L'étranger

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 L'étranger

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Orwenn Baram
Rang 3
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Orwenn Baram


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Date d'inscription : 26/12/2013

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MessageSujet: L'étranger   L'étranger Icon_minitimeVen 31 Jan - 21:49

Données : a écrit:

• Date du RP: Janvier 3 ARW
• Lieu du RP: Galaxie, Espace Concillien, Flux d'Arcturus, Système Euler, Benning, quelque part à l'ouest de la capitale, près d'un village, au Destiny's Ways.
• Type de RP: Solo
• Nombres de personnes requises: –

Liste des noms + couleur (attention spoil de l'histoire):

Benning ressemblait déjà, avant l'attaque des Moissonneurs, a une ruche en conteneurs préfabriqués mais l'effet c'était accentué dernièrement avec l'arrivée massive de réfugiés et la phase de reconstruction post-moissonneur. Seul une bâtisse, une auberge plus précisément, se détachait du lot, perdu à l'ouest d'un village agricole, au milieu des cultures. Fruit de l'excentricité d'un riche homme qui avait du faire une analogie entre l'arrivée des premiers colons sur Benning et la ruée vers l'or américaine, le bâtiment avait été construit entièrement en bois. On ne sait trop comment mais par chance - ou par pur hasard, en fonction de votre croyance - le bâtiment réussit à survivre à l'attaque des Moissoneurs. Son propriétaire n'ayant pas eu le droit a cette clémence, en effet il était mort durant l'attaque de la Citadelle par Cerberus, la pension se retrouva vite à l'abandon - l'homme n'ayant pas eu de descendance, elle tomba aussi rapidement dans le domaine publique que dans l'oublie. De son côté, le temps avait fait son affaire, faisant moisir le bois et craqueler la peinture. On aurait pu la penser voué a disparaître mais c'était sans compter l'arrivée d'un étrange volus répondant au nom d'Oswald Hangov - de son vrai nom Orwenn Baram - qui racheta l'auberge et la remise en état juste assez pour que les services d'hygiènes le laisse tranquille mais tout en gardant l'atmosphère lugubre, spécifique a ce lieu.


Le "Destiny's Ways" n'avait rien d'un établissement populaire avec son bois verdâtre par endroit, repeint à la va-vite en brun foncé avec des touches bordeaux pour les poutres et les contours des fenêtres - elles-ci par ailleurs étaient grandes et fragilisées par les années. Non, le "Destiny's Ways" était plus aux allures des anciennes bâtisses typiques de la ruée vers l'or humaine, à l'époque où l'humanité montait encore des chevaux et où le chemin de fer représentait l'avenir. En effet, lorsque que l'on poussait le portillon d'entré et que l'on faisait ses premiers pas dans le lieu, on pouvait embrasser du regard une gigantesque pièce relativement mal éclairé avec sur la gauche un comptoir en chêne derrière le quel se tenait une humaine au cheveux blond qui répondait au nom d'Alicia Aester. La majeure partie du rez-de-chaussée était occupée par des tables de toutes formes où des dizaines d'hommes et de femmes, certains plus recommandables que d'autres, se livraient à diverse activité, allant du jeu d'argent à la vente de produits illicites, en passant par la simple prise d'un repas chaud et d'une choppe d'alcool entre amis. Le tenancier de l'établissement, un volus du nom d'Orwenn Baram mais qui de faisait nommer ici Oswald Hangov, pour des raisons qui lui étaient propres, fermait les yeux sur la plus part de ce qui s'y passait, après tout, qui était il pour condamner ce genre de pratique, lui qui était désormais obligé de se cacher au fin fond de la cambrousse pour éviter que certaines personnes ne le retrouve. Cela ne l'empêchait pas d'intervenir quand il le jugeait nécessaire car jamais, au grand jamais, il n'aurait accepté que le sang soit versé dans son auberge. L'étage du bâtiment, au quel on ne pouvait accéder que par le biais d'un escalier en bois situé au fond de la salle, abritait une dizaine de chambre, toutes du même standing, avec le stricte nécessaire pour passer une nuit confortable et reposante.

