entendu, je viendrai avec mes propres amis et nous ferons notre duel là-bas, ils seront de simples spectateurs… eux et… une bonne centaine d’autres personnes. Vois-tu, le propriétaire des lieux organisent souvent des combats clandestins là-bas et je sais qu’il y en a un dans une semaine. Les règles sont simples : tout est autorisé à l’exception des armes à cartouches thermiques ou énergétiques et des armures. Ne t’inquiète pas, je me débrouillerai avec lui pour qu’il nous trouve une place. Maintenant… viens les enjeux. Si tu gagnes, déjà tu pourras avoir une chance de me tuer sur le ring et tu récupéreras tes deux amis indemnes… Par contre… si je gagne… Hu huhu… tu récupéreras tes compagnons mais… ta vie m’appartiendra. Es-tu d’accord ? Oh ! non en faites, tu n’as pas vraiment le choix car si tu me dis non, je ferai à tes deux petits amis ce que j’ai énoncé tout à l’heure. Allez, à dans une semaine ma chérie. »

Kali détruit l’oreillette avant qu’un sourire dément ne vienne déchirer sa bouche de part en part.
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeSam 13 Déc - 13:07

Le retour dans les égouts se déroula dans le silence le plus total. L'ambiance était lourde, chacun réfléchissant de son côté à ce qu'il allait faire, à ce qu'il allait dire. Pour ma personne, j'essayai de réorganiser ma pensée, de donner une timeline aux évènements qui allaient suivre. Dans une semaine, jour pour jour, j'allais devoir me rendre dans un entrepôt et défier une femme qui nous avait défait alors que nous étions à cinq contre elle. Ce serait faire un euphémisme que de dire que mes chances de l'emporter était réduite. Mais avant cela, j'avais à faire. Les journaux avaient beau avoir titrer "une explosion de gaz", je doutais fortement que la police soit du même avis. Je me souvenais que David avait eu une affaire par ici, pour arrêter une asari. De souvenir, cela avait permis à la capitaine Oklanda de monter en grade, peut être y avait il une chance qu'elle me renvoie l'ascenseur, en souvenir de mon père. Ça c'était la partie facile, le plus difficile allez être quand Swan aura décidé de sortir de son mutisme. Le regard qu'elle m'avait envoyé après les négociations n'augurait rien de bon.

Nous arrivâmes enfin à destination et à mon grand étonnement, la première personne à briser le silence ne fut pas ma coéquipière mais Seldon. Étant donné qu'il parlait peu, je m'attendais plutôt à ce qu'il rumine de son côté, mais apparemment il en avait décidé autrement.

- C'était courageux de ta part, mais tu as vraiment l'intention d'y aller ? Je veux dire, tu dois avoir un plan en réserve, c'est juste pour gagner du temps, non ?
- Malheureusement, non. Je n'ai pas de double fond dans mon chapeau.
- On pourrait s'organiser avec les flics, proposa-t-il, tu dois bien avoir un ou deux contactes chez eux, non ?
- Je pourrais, oui. Mais si Kali perçoit la moindre anomalie, elle n'hésitera pas à mettre sa sentence à exécution. Tu pourrais vivre avec la mort d'Arkady et de Cathia sur la conscience ? lui demandais-je. Moi non.
- Et tu as pensée à nous ? me lança Swan. À moi ? Tu penses que je vais pouvoir vivre avec ça ? s'emporta-t-elle avant de s'éloigner de nous d'un pas furibond.

Elle marquait un point. Je n'avais pas pris en compte le fait que c'est moi qui allait remplacer Cathia et Arkady. Ces derniers étaient nos amis et nous commencions à nous connaître depuis un bout de temps, mais les liens n'étaient pas aussi fort qu'entre Swan et moi. Je voulu la rattraper mais l'ex-mercenaire me retint, la mine compatissante.

