Être tireuse d'élite, c'est avoir la discrétion et l'oeil d'un félin. [SOLO]

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 Être tireuse d'élite, c'est avoir la discrétion et l'oeil d'un félin. [SOLO]

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Laurine Sheeran
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Laurine Sheeran


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MessageSujet: Être tireuse d'élite, c'est avoir la discrétion et l'oeil d'un félin. [SOLO]   Être tireuse d'élite, c'est avoir la discrétion et l'oeil d'un félin. [SOLO] Icon_minitimeJeu 23 Oct - 10:42

• Date du RP: 6 janvier 2189
• Lieu du RP: Erinle
• Type de RP: Solo, fermé.
• Nombres de personnes requises: Nada.

Code couleur!:

Le Capitaine a été très clair : c'est une zone de « libre tir. » Toutes les cibles, armées ou non, sont considérées comme hostiles. Je déteste cette idée, à vrai dire. Ça me rappelle beaucoup trop nos missions spéciales, où on devait tirer d'abord, et poser les questions ensuite. Un type avait l'air suspect, avec son paquet sous le bras ? Une balle dans la tête, deux dans le cœur. Ah, il apportait juste du pain ? Tant pis. Victime de guerre. Les renseignements nous avaient trop souvent dits que tous ceux présents dans ces zones n'étaient pas innocents pour que ça soit crédible. C'était surtout pour nous dire qu'ils ne contrôlaient plus rien dans une zone désignée, et qu'on ne devait pas faire dans la demi-mesure. Qu'ils fermeraient les yeux si, au lieu de tuer un zombie, on touchait un civil. Je secoue la tête, ce qui a pour conséquence immédiate de faire tomber ma couverture de camouflage de ma tête.

Tony me jette un coup d'œil, puis se remet à observer le camp en dessous de nous. La chaleur est étouffante, et c'est une des raisons pour lesquelles nous ne sommes pas en armure "traditionnelle." Au contraire, je suis en tenue de camouflage tout à fait archaïque, une toile bariolées sur les épaules. Même mon fusil, pourtant au top de la technologie, est recouvert de filaments de feuilles et de terre. Toutes les formes de nos corps ou de notre équipement sont cassées par le camouflage, et je pense qu'il faudrait réellement nous marcher dessus pour se rendre compte de notre présence. Je replace la toile sur mon front, et reporte mon regard au-travers de ma lunette.

Le camp a au moins le mérite de n'abriter que des cibles armées, ce qui est rassurant, en un sens. Notre mission n'est pas de tous les éliminer, non, ils seraient bien trop nombreux, mais d'abattre leur chef, un Galarien anti-humain notable. A la tête de son groupe de mercenaires, il a proféré des menaces contre une colonie, et ceux-ci nous ont appelé à la rescousse. Ils ont appelé l'Alliance, aussi, bien sûr, mais celle-ci, comme d'habitude, ne peut intervenir sans qu'il n'y ait action véritable. Tandis que nous pouvons faire une frappe préventive. Une des autres raisons sur le fait que nous n'avons pas nos armures, est qu'il faut les économiser. L'autre jour, l'autre duo a endommagé une des siennes, et la réparation coûte cher. Et puis, merde, je préfère aussi rester sans armure.


«Distance à l'infirmerie, 769 mètres, annonce Tony. »

« J'ai. »


L'infirmerie, on a décidé qu'on en ferait le centre du camp, pour nous donner un point de repère. Du coup, tout se fait en fonction de cela. Les mercenaires sont nombreux, et plutôt bien équipés. Mais a priori, ils ne savent absolument pas qu'on est là. Tony scribouille à mes côtés, dessinant le plan du campement, notant les repères, et les points importants. Je me suis toujours demandée si les types que je visais pouvais sentir que je les observais, au loin, prête à les abattre. Je pense que non, en réalité. Ils ne se doutent de rien.

Je pousse un juron sonore quand un œil horriblement déformé apparaît dans ma lunette, si près que je le distingue mal. Je me jette en arrière avec souplesse, tirant mon pistolet de son holster, le pointant sur... un chat. Pire. Un chaton. Un chaton visiblement en train de jouer avec la lunette de mon fusil. Tony a lui aussi roulé sur le côté en m'entendant, son fusil pointé sur la petite créature grise. C'est aussi Tony qui commence à rire, rire auquel je ne me joins pas. Les dents serrés, je tente de calmer les battements de mon cœur. Cet... Imbécile, m'a fait peur. Je finis par me rallonger, en écartant le petit animal d'une main gantée.

Tony finit par se calmer, et je lui jette un regard acéré. Fermant la bouche d'une manière exagérément comique, je replace ma couverture, et reprends ma visée, surveillant du coin de l'œil le petit animal aux zébrures noires. Je ne sais pas ce qu'il fiche en pleine forêt, mais je m'en fiche. Je n'ai pas le temps de m'en occuper, le Galarien vient d'apparaître, sorti de sa tente. Je vérifie les réglages de mon fusil, et reprend ma visée. J'entends un bruissement de feuilles à côté de moi, puis je sens un poids sur ma tête.


« Maow ? »


Tony éclate de nouveau de rire pendant que je pousse un soupir exagéré. Je chasse de nouveau le chat en lui jetant un regard noir. Comme s'il pouvait comprendre.


« Casse toi. »


Je reprends mon fusil, un peu tendue maintenant avec cette présence à mes côtés qui me déconcentre. Je charge une cartouche d'énergie dans mon fusil, et aligne la cible.


