Tom Spencer [Achevé]

Côté physique, il n’y a rien de particulier à évoquer concernant Spencer, il  est brun, il a généralement des cheveux plutôt courts, des yeux noisette, une certaine pilosité faciale, et un visage ovale.
On peut considérer qu’il dispose d’une musculaire relativement développée, enfin si on ne prend pas en compte qu’il s’agit d’un militaire bien sûr.
Pour ce qui est des signes distinctifs, il n’en a aucun notable  excepté les tatouages de son unité datant de l’époque où il faisait partie de la résistance contre les Moissonneurs qui est sur son avant-bras droit et celui représentant le logo de l’alliance sur son épaule gauche.
Outre Ces quelques détails  il n’y a rien de vraiment notable concernant son physique.

Passons donc à ses tenues :

-Sa tenue civile se résume à une chemise bleue, un jean noir et une paire de baskets noire elle aussi. Pour ce qui est des « accessoires » cela se résumerait par une montre à quartz métallisée et une chaîne en argent autour du coup ou est accroché un pendentif en forme d’Aigle (un souvenir de sa famille)

-Pour ce qui est de ces tenues plus formelles, il a bien évidement son uniforme d’officier mais aussi un costume de soirée traditionnel : Veste et pantalon noirs, chemise blanche et cravate

-Concernant sa tenue de sport elle se résume par une paire de baskets grises, un jogging blanc, une veste de survêtement blanche et bleue et enfin une casquette noire

-Enfin passons à la tenue la plus intéressante, l’armure de combat. En l’occurrence il s’agit d’un modèle de Rosenkov Materials lui aussi tricolore, la couleur principale étant le noire, la couleur secondaire le bleu et les lumières blanches.

Tom Spencer est un individu en en prise à une profonde mélancolie. Cela s’explique notamment par ce qu’il a vécu lors de la guerre contre les moissonneurs qui l’a profondément marquée.

Étant conscient que l’aspect moral est un élément d’importance lorsque l’on dirige un équipage ou une unité, il ne laisse que rarement transparaitre ces émotions et préfère afficher une bonne humeur « hypocrite » en  présence de ses hommes ainsi qu’occasionnellement faire preuve d’un humour douteux dont il a le secret.
La guerre des Moissonneurs n’a pas seulement changé sa personnalité, elle a aussi modifiée sa perception de la hiérarchie, aussi ironique que cela puisse paraitre, lui qui est censé servir de figure d’autorité, il est passé maître dans l’art de l’insubordination.
En effet selon ses dires lorsqu’on se trouve sur le terrain, sous le feu ennemi,  il est préférable de se fier à son instinct et à ses coéquipiers plutôt qu’aux ordres d’un hypothétique officier supérieur tranquillement installé derrière son bureau. Si cet aspect de sa personnalité l’a mis dans des situations délicates un certain nombre de fois, il lui a aussi permis de se rapproché de ses hommes en atténuant les barrières qui peuvent être placées par la chaîne de commandement, ainsi il considère ses hommes plus comme des compagnons que comme de simples soldats sous ses ordres.

Outre ces quelques séquelles psychologiques, on notera sa méfiance envers les moissonneurs depuis la fin de la guerre qui est très probablement due elle aussi à un certain vécu, pour ne pas citer une fois de plus cette même guerre des moissonneurs. Sachant que ces derniers restent des machines malgré leur degré d’évolution il est fort probable selon lui qu’une arme telle que celle qui a été utilisée pour les pacifier pourrait éventuellement les pousser à « retourner leur veste à nouveau » toujours selon ses dires…

Pour parler de son tempérament et surtout de l’aspect émotionnel du personnage, je dirais simplement que cela se résume à un comportement relativement calme dans la plupart des situations. Il toujours très absorbé par son travail qui lui tient vraiment à cœur, et ce au détriment d’une vie sentimentale qui finit par devenir quasi-inexistante au fil du temps. La fin plus ou moins brusque de sa relation avec sa fiancée de l’époque poussa Spencer justement à s’engouffrer dans son travail afin d’oublier cette période de sa vie ainsi que la femme qu’il aimait. Ceci a fini par le rendre insensible, enfin  en apparence tout du moins et surtout en contraste avec le comportement qu’il a avec ses hommes comme c’est expliqué plus haut.

En d’autres termes il s’agit d’un personnage rationnel, réaliste et mélancolique, proche de ses hommes, qui, au même titre que bien des soldats l’ayant vécue, est hanté par des événements marquants qui pour certains l'ont brisés, comme par exemple cette guerre des moissonneurs qui relèverait plus du massacre que d’un véritable conflit à ses yeux.