Orwenn avait eu une vie fatigante et extrêmement mouvementé, c'est pourquoi il profitait d'une retraite pleinement mérité, certain de ne manquer de rien jusqu'à la fin de ses jours. Orwenn n'avait plus qu'un frère en vie, le temps et la guerre lui ayant pris le reste. En toute logique, si Orwenn venait a décéder, la fortune de celui-ci irait dans les caisses de le-dit frère mais l'ancien marchand considérait qu'il ne lui devait rien et que si certaines personnes devaientaaaa se voir offrir son héritage le jour où il rejoindra ses ancêtres, ces personnes ne seraient autre que celles qui l'accompagnait depuis voilà plusieurs années, Kar Diag, son fidèle garde du corps et compagnon, actuellement en rééducation sur Kar'Shan après une greffe de moelle osseuse, Urdnot Grall, l'ancien foudre de guerre krogan qui l'avait tant aidé par le passé et qui avait sacrifié sa main pour le sauver et bien entendu, Alicia Aester, cette jeune humaine tourmenté par sa maladie qui avait plus d'une fois montré son talent en pilotant le feu "Archonte" avec une dextérité inégalé.

Cette nouvelle vie lui plaisait, il était devenu proche des gens de la région et connaissait la plus part de ses clients par leurs prénoms mais l'homme qui vit entrer ce soir là, lui il ne le connaissait pas. Au moment où l'étranger passa le portillon d'entrée, Orwenn était entrain de discuter avec William Burin, un des hommes les plus en vue du village et selon certaines personnes le meilleur parti aussi. William venait d'avoir 24 ans et était rentré au village d'installer comme médecin quelques mois plutôt après avoir terminé ses études. Si plusieurs jeunes femmes le regardait avec convoitise, lui n'avait d'yeux que pour Alicia qui repoussait ses avances, jamais méchamment mais toujours clairement, car elle aimait une autre personne d'un amour platonique et qui de toute évidence ne s'en rendait pas compte, amour uni-sens que voilà mais qui lui convenait tout à fait.
Cette personne d'ailleurs discutait donc avec le prétendant de la jeune femme au sujet de comment plaire à celle-ci, quand l'homme passa le seuil et posa un premier pied sur le parquet de la pension. Orwenn leva la tête et ne reconnaissant aucun de ses clients habituels, s'excusa au prêt du médecin et alla a l'encontre de cet étrange personnage emmitouflé dans un long manteau noir et dont la capuche rabattu sur la tête ne laissait entre voir que deux yeux bleue-gris et une épaisse barbe grisonnante, ce qui ne l'empêchait pas d'être bien entretenue.

- Bonsoir monsieur, je suis Oswald Hangov, le tenancier de ce modeste établissement, que puis-je faire pour vous ? demanda Orwenn.
- Une table et un couvert, quelque chose de chaud si vous avez.
- Il doit nous rester un ragoût en cuisine, cela vous ira ?
- Oui, merci. Serait il possible d'avoir un verre d'un quelque chose ? Pas trop fort si possible.
- Et bien, j'ai en réserve de la bière locale. Je peux vous en apporter une choppe, si vous voulez.
- Ce sera parfait, dit l'homme en hochant de la tête en signe de remerciement. Pour la table, serait-ce possible de prendre celle là, demanda-t-il en désignant du doigt le fond de la salle.
- Euh ... Oui, je n'y vois pas d'objection, fit le volus, un peu surpris par cette question. Mais elle est très mal éclairé et le coin est plutôt humide, c'est pour ça qu'il n'y a personne.
- Ce n'est pas un problème, rétorqua l'homme avant de la rejoindre et de s'y asseoir.