« Prête. »

«OK. Tires quand tu veux. »


Ma respiration se ralentit, alors qu'un long ronronnement se fait entendre à mes côtés. Je vais tuer quelqu'un. Ou le Galarien, ou le chaton, mais là, il faut choisir !
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Laurine Sheeran
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MessageSujet: Re: Être tireuse d'élite, c'est avoir la discrétion et l'oeil d'un félin. [SOLO]   Être tireuse d'élite, c'est avoir la discrétion et l'oeil d'un félin. [SOLO] Icon_minitimeJeu 20 Nov - 21:21


Le tir de précision est un art. Toute une mécanique bien huilée. Des gestes imperturbables, même quand les tirs fusent autour de vous. Des petites habitudes, aussi, comme celle de décrisper ma mâchoire juste avant le tir, pour éviter qu'il ne fasse s'entrechoquer mes dents, par exemple. Tout un art qui n'avait jamais été perturbé, que ce soit par un sergent-chef me gueulant dans les oreilles, par des tirs au-dessus et à côté de moi, par des explosions proches d'à peine quelques mètres. Alors pourquoi ce chat m'empêchait-il autant de me concentrer ?! Je tâchais de me reprendre. J'allais perdre la cible, qui bougeait déjà. Tony remua, mal à l'aise. Je n'avais pas encore tiré.


« Quand je disais quand tu veux, c'était en supposant que tu tires quand même, hein. »

« Je sais, sifflais-je entre mes dents. »


Mon doigt se rapprocha de la queue de détente. La cible bougeait, mais ça n'était pas un problème. Juste une petite complication supplémentaire. Je fis le vide dans ma tête. J'inspirais calmement. Je sens que le chat va aller embêter Tony. Tant mieux. Mon fusil se stabilise et ne bouge plus. Dans ma lunette, le type va bientôt disparaître derrière un bâtiment. Il me reste quelques secondes pour vérifier tous les paramètres. Ça m'arrive de rater ma cible. Sous le stress, l'impatience, l'inquiétude, sous les tirs. Mais ça n'est pas grave, je peux tirer encore après. Par contre, dans le cadre d'un assassinat... Je n'ai pas le droit à l'erreur. Et ça tombe bien, parce que je ne suis pas entraînée à faire des erreurs quand je suis calme. Je ferme un oeil, pour faire le noir, ne laissant plus que la lunette. Et puis, tout se passe très vite. Au moment où je m'apprête à tirer, Tony crie :


« Attention ! »


Au même moment, le chat pose sa patte sur le fusil et le fait dévier d'un millimètre. Peut-être un millième de seconde après, il est déjà trop tard : j'ai expiré. J'ai tiré. Le coup est parti, faisant trembler le sol et voleter les feuillages sur quelques centimètres. Je me relève, presque au ralenti, un air de pure horreur sur le visage. Ce chat m'a fait rater. Ce chat m'a fait rater. Cette fois-ci, je lui fais la peau. 1 millimètre, à une telle distance représente beaucoup. Je sors mon pistolet. Le chat me regarde avec un air amusé, presque goguenard. Puis, au moment où je vais tirer, Tony m'arrête.


« Attends. Cible touchée. En pleine tête. Sacré tir, je croyais que le chat t'avais fait manquer. »

« Quoi ? »


Je me rallonge aussitôt, et reprend mon fusil. L'impact à l'arrière du crâne est bien visible, bien net. Je regarde mes mesures, et m'aperçoit d'un dérèglement, au millimètre près, de la roue de réglage principale. Ce... Je n'arrive pas à y croire. Ce chat a corrigé —inconsciemment, évidemment, ça n'est pas possible autrement !— le problème de ma lunette. Je le regarde avec des yeux ronds tandis qu'il se permet de venir poser sa patte sur ma joue, trouvant certainement cela très amusant. Ce chat est diabolique. Je reprends mon observation du camps tandis qu'il vient s'enrouler contre mon bras posé sur le sol. C'est... totalement impossible. Ça n'aurait pas dû arriver !

Je regarde Tony en lui expliquant. Un mince sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'il dit qu'on peut y aller. Avant qu'un coup de feu n'éclate à quelques dizaines de mètres sur notre gauche. Je me reconcentre aussitôt, et le chat vient se lover contre mon cou. Etrangement, je ne lui fais aucune remarque. S'il peut m'aider...


« Equipe de contre snipers, 806 mètres, cap 0-9-6. »

« J'ai le tireur, dis-je en corrigeant le défaut de ma lunette. »

« Feu. »


Le coup claque, et l'homme s'effondre, une balle en plein front.


« L'autre rampe, sur la gauche, profil bas, tu l'as ? »

« Je l'ai. »

« Feu, répète Tony. »


Un second coup part, et le chat pousse un miaulement de contentement tandis que le Butarien vole en arrière, atteint en plein dans son centre de gravité. Je n'ai pas le temps de pousser un soupir de soulagement que Tony me rappelle soudain à l'ordre, très sérieusement. Merde ! Encore de l'activité. Je regarde par la lunette dans la direction qu'il indique... Et me fige aussitôt. Un canon de gros calibre se tourne lentement vers nous. Vers nous exactement. L'équipe de sniper d'en face n'était qu'un moyen de nous repérer. Il faut qu'on file, mais j'ai l'impression d'être engluée.


« M'rouh ? fait le petit chat en me griffant le bras. »
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