Extrait du dernier rapport du Major Spencer :

« Bien commençons, je suis le Commandant Tom Spencer, né le 11 Octobre 2155 à Seattle. J’effectue ce rapport à valeur "autobiographique" non pas pour parler de la situation dans laquelle se trouve mon vaisseau et mon équipage, j’ai beau être vieux je ne suis pas encore sénile, je suis l’un des derniers survivants  et je sais qu’il ne me reste que peu de temps alors je vais essayer de pas trop  m’attarder sur les sujets inutiles.

Pour ce qui est de mon enfance je vais faire court, si j’ai fais carrière dans l’armée, vous qui visionnez cette vidéo, vous devriez vous douter que je n’ai pas emprunté cette voie par choix si je vous dis que je viens d’un milieu pas spécialement favorisé. Bref hormis des parents semi-présents et une vie ennuyeuse au possible on peut dire que mon enfance était tout à fait normale ou presque : J'ai eux une scolarité où mes capacités d'observations m'ont sauvé d'un possible échec puis a défaut de vouloir aller trop loin et de me louper j'ai préféré faire les démarches nécessaire afin de devenir officier dans l'armée. Cela s'est résumé par la suite à un début de carrière où j’ai préféré faire profil bas, j’étais disons le petit soldat qui obéissait bien gentiment aux ordres de ses supérieurs. Si seulement j’avais pu voir ce qui allait nous tomber dessus par la suite. En fait je me trompe quand je dis ça en regardant bien il s’agissait tout bonnement d’un phénomène qui n’a cessé de s’accélérer.
En tous cas depuis la guerre du premier contact jusqu’au évènement de la guerre des moissonneurs selon moi.

En ce qui me concerne je n’ai vraiment pris part l’histoire de notre galaxie qu’à partir  de l’offensive contre la lune de Torfan, je n’étais alors qu’un simple soldat d’infanterie loin de me douter que ma chance, mon karma selon les croyances de certains me pousserait participer à des évènements qui me dépasseraient de très loin, et c’est donc là-bas que mon commença, l’assaut sur Torfan … :

A la base on était parti pour raser chacune des bases et éventuellement les convertir en parking, bon ok j’avoue j’ai quelque inventé la fin là, mais plus sérieusement oui c’était purement et simplement une opération d’extermination. Ce qui m’a permis de trouver et de sauver ces officiers  militaires qui avaient étés capturés et torturés, c’était un cocktail composé de jugeote, et surtout de beaucoup de chance.
Lors du débarquement des tirs d’armes lourds ennemies m’avais séparé du reste de mon unité et avaient accessoirement endommagés ma radio, j’ai dû progresser seul  en me faisant discret, ce n’était pas vraiment difficile sachant que les ruines étaient légions et que les bruits des combats couvraient ma progression. Après quelques heures de marches je me rendis compte que j’avais réussi à retrouvé le reste de nos forces d’interventions, si je me souviens bien elles étaient en contre-bas par rapport à ma position, seulement je n’étais pas le seul  à les avoir repéré, des butariens qui leurs tenaient une embuscade en avait fait de même. Donc n’écoutant que mon courage et ma flemmardise qui me disait qu’elle ne voulait pas se taper le trajet de retour à pied, je pris le fusil de précision sur le cadavre de l’un des soldats qui jonchaient le sol sur lequel je marchais et je me mis à vider mon chargeur sur les petits malins qui voulaient prendre mes collègues par surprise. Je sais oui, à l’époque je n’avais guère l’habitude de me servir de ce genre de fusil, enfin ce n’est vraiment pas très important parce que si je n’ai pas réussi à tous les tués j’ai au moins réussi à les faire sortir de leurs cachettes, permettant ainsi à mes camarades de les repérer et de les éliminer. Le seul détail qui ma titillé sur le coup c’est qu’ils m’ont pris pour un sniper ennemi et qu’ils m’ont tiré dessus, conclusion j’ai réussi à leur échapper… en tombant à l’étage inférieur en même temps que le sol qui s’effondrait sous le coup des tirs alliés.

Bref J’ai réussi par je ne sais quel miracle à m’en sortir, en fait c’était un butarien sur lequel je suis tombé. En regardant autour de moi je constatai que c’était l’une des prisons de ce complexe, dans la panique général les butariens  avaient dû l’abandonner je suppose, donc je me suis un peu baladé dans le complexe histoire de sortir d’ici et j’entendis des cris, c’était des prisonniers qui demandaient à sortir d’ici je me suis donc dirigé vers le couloir d’où provenaient les cris, et en regardant à travers la lucarne d’une des portes, je constata que c’était des humains, qui plus est des soldats. Je me suis donc dépêché de les libérer.
Après ça on a récupéré des armes, des munitions et on a foncé le plus vite possible jusqu’à la zone d’extraction roulant sur toutes les poches de résistances que nous croisions. Et finalement j’ai reçu le grade de lieutenant justes pour avoir réussi à sortir de cette boucherie vivant aussi que cela puisse paraitre.