- Laisse lui un peu de temps, elle finira pas comprendre ... ou se rendre à l'évidence qu'elle ne peut rien y faire. Cela revient du pareil au même de toutes les façons, m'indiqua-t-il.
- Qu'est ce que je dois faire ... dis-je avec tristesse. Je n'ai pas envie d'abandonner Cathia et Arkady, mais je ne veux pas blesser Swan ...
- Alors il ne reste qu'une seule option, gagner ce duel. Et je vais t'aider à cela, nous avons une semaine devant nous. Je ne pourrais pas t'enseigner une nouvelle façon de te battre mais je devrais être en mesure de te montrer les failles dans tes techniques, affirma-t-il en mettant un peu d'espace entre nous deux. Ne perdons pas de temps, commençons maintenant. Le Schatten Kunst t'offre un avantage si ton adversaire est plus grand que toi, n'est-ce-pas ?
- C'est exacte, répondis-je en prenant position de mon côté. Cela nous permet une plus grande fluidité dans nos mouvements, si l'adversaire était plus petit, nous n'aurions pas le temps d'effectuer un enchaînement.
- Et d'après ce que nous avons vu, mademoiselle T'Kando est plus grande que toi. Cela fait un bon point. Qu'elles sont les autres caractéristiques de votre art-martial ?
- La vitesse, l'esquive et la prévision. Enfaite, les trois sont liées. Prévoir les coups de nos adversaires fait parti de notre entraînement de base, mais sans vitesse cela ne sert à rien car nous ne pourrions pas contrer à temps. Et c'est en alliant ces deux derniers que nous pouvons nous permettre de baser une grande partie de nos techniques sur l'esquive. Il existe d'autres caractéristiques mais je ne les connais pas ou cela me demande trop d'énergies. Tu as bien vu lors de l'assaut du Conseil, j'étais au bord de l'évanouissement.
- Ce serait effectivement problématique si tu venais à tomber dans les pommes devant elle, mais garde cette technique en réserve. Elle te sera utile en dernier recours. Pour le reste, on ne connaît malheureusement pas la vitesse de ton adversaire. Il va donc falloir l'augmenter le plus possible de ton côté. Oublie tes armes et ton armure, elles te ralentiront. Une simple tenue en tissu suffira. La base étant que tu ne dois pas être touchée, on ne va pas chipoter sur la protection. Garde quand même ton couteau, au cas où elle utilise des armes, mais rien de plus. Bon maintenant que la théorie est faite, passons à la pratique.

La semaine passa à une vitesse folle, mes entraînements ne me laissaient que peu de temps pour m'occuper d'autres choses et ma priorité fut de contacter les autorités. Heureusement pour moi, Oklanda était toujours en poste et dirigeait maintenant la police de ce secteur d'Illium. Elle mit fin à notre recherche mais considéra que sa dette envers mon père était désormais réglé et qu'elle ne voulait plus rien avoir à faire avec nos histoires. Je ne revis pas Swan, elle semblait m'esquiver habilement. Il fallut attendre la veille de l'affrontement, alors que Seldon était partis chercher des denrées pour le repas du soir, pour qu'elle daigner se montrer.

- 'lut Lizzy, me dit-elle comme si rien ne s'était passé.
- Qu'est-ce que tu as fais pendant tout ce temps ? lui demandais-je.
- Je ... j'organisai mes idées. Il fallait que je prenne une décision, m'expliqua-t-elle en fuyant mon regard ce qui n'augurait rien de bon.
- Décision qui est ? questionnais-je sans trop savoir si je voulais vraiment entendre la réponse.
- J'arrête ici, répondit-elle. Je quitte le groupe maintenant. Je ne peux pas te faire changer d'avis, mais je ne suis pas obligé de te regarder aller à la mort.
- Swan ... Je fais cela pour nos amis, je ne peux pas les laisser là où ils sont ... On leur doit bien ça, non ?
- De toutes les façons, mon sac est déjà prêt. Je voulais juste te dire au revoir, une dernière fois, dit elle en s'approchant de moi.
- Tu pourrais rester manger avec nous, non ? demandais-je naïvement.
- Si je ne pars pas maintenant, je ne partirais jamais. Je vais rejoindre l'Ordre. Tu pourrais me suivre. Quitter tout cela.
- Non. Je n'ai pas l'intention de les abandonner à leur sort.
- J'aurais au moins essayé, stupide idéaliste, lâcha-t-elle en posant ses lèvres contre les miennes.