Orwenn était intrigué par cet homme venu d'ailleurs, il n'était pas de ma région, cela il en était certain car il ne l'avait jamais vu ni au village, ni aux champs. Ce n'était pas non plus un parent car personne ne l'attendait ici. Il ne ressemblait pas non plus à un touriste même si la conclusion logique imposait cette dernière option. Orwenn se posait donc de nombreuses questions à son sujet mais préférable les laisser de côté pour l'instant et cela en grande partie parce que ce n'était pas dans ses habitudes de questionner sa clientèle. Même si son tableau de chasse faisait passer la totalité des gangsters ici présent pour des fils et filles à papa en manque de sensations fortes, il n'avait aucune envie de renouer des liens avec ce monde. Orwenn se dirigea donc vers les cuisines pour regarder ce qu'il pouvait faire réchauffer. Effectivement, il restait un fond de marmite du ragoût du soir qui avait été servit une heure plutôt dans la soirée, quand la nuit commençait à tomber. Il avait à peine commencer à remplir un bol qu'une étrange bête vînt se frotter à ses jambes en lâchant de petits cris caractéristiques de son espèce. L'animal qui arrivait presque jusqu'au genoux d'Orwenn - ce qui n'était pas très difficile étant donné la petite taille de celui-ci - n'était autre que Gally, une jeune chatte noire qu'Orwenn avait acheté pour Alicia lors d'un voyage sur Illium, plus précisément le jour de l'attaque d'Illium par les Moissonneurs. 

- Qu'est-ce que tu veux toi ? T'as maitresse ne t'as pas déjà donné à manger ? lui demanda Orwenn qui ne reçut comme réponse qu'un énième miaulement. Va falloir s'exprimer plus clairement, mon traducteur ne fonctionne pas avec toi.
- Les chats ne s'expriment pas, ils miaulent, lui fit remarquer Alicia qui venait d'entrer dans la pièce en toute discrétion ce qui eut pour effet de faire sursauter le volus.
- Essaye de ne pas faire ce genre de chose s'il te plait, je commence tout juste à goûter aux plaisirs de la retraite, j'aimerai éviter de mourir d'une crise cardiaque. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais ici ? Tu devrais pas être à la caisse ?
- Ça va, ça va. Ne t'inquiète pas pour la caisse, c'est Damian qui s'en occupe.
- Damian Wokness ? La mascotte ?
- C'est pas sympa ce que tu dis, ok il est autiste  mais c'est pas une raison pour le surnommer ainsi, en plus j'ai jamais vu quelqu'un aussi doué en calcul mental, surtout pour un gosse de douze ans.
- Je m'excuse, je m'excuse. C'est un bon petit gars et j'ai aucune animosité envers lui. Mais je pense pas que ce genre d'endroit soit le plus approprié pour lui.
- Moi non plus mais il a pas d'autres endroits où aller.
- Il pourrait retourner à l'internat d'Okswen.
- Pour se faire martyriser par les autres ? Même Oméga serait plus accueillant pour lui. Enfin bref, c'est pas pour ça que je suis venu te voir.
- Ah ? Tu avais une raison particulière ? Si c'est pour savoir qui est le nouvel arrivant, ça sert à rien de demander, j'en sais strictement rien.
- Non, c'est pas pour ça. Et n'essaye pas de te dérober cette fois, je t'ai vu parler avec William.
- Et ?
- Ne fait pas l'innocent, c'est insultant. Je vais être clair, je ne veux pas de ce mec.
- Pourquoi ? Il est pas mal physiquement, plutôt drôle et c'est loin d'être un idiot. Alicia, tu as bientôt 27 ans, tu devrais songer à te trouver quelqu'un.
- Lui est peut être pas un idiot mais toi, t'es un vrai abruti ! S'emporta la jeune femme. Oh et puis zût, tu sais quoi ? Laisse tomber. Je vais en fumer une, je reprendrai la caisse après, lâcha-t-elle en sortant des cuisines d'un pas furieux.