Après ça j’ai changé de "secteur d'activités" pour me réorienter dans la Navy, j'ai donc été réaffecté sur une frégate de l’alliance,  et j’ai atteint le grade capitaine d’une manière un peu plus régulière... bon en fait pour être tout à fait franc,  j'ai atteint ce grade en traquant les Geths pendant la guerre d’Eden Prime, puis des années plus tard alors que je commandais mon premier vaisseau j'ai été affecté à de la surveillance, notamment pour garder à l’œil des individus tels que les hommes de Cerberus ou d'autres pouvant devenir une menace potentielle pour la sécurité de certaines colonies.

Je vivais enfin une vie un peu près normale, j'avais un appartement un peu près convenable, un poisson rouge que j'ai appelé Bubulle et surtout... une copine, Nora, et contrairement à ce que son nom laissait pensé elle était humaine. Je l’avais rencontré pour la première fois des années au pare avant à l’académie militaire sans jamais vraiment l’avoir abordé d’ailleurs, et puis on a pris des chemins différents.
Et donc des années plus tard lorsque je l’ai revu sur Terre pendant une permission on a fini par se croiser plus ou moins par hasard dans un café et un hasard plutôt bien tombé en amenant un autre elle a fini par me reconnaitre, on a discuté et avant que j’ai compris quoi que ce soit on a fini ensemble… D’ailleurs pour l’anecdote je n’ai vraiment compris ce qu’il m’arrivait que 9 cafés et deux semaines plus tard, enfin bref bien qu’il aurait été préférable que cela ne se produise pas, on est restés près de sept ans ensemble, à un ou deux ans près, je ne me souviens plus ou plutôt j’ai préféré oublier.
En effet ça s’est mal terminé, la complicité qui nous liait au début a fini par nous faire faux bon avec le temps et à défaut de pouvoir se voir et d’être chacun à l’autre bout de la galaxie, les esprits ont fini par suivre les corps alors le jour où on s’est retrouvés et que j’ai finalement pris les devants pour lui demander de devenir ma fiancée, elle a disons… prit peur et ça a dégénéré en dispute avant que l’on parte chacun de son côté, au sens littéral comme au figuré.
C’était la dernière fois que je l’ai vu, et accessoirement la dernière fois que Bubulle a vu son bocal que ce dernier ne se mange la télécommande de la TV et ne tombe du 23ème étage de l’immeuble où je vivais, bon heureusement lui j’ai pu le sauver de justesse. Ouai …  quand j’y repense c’est plutôt bizarre que mon poisson est survécu plus longtemps que mon couple.

Après cette période de "tranquillité" relative, je me suis ressaisis, je me suis plongé dans mon travail et c'est donc un peu près au moment où je pensais m'être enfin tiré de ma galère émotionnelle qu'une autre galère fit surface.
Les moissonneurs passèrent du statut de légende urbaine à légende vivante, mes chers amis les Butariens l’ont bien vite compris, d’ailleurs après ça c’était la panique un certain nombre de vaisseaux dont celui sur lequel j’étais affecté ont été renvoyés en orbite de notre système solaire et lorsque les moissonneurs sont arrivés ils nous ont décimés, ces derniers ont d’abord attaqués les relais de communication nous empêchant de les voir venir, pour ma part si j’ai réussi à survivre à la destruction du vaisseau où j’étais affecté c’est une fois de plus grâce à la chance, étant l’un derniers vaisseau à avoir été attaqué on a été prévenu, étant donné la vitesse avec laquelle ils ont pulvérisés notre flotte j’ai organisé un semblant d’évacuation, au final ça n’aura pas servi à grand-chose sur les dizaines de membres d’équipage, à peine une vingtaine ont pu atteindre la surface dont moi.
Me concernant ma bonne étoile a permis à notre navette d’atterrir d’ailleurs plus ou moins bien, des chasseurs moissonneurs ont fini par nous prendre en chasse et  ont bien évidement touchés la navette. On a donc finalement fait un amerrissage dans les eaux londoniennes.