Soudain, un tourbillon d'émotions m'emporta. La confusion me gagna en même temps qu'une immense chaleur, je brûlais de l'intérieur. Je pouvais sentir mon cœur battre à une vitesse folle, la Terre sembla s'arrêter de tourner, le temps sembla se figer. Quand je repris le contrôle de mes sens, Swan n'était plus là.


Dernière édition par Élizabeth Dawson le Mer 4 Mar - 14:35, édité 1 fois
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Kali T'Kando
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MessageSujet: Re: Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson]   Qui chasse l'autre ? [Pv Elizabeth Dawson] Icon_minitimeMar 6 Jan - 18:22

Franchement, tandis que la semaine s’écoulait… Kali se demanda si ce qu’elle avait fait étais une bonne idée. Non pas qu’elle avait peur d’affronter Elizabeth en duel mais c’est plutôt le fait d’offrir à celle qui voulait la tuer une deuxième chance. C’était stupide à première vue et franchement, l’ancienne commando regrettait un peu son accès de folie. Elle s’était emporté à cause de l’intérêt maladif qu’elle fondait sur cette humaine, intérêt qu’elle n’arrivait pas à expliquer d’ailleurs… c’était un peu comme le coup de foudre. Non pas qu’elle était amoureuse même si elle ne serait pas contre la mettre dans son lit mais… Kali avait senti quelque chose en l’humaine qui piquait sa curiosité. Elle sentait que d’une façon ou d’une autre, elle pourrait s’amuser avec elle, la façonner d’une certaine façon. Peut-être qu’elle allait le regretter dans le futur mais pour l’instant, l’asari attendait le combat avec impatience. S’occupant des formalités du combat plutôt qu’avec de l’entrainement, Kali s’arrangea avec l’organisateur des combats illégaux pour qu’il leur réserve une petite fourchette du show afin qu’elle règle ses comptes avec la demoiselle qui souhaitait si ardemment la tuer. Ainsi, après avoir réglé ces quelques détails, la mercenaire s’entraina à combattre avec Abaddon. De ce qu’elle avait vu, la jeune fille qu’elle allait affronter allait sûrement utiliser son agilité et sa vitesse pour se battre contre l’humaine et Abaddon utilisait ce même modèle même si lui préférait l’agrémenté avec ses couteaux. Ne connaissant pas son adversaire, Kali partit du principe que l’humaine était plus agile et plus rapide qu’elle ainsi, elle s’entraina à faire quelques prises pour bloquer les mouvements de son adversaire. Si l’asari arrivait à clouer l’apprentie assassin au sol, elle aurait tout le loisir de la tourmenter.
Kali passa ainsi les trois derniers jours de la semaine à revoir ses techniques de combat à main nu, reprenant des katas de l’Alnéka et du Taekwondo et polissant ses deux dagues noirs. Ces deux armes dataient du temps où elle était encore commando asari, deux lames noires rectangulaires extrêmement tranchantes et créées pour supporter un afflux biotique pour multiplier leur pouvoir destructeur. Cependant, la mercenaire ne comptait pas vraiment utiliser ses couteaux vu qu’elle comptait laisser la jeune humaine entière… sauf si elle ne lui laissait pas le choix. Encore occupé à aiguiser l’une de ses lames, Gabriel vint voir sa patronne temporaire afin de lui demander ce qu’elle comptait faire dès que le combat sera terminé. Bercé par les grincements métalliques de sa lame sur sa pierre de ponce, Kali lâcha :


« - Si je perds c’est simple tu libères nos deux invités ensuite… adviendra ce qui devras mais en aucun cas vous ne devrez intervenir… j’ai donné ma parole alors c’est ainsi que ça se passera… mais bon, je ne compte pas mourir demain. Par contre, si je gagne… tu feras pareil, ils ne me sont d’aucune utilité et les tué risquerait de m’attirer les foudres de cette jeune fille… ce que je ne veux pas. Par contre, les laisser en vie me permettrait d’avoir un moyen de pression sur elle si jamais j'en ai besoin.
- Je pige toujours pas… qu’est-ce que tu lui trouves à cette môme pour te foutre dans cette situation… franchement… se serait plus simple de tous leur coller une balle.
- Vraiment ? Le Paladin ferait ça ? »

Gabriel éclata de rire lorsque Kali l’appela ainsi :