Orwenn était abasourdi, pas à cause du sous-entendu qu'il n'avait de toutes les façons par compris mais parce que c'était la première fois qu'il voyait Alicia s'énerver ainsi. Qu'est-ce qui la gênait tellement chez ce jeune homme ? Bon, peut être était de celle qui aimait d'autres femmes mais Orwenn avait un gros doute sur la cohérence de cette option, il connaissait suffisamment bien Alicia pour savoir qu'elle n'était pas de ce genre là. Enfin ... Il aurait tout le temps d'y réfléchir après avoir servit l'étranger qui devait patienter depuis plus d'une vingtaine de minutes maintenant . Orwenn voulut donc attraper le bol dans le quel il avait commencé à servir le ragoût quelques secondes plutôt mais se retrouva nez à nez avec une Gally occupée à renifler le contenu du récipient.

- T'es encore là toi ? Je croyais t'avoir dit de dégager. Allez, ouste !

Mais le chat ne bougea pas d'un nanomètre et se contenta de lâcher un long miaulement plaintif tout en fixant Orwenn de ses deux petits yeux jaunes. Le volus expira fortement, exaspéré. Ce n'était clairement pas sa journée aujourd'hui, entre cette pluie qui tombait sans arrêt depuis ce matin, ce drôle d'étranger qui sentait les ennuis à 20 bornes et Alicia qui lui faisait une scène pour il ne savait quel raison. Heureusement, l'heure de fermeture approchée à grand pas et comme le disait si bien les humains : demain est un autre jour.

- Bon tu sais quoi ? Si tu restes tranquillement ici sans rien déranger, je te donnerai les restes. Alors tu restes calme et tu me laisses terminer ça, ok ?

Pour toute réponse Orwenn n'eût le droit qu'à un miaulement mais Gally semblait avoir comprise le message et alla se coucher dans un coin de la pièce, commençant à répéter inlassablement son processus de toilettage. Orwenn en profita pour terminer de remplir le bol et le passa au micro-onde afin que l'on ne dise pas que dans son établissement on ne servait pas de repas qui ne soit pas chaud. Il l'emmena à l'étranger, oubliant au passage la bière artisanale. Orwenn fut tenter de lui poser des questions mais quelque chose l'en dissuada. Décidément, cet homme n'était pas net et cela se sentait. Orwenn laissa donc le recipient aux soins du client et retourna dans la cuisine pour accomplir sa part du marché qu'il venait de passer une minute plutôt avec Gally.
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MessageSujet: Re: L'étranger   L'étranger Icon_minitimeVen 28 Fév - 0:57

Citation :

Liste des noms + couleur (attention spoil de l'histoire):
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Pour toute réponse Orwenn n'eût le droit qu'à un miaulement mais Gally semblait avoir comprise le message et alla se coucher dans un coin de la pièce, commençant à répéter inlassablement son processus de toilettage. Orwenn en profita pour terminer de remplir le bol et le passa au micro-onde afin que l'on ne dise pas que dans son établissement on ne servait pas de repas qui ne soit pas chaud. Il l'emmena à l'étranger et fut tenter de lui poser des questions mais quelque chose l'en dissuada. Décidément, cet homme n'était pas net et cela se sentait. Orwenn laissa donc le recipient aux soins du client et retourna dans la cuisine pour accomplir sa part du marché qu'il venait de passer une minute plutôt avec Gally.

De son côté Alicia était furieuse contre Orwenn et ce foutu médecin mais aussi contre elle même. Ce n'est pas qu'elle voulait garder secret ses sentiments mais elle n'avait aucune envie de les crier sur tous les toits et la dispute qu'ils venaient d'avoir n'était certainement pas la meilleur façon des les lui annoncer. Pour contenir cette colère et éviter aussi d'en dire trop, Alicia était sortit sous le porche pour fumer une cigarette. Elle en était maintenant à sa troisième et elle commençait à peine à ressentir les effets de la drogue.
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