La suite vous la connaissez probablement l’invasion s’est aggravée et nous autres qui avons tentez de résister comme nous avons pu jusqu’à l’arrivée de Hackett et de Shepard.  Durant ce laps de temps Anderson à organiser la résistance, pour ma part j’étais à la tête d’un commando de reconnaissance, et si aujourd’hui je suis un pessimiste dans l’âme, une âme tourmentée, enfin appelez ça comme vous voulez mais sachez que c’est entre autre à cause de la mission dont je vais vous parler maintenant que je suis ainsi …

Bien cette mission était assez simple dans l’idée, moi et mes hommes on avait pour mission de préparer le terrain pour déplacer notre base d’un point A à un point B avant l’arrivée des moissonneurs à l’ancien emplacement de notre campement. Au début tout allait bien on avait à peine rencontré de la résistance il y avait à peine 6/7 zombis tout au plus sur le trajet et nous les avions tués de manière discrète et rapide, là où ça a planté c’est évidemment quand on a déplacé l’équipement et les hommes, des cicosores nous ont encerclés, ils ont fait larguer des troupes et en un instant ça a virer au cauchemar, je ne me souviens pas vraiment de ce qu’il s’est passé puisque j’ai été touché dans la fusillade, quand je me suis réveillé j’avais un trou dans l’épaule, un autre dans le ventre et en prime j’étais en état de choc. Si je n’avais pas été projeté dans un talus à cause d'une détonation avant de me retrouver dans des feuillages je pense qu'ils auraient eux vite fait de me capturer et de me moissonner, d’ailleurs encore aujourd’hui je me demande comment j'ai survécu à cela, enfin bref,après une demi-heure de marche hasardeuse dans un bois une patrouille a fini par ramasser à moitié mort.
Après j’ai eu le privilège de me retrouver à la fois bien au chaud  dans un lit d’hôpital un peu près convenable mais j’ai en plus eut l’honneur de rencontrer le grand patron, oui je parle bien de l’Amiral Anderson, bon je n’ai pas pu converser très longtemps avec lui, juste le temps de lui faire mon rapport, mais il est vrai qu’il paraissait plus qu’étonnant  ils aient employés ce genre de méthode. Enfin selon les dire de mes supérieurs de l’époque c’était juste de l’arrogance, mouai personnellement je n’y ai jamais vrai cru mais bon j’ai n’ai pas eu le temps d’en avoir le cœur net.

Quelques mois plus tard c’était l’assaut final auquel j’ai participé en tant que soutien, finalement je dois à cette embuscade des moissonneurs plus que des blessures, des remords et des vieux démons, je lui dois aussi la vie apparemment. Comme nous le savions tous, ça allait être une véritable boucherie, plus que cela ne le fut ces derniers mois. Plus de 90% des nôtres ayant participé à l’assaut on péris selon des statistiques à ce qu’il parait.
Sachant que les derniers souvenirs que j’ai de cette bataille c’était la destruction du destroyer Moissonneurs qui nous barraient la route et à qui je dois accessoirement une cicatrice, un coma de plus et des amis en moins au compteur, puis après c’est le blackout hormis le souvenir de la transmission radio demandant   si quelqu’un avait atteint le faisceau… et finalement je n’ai ré-émergé que 3 semaines plus tard.

Après cette guerre infernale j’ai eu droit aux honneurs comme tous les survivants, en prime grâce à quelques « hauts faits » durant l’époque de la résistance j’ai eu droit à une autre promotion au rang de commandant et finalement mon vaisseau et mon équipage. Le SSV Pearl Harbor, cette frégate incarnerai pour moi un nouveau départ une fois achevée … ça a prit quelques années à  la terminer enfin ça c’est encore une autre histoire, une histoire dont je vous parlerais probablement plus tard, pour l’heure je dois couper on m’informe qu’il y a du nouveau donc peut-être à plus tard pour la suite de l’histoire d’un soldat comme les autres… »

-Commandant : Tom Spencer

- Pilote :  James Meyers

- Copilote / IV de pointe : Heaven (non il ne s'agit pas d'un acronyme mais plutôt du diminutif d'Heaven Fighter)

- Ingénieur : Marcus Patterson

- Médecin : Eric Carlton

- Homme à tout faire : Lee Adams


- Officier de navigation : Derek Westbrook

- Officier supérieur : Kara Tyler

- Soldats : Cameron Johnson / Brian Connors

- Artilleur : Kyle Marshall

- Pilote : Gabriel Demarco

- Technicien : Mike Smith

- Armurier : Ivan Stapovic

-Commandant : Tom Spencer

- Pilote : James Meyers

- Copilote / IV de pointe : Heaven (non il ne s'agit pas d'un acronyme mais plutôt du diminutif d'Heaven Fighter)

- Ingénieur : Marcus Patterson

- Médecin : Eric Carlton

- Homme à tout faire : Lee Adams


- Officier de navigation : Derek Westbrook

- Officier supérieur : Kara Tyler

- Soldats : Cameron Johnson / Brian Connors

- Artilleur : Kyle Marshall

- Pilote : Gabriel Demarco

- Technicien : Mike Smith

- Armurier : Ivan Stapovic