« - Que veux-tu, je suis un paladin noir… Je ne suis pas un salop mais je ne me complique pas la vie comme toi… s’ils auraient essayé de me tuer, je les aurai tous buter et on en aurait plus entendu parler… là tu risques des représailles… c’est dangereux.
- Sûrement, déclara Kali en souriant à l’humain, mais tu sais bien que j’aime me compliquer la vie… et puis… j’ai envie de voir jusqu’où elle peut aller. Elle a du potentiel cette petite… ce serait dommage de couper une si belle fleur.
- Donc tu veux l’arracher et la mettre dans un pot que tu pourras arroser à ta guise ?
- Bingo… enfin si tout vas bien. Et puis… franchement… toi et moi… ça n’a pas démarré de la meilleure façon. »

L’humain allait protester mais il se ravisa rapidement avant de soupirer amusé, c’est vrai que la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, ils étaient à deux doigts de s’entretuer. Secouant la tête quelques instants, l’humain déclara à l’asari que quoi qu’elle fasse il serait derrière elle pour l’épauler avant de la laisser tranquille. Dès que Kali finit d’aiguiser sa lame, elle la rangea dans son fourreau puis se prépara pour le lendemain.

La journée passa en un éclair, Kali attendait avec impatience que l’heure du glas sonne, que l’horloge affiche 22 heures tapantes. Après avoir pris un dîner assez léger mais suffisamment nourrissant, l’asari se fit déposer à l’entrepôt et tandis que plusieurs membres de la Dead Echo dont Garbiel et Abaddon infiltrèrent l’endroit au cas où les "justiciers" retenteraient le coup des vengeurs masqués, Kali se prépara dans l’une de salle pour les combattants. Lorsque l’organisateur vint lui confirmer qu’Elizabeth s’était présentée à l’arène, l’asari mit ses vêtements pour le combat. Décidant d’être le plus léger possible, elle enfila une brassière de sport sur laquelle figurait une araignée pour couvrir le haut de son corps et un pantalon assez large en tissu qui se resserrait au niveau de cheville et qui s’accrochait sous le talon pour permettre un meilleur maintien. Agrémentant le pantalon avec une ceinture en tissu, elle y fixa ses deux dagues dans le même sens puis compléta sa parure avec des mitaines. Une fois prête, elle attendit patiemment que le Speaker face son annonce… et elle n’eut pas longtemps à attendre. Lorsque les coups de 22 heures sonnèrent, un Galarien en costume à la voix de baryton annonça le combat.

« - Mesdames et Messieurs ce soir un combat spécial ! A ma gauche, 1m83 de bleu océan, de grâce et de cruauté, des courbes alléchantes et des mensurations classés secrets défenses, la fatale : Azuuuuure… Widooow !!! »

Lâchant un soupire amusé, Kali fit son entrée sous un tonnerre d’applaudissement et elle mit un premier pied dans l’arène et jeta un coup d’œil autour d’elle. La seule chose qu’elle voyait, c’était du béton, partout autour d’elle. Formant un cercle, les murs de l’arène s’élevait sur 5m et au-dessus se tenait les loges des spectateurs qui se penchait aux rambardes pour hurler leurs encouragements ou leurs insultes. Et que ce soit l’un ou l’autre, Kali se délectait de tout ça. Au sommet de l’arène, d’immenses spots éclairaient comme un soleil un lieu encore salit par le sang des précédents combattants et l’asari ne pouvait s’empêcher de les regarder quelques instants avant de reporter son regard assassin sur celle qui allait la divertir pendant cette divine soirée.

« - A ma droite, la challengeuse, la justicière masquée… aux mensurations inintéressantes… Eliiiiiii… zabeth ! »

Affichant un sourire carnassier, Kali s’approcha de la jeune humaine mais resta quand même à une certaine distance de sécurité puis, plaçant ses mains derrière sa nuque, elle fit des ronds provocateurs et sensuels avec le bas de son ventre en lâchant :

« - Allez chérie, attaques-moi d’où tu veux… donnes-moi toi ce que tu as et essayes de me briser car… si tu ne prends pas ça au sérieux… je vais devoir te tuer. »

Laissant voguer son regard sur l’humaine, cette dernière ne répondit rien et se mit en position pour le combat. Voyant que les deux combattantes étaient prêtes le galarien lâcha alors pour débuter le combat :

« - Let’s get ready to rumble ! »

A peine le galarien avait fini sa phrase que Kali se précipita en avant, fonçant à tout allure sur l’humaine et lorsqu’elle fut à porter, elle fit une roue avant pour gagner de la vitesse et essaya d’abattre son talon sur l’épaule d’Elizabeth. Cependant, la jeune humaine était aux aguets et avait sauté en arrière pour éviter le coup de son adversaire. Affichant un sourire sadique, Kali se propulsa à nouveau en avant et décocha un coup de pied retourné mais Eli réussit une nouvelle fois à l’esquiver. C’est ainsi que se déroula le début du combat en grande majorité. Kali essayant de garder l’humaine à porter de ses kicks alors qu’Eli faisait preuve d’une grande souplesse et agilité afin d’éviter des coups qui était placé dans le seul but de lui briser quelques choses. Malgré tout, la mercenaire l’avait bien précisé, elle voulait qu’Elizabeth la divertisse alors elle n’amplifiait pas ses coups avec sa biotique, surtout que la petite humaine évitait particulièrement bien alors frapper dans la vide avec des poings boostés ne servirait qu’à la fatiguer.  
Malgré tout l’asari ne laissait pas vraiment l’humaine reprendre son souffle, redoublant ses assauts en mélangeant des coups de pieds à l’allonge terrifiante et des coups plus puissant avec ses coudes, ses poings ou ses genou. De son côté, l’humaine se concentrait surtout sur son esquive, attendant patiemment de trouver une ouverture pour l’exploiter. Cela se produisit plusieurs fois malheureusement pour Eli, le peu d’ouverture qu’elle arrivait à créer se refermait très vite à cause de l’incroyable souplesse de l’asari qui arrivait tant bien que mal à rattraper l’humaine dans ses esquives. Après quelques minutes d’une dance où les deux combattantes semblaient à égalité, la foule commençait à s’impatienter et même si Kali devait avouer bien s’amuser, elle aussi commençait à être lasse. Ainsi, coupant ses assauts pour reprendre un peu de distance avec l’humaine, elle lui lança un regard de défi et lui déclara que si elle voulait vraiment gagner, elle allait devoir dévoiler un peu plus de carte. En tout cas, si elle tenait vraiment à sauver ses amis… enfin, si elle ne le voulait pas, l’asari savait très bien ce qu’elle allait faire de Cathia… elle avait un joli cou qui serait parfait pour y attacher un collier… Ah… Finalement, la jeune humaine semblait montrer une émotion. Lâchant un sourire carnassier, Kali était heureuse d’avoir mis le doigt sur un point sensible. Sortant de sa torpeur, l’humaine lâcha par la même occasion un : « Salope ! » et semblait prête à passer à la vitesse supérieur.
Cette fois-ci, c’est l’humaine qui se précipita sur Kali et lui montra son style de combat, très corps à corps, exploitant sa petite taille pour aller dans les angles morts du champ de vision de l’asari. Malheureusement pour Elizabeth, même si Kali n’avait jamais combattu quelqu’un avec ce style de combat, le siècle d’expérience qu’elle avait engrangé en tant que commando et mercenaire lui permettait de s’adapter très rapidement à une nouvelle situation. Par conséquent, Kali décida de se mettre au niveau de son adversaire, se cambrant légèrement en avant et écartant les jambes pour être au niveau d’Eli et baissant également son centre de gravité pour gagner en stabilité. Elle utilisait également son corps athlétique pour effectuer quelques acrobaties pour creuser un peu de distance avec l’humaine afin de lui envoyer quelques coups de pieds bien placé. Lorsque l’un d’eux vint toucher Elizabeth à la tempe, cette dernière s’arrêta dans ses attaques un instant puis ferma les yeux et poussa un long soupir avant de prendre une grande inspiration. La jeune fille voyait bien que dans sa situation actuelle, elle n’arrivera jamais à vaincre l’asari alors elle s’était résolue à utiliser le Schatten Kunst et à mettre fin à ce combat dans les 3 prochaines minutes… le tout pour le tout.
Quel bonne idée elle eût, ce changement radical perturba totalement l’ancienne commando et malgré sa capacité d’adaptation, la mercenaire devait avouer avoir beaucoup de mal à suivre les mouvements d’Elizabeth. C’était horrible pour elle, tous les coûts qu’elle portait était comme prédit par l’humaine et cela devrait être chose quasi impossible. Si Kali portait des vêtements amples comme pantalon c’était surtout pour empêcher ses adversaires d’anticiper ses coups de pieds par rapport à ses placements. Malgré cela, Elizabeth semblait exploiter une autre faille pour l’esquiver et ne pas savoir comment agaçait l’asari au plus haut point. Chaque fois qu’elle essayait de toucher l’humaine, cette dernière l’évitait avec une certaine aisance et plus Kali tentait de l’avoir, plus grande ses ouvertures se faisait… et finalement, l’une d’elle permit à Elizabeth de porter un coup gagnant. Après avoir esquivé un crochet de l’asari, l’humaine tourna sur elle-même et balança son coude dans le creux du ventre de l’ancienne commando. Légèrement distraite par la douleur, Kali rata sa contre-attaque et offrit à l’humaine une ouverture béante sur son flanc. Voulant faire payer à l’asari l’insulte de tout à l’heure, la jeune humaine prit l’un des dagues qu’elle réservait au cas où Kali souhaitait utiliser les siennes et s’apprêta à perforer la peau bleuté de l’asari. Cependant, Kali réussit à parer maladroitement l’attaque de l’humaine et la lame de l’arme d’Eli ne fit que taillader le flanc de la mercenaire. Profitant du nouveau déséquilibre de son adversaire, Elizabeth retenta son attaque à couteau mais la seule chose qu’elle frappa, c’était une image rémanente bleutée de Kali. L’asari, voyant qu’elle ne pouvait pas bloquer le dernier coup de l’humaine, se décida finalement à devenir sérieuse un court instant et utilisant ses pouvoirs biotiques pour s’échapper. Disparaissant dans un éclair violacé après avoir utilisé la ruée, la mercenaire réapparut quelques mètres plus loin alors que son aura biotique commençait à disparaitre. Affichant un sourire de forcené, elle passa deux doigts sur la blessure qu’elle avait reçu de l’humaine puis vint lécher ses doigts plein de sang. Jetant un regard terrifiant à l’humaine, Kali déclara :

« - Et bien quand même, il t’en a fallu du temps pour être sérieuse… enfin… je commence sérieusement à m’emmerder là donc… à mon tour… Essayez donc d’éviter ça chérie. »

Écartant légèrement les jambes, Kali semblait prendre de l’élan alors qu’elle se mit à hurler. Au même moment, son aura biotique se forma et en un instant, elle disparut dans un flash de lumière bleuté, transformé en une sorte de flèche biotique qui se précipitait à une vitesse folle sur la jeune humaine. Complétement prise au dépourvu, Elizabeth essaya de dégager du chemin qu’empruntait le faisceau bleuté mais elle n’était pas assez rapide. En à peine un quart de seconde, Kali réapparut devant l’humaine alors que la barrière qu’elle avait formé autour d’elle explosa violement, projetant l’humaine dans les airs comme si elle n’était rien d’autre qu’une feuille soufflé par le vent. Retombant lourdement au sol et lâchant sa dague par la même occasion, Eli était autant sonné par l’impact de la Charge biotique de Kali que par sa chute non contrôlé sur le béton. L’humaine se releva difficilement du sol et lorsqu’elle chercha l’asari du regard, la seul chose qu’elle vit était le genou de Kali qui vint la frapper en plein dans la figure la renvoyant violement au sol. Elizabeth n’eut pas le temps de reprendre ses esprits que l’asari continua son assaut. Dès que son coup remit l’humaine au sol, Kali sauta sur elle pour lui coller son talon son estomac avant de frapper une nouvelle fois dans le creux de se ventre et d’enchaine un troisième coup de pied qui envoya la jeune humaine s’écraser contre le mur de l’arène.

« - Allons ma chérie, c’est déjà fini ? Oooh… je suis… déçu… terminant sa phrase par un rire dément, l’asari se précipita sur l’humaine. »

Cependant, le temps qu’elle perdit à parler permit à l’humaine de reprendre un peu ses esprits malgré la douleur qui parcourait son corps après les coups successifs que son ennemi lui avait envoyé. Retrouvant un semblant de calme, elle utilisa à nouveau le Schatten Kunst et réussit à esquiver les assauts que Kali lui fit ensuite parvenir. L’humaine arriva même à coller son poing dans la figure de l’asari mais cette dernière n’avait pas bougé d’un yota face au coup et lâchant un nouveau sourire terrifiant, elle déclara que les poings de la jeune humaine n’avait absolument aucune puissance. Kali feignit alors une nouvelle attaque et tandis que la fatigue assaillait Elizabeth, son art perdit de son efficacité et elle tomba dans le piège de Kali. Esquivant un coup qui n’existait pas, l’humaine laissa une effroyable ouverture à l’asari qui en profita sans se faire prier. Dégainant l’une de ses dagues, Kali engloba la lame de son arme d’une aura biotique et la planta dans le pied gauche d’Elizabeth, l’épinglant au sol tandis que la lame s’enfonçait dans le béton. Lâchant un cri de douleur qui était quasiment inaudible face aux hurlements des spectateurs en délire, la jeune humaine semblait au bout de ses forces mais malheureusement, elle n’était pas au bout de ses souffrances. S’étant assurée qu’elle ne pouvait plus s’échapper, Kali prit sa seconde dague et, plaquant l’humaine contre le mur de l’arène, elle vint transpercer l’épaule d’Elizabeth avec sa dernière arme blanche et finit de planter sa petite distraction du soir comme un lepidoptérophile épingle les papillons dans une boite en bois.
L’asari recula alors un instant, observant son œuvre puis elle se pencha sur Eli, plaçant ses coudes autour de la tête de l’humaine et vint caler sa tête près de la sienne. Frôlant ses lèvres avec celle de l’humaine l’asari vint ensuite susurrer au creux de son oreille :

« - Je t’avais prévenu… si seulement tu avais choisis de discuter avec moi lorsque je te l’avais proposé… malheureusement… nous voilà… et je n’en ai pas terminé avec toi... Je vais incruster la terreur dans ton âme et plus jamais… tu n’oseras me mettre en colère. »

Le visage de Kali était semblable à celui d’un démon sortit d’un roman d’horreur, elle avait une expression terrifiante et tous ceux qui était présent dans l’arène pouvait voir qu’elle allait tuer l’humaine. Entre les cris de la foule, on pouvait entendre faiblement le cri d’un seul individu hurlant le nom de l’humaine mais ce dernier fut très vite surpassé par le reste des spectateurs qui disaient tous à Kali de tuer Elizabeth. S’éloignant de quelques pas, l’asari s’entoura d’une aura violacé menaçante tandis qu’elle formait une barrière autour d’elle puis, lorsque cette dernière brillait de mille feu, elle disparut, drainé dans le creux de la main droite de l’ancienne commando alors que le poing de celle-ci semblait être illuminé comme une étoile. Préparant sa nova, Kali serra le poing et hurlant du creux de son ventre, elle lança sa main en avant.

Une violente onde de choc se produisit à l’impact mais aucune tâche de sang… non, Kali ne voulait pas tuer la jeune fille, elle l’avait déjà dit… malgré tout, le mur juste à côté de la tête de l’humaine présentait une profonde fissure, témoin de la violence du coup de poing que Kali pouvait provoquer et laissa à Elizabeth tout le soin d’imaginer ce qui se serait passé si l’ancienne commando avait vraiment voulu la tuer. Tandis qu’elle enleva son poing du mur et s’épousseta ensuite comme si rien ne s’était passé, l’asari adressa un sourire sincère à l’humaine. Kali semblait sereine, à la total opposition de son expression quelques secondes auparavant. Affichant toujours le même sourire, elle retira sans hésiter ses deux dagues du corps de l’humaine et sans ses "attaches", Elizabeth s’effondra sur le sol. La mercenaire essuya ses deux lames pleines de sang sur son pantalon puis les rangea dans leurs étuis avant de dire à la jeune fille :

« - Tu as perdu… tu es donc à moi désormais… On se revoit quand tu te réveilles. »
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